"Nous cesserons le feu immédiatement si quiconque prend la responsabilité de ce gouvernement [à Gaza], sauf le Hamas", a-t-il affirmé. Pour lui, "le Hamas n'est pas une superpuissance. Nous n'avons pas affaire à la Russie ni aux Etats-Unis. Nous avons affaire à une organisation terroriste qui a pris le contrôle par la force lors d'un putsch militaire [en juin 2007], à l'encontre de toutes les lois internationales".
Quelques heures auparavant, le chef d'état-major adjoint israélien, le général Dan Harel, avait déclaré : "Après l'opération, il ne restera plus aucun bâtiment du Hamas debout à Gaza." "Nous ne sommes qu'au début de la bataille. Le plus dur est encore devant nous et à cela il faut se préparer", avait-il ajouté, selon le site Ynet du quotidien Yédiot Aharonot. Jusque-là, les dirigeants israéliens affirmaient que l'opération "Plomb durci", d'une violence inédite depuis la guerre des Six Jours en 1967, visait à mettre fin aux tirs de roquettes sur le sud du pays depuis la bande de Gaza.
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, s'est entretenue par téléphone avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et plusieurs dirigeants, dont le premier ministre israélien Ehoud Olmert, pour tenter de restaurer un cessez-le feu entre Israël et le Hamas. M. Ban a réitéré son appel à la cessation immédiate des violences à Gaza, qualifiant l'"escalade" actuelle d'"inacceptable" et a exhorté les dirigeants du monde, notamment arabes, à agir rapidement.
345 MORTS, 1 550 BLESSÉS CÔTÉ PALESTINIEN
Lundi, après une série de raids nocturnes, l'aviation israélienne a de nouveau frappé, détruisant notamment le bureau du premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, selon des témoins. Dans la soirée, deux raids menés à Beit Lahya et Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, ont tués douze Palestiniens et en ont blessé trente autres. Un peu plus tôt dans la journée, deux hauts reponsables du groupe radical Djihad islamique ont été tués, selon des sources médicales. Ces derniers décès portent à trois cent quarante-cinq les nombres de palestiniens morts depuis samedi. Cinquante-sept d'entre eux au moins étaient des civils selon l'UNRWA, l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens, qui cite des sources hospitalières. Le nombre de blessés est d'au moins quinze cent cinquante.
"Nous n'avons rien contre les habitants de Gaza mais nous sommes engagés dans une guerre sans merci contre le Hamas et ses alliés", a déclaré lundi le ministre de la défense israélien, Ehoud Barak, à la Knesset. "Eux tirent sur des civils délibérément. (...) Nous ne voulons pas porter atteinte à des femmes, des enfants, des hommes, et nous n'empêchons pas une aide humanitaire", a-t-il dit.
Après deux jours et deux nuits de bombardements, Israël a décrété, lundi matin, "zone militaire fermée" le secteur frontalier longeant la bande de Gaza. Un porte-parole de Tsahal a précisé que les routes de cette zone tampon étaient interdites à la circulation des civils et des journalistes sauf autorisation spéciale de l'armée, et que seuls les habitants des localités israéliennes avaient le droit d'accès à cette zone. Ce genre de mesure prélude, en général, au déclenchement d'opérations terrestres. L'Etat juif a déployé dimanche des blindés le long de la frontière avec le territoire côtier et a rappelé quelque six mille cinq cents réservistes, bien que la ministre des affaires étrangères, Tzipi Livni, ait affirmé sur la chaîne américaine NBC que "l'objectif n'[était] pas de réoccuper Gaza".
200 ROQUETTES TIRÉES SUR ISRAËL EN DEUX JOURS
Lundi après-midi, l'Egypte a entrouvert le point de passage de Rafah, verrouillé la veille après des incidents frontaliers, pour permettre l'acheminement d'aide médicale vers la bande de Gaza, où les hôpitaux ne parviennent pas à faire face à l'afflux de victimes et manquent de matériel, et pour évacuer les blessés palestiniens - mais seulement neuf Palestiniens, certains dans un état grave, ont pu traverser la frontière, pour la première fois depuis le début des raids israéliens. L'Egypte avait accusé dimanche le Hamas d'empêcher des centaines de Palestiniens blessés dans les bombardements de quitter la bande de Gaza. De son côté, le Hamas accuse l'Egypte de complicité avec Israël.
L'opération israélienne n'a pas empêché de nouvelles roquettes de s'abattre lundi sur le sud de ce pays, où un ouvrier arabe a été tué et huit autres civils blessés à Ashkelon, à quelque 13 km de la bande de Gaza. Il s'agit du deuxième civil tué en Israël par les deux cents roquettes et obus de mortier tirés depuis le début des raids aériens, selon l'armée. Ces tirs ont été revendiqués par le Hamas, dont un porte-parole, Faouzi Barhoum, a exhorté les groupes palestiniens à utiliser contre Israël "tous les moyens possibles, dont des attentats-suicides".
