Israël ne conclura aucun accord de trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza sans la libération du soldat israélien Gilad Shalit, a affirmé samedi le Premier ministre Ehud Olmert dans un communiqué.
"La position du Premier ministre est qu'Israël ne parviendra pas à des arrangements sur la question de la trêve avant la libération de Gilad Shalit", a indiqué le communiqué.
"L'ordre des priorités sont la sécurité des habitants du sud (du pays) et la libération de Shalit. Israël investira tous ses efforts pour atteindre ces deux objectifs", ajoute le texte, soulignant que toute "décision sera prise (...) en tenant compte des nouvelles circonstances créées par les élections".
La droite israélienne, tenante d'une ligne dure face au mouvement islamiste Hamas, est pratiquement assurée de former le prochain gouvernement dans la foulée des élections législatives du 10 février.
Le caporal franco-israélien Gilad Shalit a été enlevé en juin 2006 par des groupes armés palestiniens, dont le Hamas, dans une opération de commando menée à la lisière de la bande de Gaza.
"Il n'existe aucun lien entre les deux dossiers" de la libération du soldat et de l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza, a réagi auprès de l'AFP le porte-parole de l'administration du Hamas à Gaza, Taher al-Nounou.
"Les discussions se poursuivent en Egypte avec les Egyptiens. Plusieurs questions sont à l'étude", a-t-il ajouté sans plus de précisions, soulignant: "Il est peu probable qu'une date soit fixée à l'heure actuelle pour l'anonce de la trêve tant que ces questions ne sont pas réglées".
Plus tôt, le Hamas avait accusé Israël d'être revenu sur ses positions concernant la durée d'un éventuel accord de trêve.
Le Hamas dénonce "la marche arrière (d'Israël) concernant la trêve. Ils (les Israéliens) ont demandé une trêve sans limite de temps et non d'un an et demi comme convenu", a affirmé dans un communiqué un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Les récents raids à Gaza menés par Israël et son "obstination sont des obstacles placés par Israël devant les efforts (pour parvenir) à une trêve", a-t-il ajouté, soulignant que son mouvement faisait porter à l'Etat hébreu "la responsabilité des conséquences de cette escalade dangereuse".
Le Hamas avait annoncé jeudi avoir donné son accord pour une trêve de 18 mois dans la bande de Gaza contre la levée du blocus imposé par Israël à ce territoire palestinien. Selon lui, l'Egypte devait annoncer officiellement dans les 48 heures un tel accord.
Mais le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, avait exprimé vendredi à Doha des doutes sur une annonce d'ici dimanche par l'Egypte d'un accord de trêve, faisant part à l'AFP d'une "complication" dans les négociations.
Omar Souleimane, chef des services de renseignement égyptiens et homme clé des négociations, a rencontré plusieurs fois les responsables israéliens et du Hamas pour tenter de mettre en place une trêve à long terme sur Gaza.
L'offensive israélienne dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens. Son objectif était notamment de mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes contre son territoire.
"La position du Premier ministre est qu'Israël ne parviendra pas à des arrangements sur la question de la trêve avant la libération de Gilad Shalit", a indiqué le communiqué.
"L'ordre des priorités sont la sécurité des habitants du sud (du pays) et la libération de Shalit. Israël investira tous ses efforts pour atteindre ces deux objectifs", ajoute le texte, soulignant que toute "décision sera prise (...) en tenant compte des nouvelles circonstances créées par les élections".
La droite israélienne, tenante d'une ligne dure face au mouvement islamiste Hamas, est pratiquement assurée de former le prochain gouvernement dans la foulée des élections législatives du 10 février.
Le caporal franco-israélien Gilad Shalit a été enlevé en juin 2006 par des groupes armés palestiniens, dont le Hamas, dans une opération de commando menée à la lisière de la bande de Gaza.
"Il n'existe aucun lien entre les deux dossiers" de la libération du soldat et de l'ouverture des points de passage de la bande de Gaza, a réagi auprès de l'AFP le porte-parole de l'administration du Hamas à Gaza, Taher al-Nounou.
"Les discussions se poursuivent en Egypte avec les Egyptiens. Plusieurs questions sont à l'étude", a-t-il ajouté sans plus de précisions, soulignant: "Il est peu probable qu'une date soit fixée à l'heure actuelle pour l'anonce de la trêve tant que ces questions ne sont pas réglées".
Plus tôt, le Hamas avait accusé Israël d'être revenu sur ses positions concernant la durée d'un éventuel accord de trêve.
Le Hamas dénonce "la marche arrière (d'Israël) concernant la trêve. Ils (les Israéliens) ont demandé une trêve sans limite de temps et non d'un an et demi comme convenu", a affirmé dans un communiqué un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Les récents raids à Gaza menés par Israël et son "obstination sont des obstacles placés par Israël devant les efforts (pour parvenir) à une trêve", a-t-il ajouté, soulignant que son mouvement faisait porter à l'Etat hébreu "la responsabilité des conséquences de cette escalade dangereuse".
Le Hamas avait annoncé jeudi avoir donné son accord pour une trêve de 18 mois dans la bande de Gaza contre la levée du blocus imposé par Israël à ce territoire palestinien. Selon lui, l'Egypte devait annoncer officiellement dans les 48 heures un tel accord.
Mais le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, avait exprimé vendredi à Doha des doutes sur une annonce d'ici dimanche par l'Egypte d'un accord de trêve, faisant part à l'AFP d'une "complication" dans les négociations.
Omar Souleimane, chef des services de renseignement égyptiens et homme clé des négociations, a rencontré plusieurs fois les responsables israéliens et du Hamas pour tenter de mettre en place une trêve à long terme sur Gaza.
L'offensive israélienne dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens. Son objectif était notamment de mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes contre son territoire.