Leon Panetta
A la suite de déclarations alarmistes sur l'avancée du programme nucléaire controversé de l'Iran de la part des principaux responsables de l'Etat hébreu, la presse israélienne s'est fait l'écho ces derniers jours de menaces de frappes aériennes prochaines.
Interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse, le patron du Pentagone s'est voulu rassurant, estimant qu'il y avait "encore de l'espace pour négocier" une solution diplomatique avec Téhéran.
"Je l'ai dit par le passé, je le dis maintenant: je ne crois pas qu'ils (les Israéliens, ndlr) aient pris la décision d'attaquer ou non l'Iran à ce stade", a déclaré Leon Panetta.
Mais, a-t-il répété, Israël est un "pays souverain", qui "au bout du compte prend ses décisions sur la base de ce qu'il croît être son intérêt national".
Le ministre américain s'est rendu début août à Jérusalem où son plaidoyer pour laisser le temps aux sanctions et aux négociations de produire leur effet a été accueilli fraîchement par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak.
Les Etats-Unis se sont dits prêts à intervenir militairement contre l'Iran en dernier ressort, une fois la voie diplomatique épuisée.
L'Iran continue pour sa part de nier que son programme nucléaire a des visées militaires et affirme ne pas croire à une attaque "stupide" de la part d'Israël.
Israël estime que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique et craint que le programme nucléaire iranien n'entre dans une "zone d'immunité", quand il sera suffisamment protégé pour que des frappes aériennes israéliennes ne le remettent pas en cause.
Israël dispose ainsi de bombes antibunker mais pas aussi puissantes que les bombes américaines, et la "zone d'immunité" serait plus vite atteinte pour eux que pour les Etats-Unis.
Pour le chef d'état-major interarmées américain, le général Martin Dempsey, des frappes israéliennes pourraient "retarder mais pas détruire les capacités nucléaires de l'Iran".
Interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse, le patron du Pentagone s'est voulu rassurant, estimant qu'il y avait "encore de l'espace pour négocier" une solution diplomatique avec Téhéran.
"Je l'ai dit par le passé, je le dis maintenant: je ne crois pas qu'ils (les Israéliens, ndlr) aient pris la décision d'attaquer ou non l'Iran à ce stade", a déclaré Leon Panetta.
Mais, a-t-il répété, Israël est un "pays souverain", qui "au bout du compte prend ses décisions sur la base de ce qu'il croît être son intérêt national".
Le ministre américain s'est rendu début août à Jérusalem où son plaidoyer pour laisser le temps aux sanctions et aux négociations de produire leur effet a été accueilli fraîchement par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak.
Les Etats-Unis se sont dits prêts à intervenir militairement contre l'Iran en dernier ressort, une fois la voie diplomatique épuisée.
L'Iran continue pour sa part de nier que son programme nucléaire a des visées militaires et affirme ne pas croire à une attaque "stupide" de la part d'Israël.
Israël estime que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique et craint que le programme nucléaire iranien n'entre dans une "zone d'immunité", quand il sera suffisamment protégé pour que des frappes aériennes israéliennes ne le remettent pas en cause.
Israël dispose ainsi de bombes antibunker mais pas aussi puissantes que les bombes américaines, et la "zone d'immunité" serait plus vite atteinte pour eux que pour les Etats-Unis.
Pour le chef d'état-major interarmées américain, le général Martin Dempsey, des frappes israéliennes pourraient "retarder mais pas détruire les capacités nucléaires de l'Iran".