Dans plusieurs pays musulmans, des manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et américains et invité leurs dirigeants à répondre plus fermement à l'attaque contre la bande de Gaza. Dans le même temps, les dirigeants internationaux multipliaient les appels à la cessation des hostilités.
Quelques heures auparavant, le chef d'état-major adjoint israélien, le général Dan Harel, avait déclaré : "Après l'opération, il ne restera plus aucun bâtiment du Hamas debout à Gaza." "Nous ne sommes qu'au début de la bataille. Le plus dur est encore devant nous et à cela il faut se préparer", avait-il ajouté, selon le site Ynet du quotidien Yédiot Aharonot. Jusque-là, les dirigeants israéliens affirmaient que l'opération "Plomb durci", d'une violence inédite depuis la guerre des Six Jours en 1967, visait à mettre fin aux tirs de roquettes sur le sud du pays depuis la bande de Gaza.
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, s'est entretenue par téléphone avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et plusieurs dirigeants, dont le premier ministre israélien Ehoud Olmert, pour tenter de restaurer un cessez-le feu entre Israël et le Hamas. M. Ban a réitéré son appel à la cessation immédiate des violences à Gaza, qualifiant l'"escalade" actuelle d'"inacceptable" et a exhorté les dirigeants du monde, notamment arabes, à agir rapidement.
345 MORTS, 1 550 BLESSÉS CÔTÉ PALESTINIEN
Lundi, après une série de raids nocturnes, l'aviation israélienne a de nouveau frappé, détruisant notamment le bureau du premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, selon des témoins. Dans la soirée, deux raids menés à Beit Lahya et Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, ont tués douze Palestiniens et en ont blessé trente autres. Un peu plus tôt dans la journée, deux hauts reponsables du groupe radical Djihad islamique ont été tués, selon des sources médicales. Ces derniers décès portent à trois cent quarante-cinq les nombres de palestiniens morts depuis samedi. Cinquante-sept d'entre eux au moins étaient des civils selon l'UNRWA, l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens, qui cite des sources hospitalières. Le nombre de blessés est d'au moins quinze cent cinquante.
"Nous n'avons rien contre les habitants de Gaza mais nous sommes engagés dans une guerre sans merci contre le Hamas et ses alliés", a déclaré lundi le ministre de la défense israélien, Ehoud Barak, à la Knesset. "Eux tirent sur des civils délibérément. (...) Nous ne voulons pas porter atteinte à des femmes, des enfants, des hommes, et nous n'empêchons pas une aide humanitaire", a-t-il dit.
Après deux jours et deux nuits de bombardements, Israël a décrété, lundi matin, "zone militaire fermée" le secteur frontalier longeant la bande de Gaza. Un porte-parole de Tsahal a précisé que les routes de cette zone tampon étaient interdites à la circulation des civils et des journalistes sauf autorisation spéciale de l'armée, et que seuls les habitants des localités israéliennes avaient le droit d'accès à cette zone. Ce genre de mesure prélude, en général, au déclenchement d'opérations terrestres. L'Etat juif a déployé dimanche des blindés le long de la frontière avec le territoire côtier et a rappelé quelque six mille cinq cents réservistes, bien que la ministre des affaires étrangères, Tzipi Livni, ait affirmé sur la chaîne américaine NBC que "l'objectif n'[était] pas de réoccuper Gaza".
200 ROQUETTES TIRÉES SUR ISRAËL EN DEUX JOURS
Lundi après-midi, l'Egypte a entrouvert le point de passage de Rafah, verrouillé la veille après des incidents frontaliers, pour permettre l'acheminement d'aide médicale vers la bande de Gaza, où les hôpitaux ne parviennent pas à faire face à l'afflux de victimes et manquent de matériel, et pour évacuer les blessés palestiniens - mais seulement neuf Palestiniens, certains dans un état grave, ont pu traverser la frontière, pour la première fois depuis le début des raids israéliens. L'Egypte avait accusé dimanche le Hamas d'empêcher des centaines de Palestiniens blessés dans les bombardements de quitter la bande de Gaza. De son côté, le Hamas accuse l'Egypte de complicité avec Israël.
L'opération israélienne n'a pas empêché de nouvelles roquettes de s'abattre lundi sur le sud de ce pays, où un ouvrier arabe a été tué et huit autres civils blessés à Ashkelon, à quelque 13 km de la bande de Gaza. Il s'agit du deuxième civil tué en Israël par les deux cents roquettes et obus de mortier tirés depuis le début des raids aériens, selon l'armée. Ces tirs ont été revendiqués par le Hamas, dont un porte-parole, Faouzi Barhoum, a exhorté les groupes palestiniens à utiliser contre Israël "tous les moyens possibles, dont des attentats-suicides".
Dans plusieurs pays musulmans, des manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et américains et invité leurs dirigeants à répondre plus fermement à l'attaque contre la bande de Gaza. Dans le même temps, les dirigeants internationaux multipliaient les appels à la cessation des hostilités.