Hillary Clinton et Shimon Peres
Arrivée mardi soir de Charm el-Cheikh (Egypte), Mme Clinton a commencé une journée marathon dans la Ville sainte, au coeur du conflit israélo-palestinien, par une rencontre avec le président israélien Shimon Pérès.
Les protagonistes israélien et palestinien sont "sérieux dans leur volonté de conclure un accord", a assuré la secrétaire d'Etat à l'issue de l'entrevue.
"Ils entrent dans le vif du sujet et ont commencé à aborder les questions clé dans des discussions en face à face", a-t-elle dit au lendemain de pourparlers trilatéraux à Charm el-Cheikh.
"Ils sont les dirigeants que les Etats-Unis soutiendront pour prendre les décisions difficiles", a ajouté Mme Clinton en référence à MM. Netanyahu et Abbas.
"Hier, à Charm el-Cheikh, c'était un début. Tâchons de faire ce qui peut être accompli. Il faut être sérieux pour trouver la paix, les dangers sont sérieux. Cela peut et doit être accompli", a pour sa part insisté M. Peres.
Les rencontres de Charm el-Cheikh ont donné lieu à "des discussions sérieuses sur des questions de fond", a déclaré mardi l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell qui accompagne la secrétaire d'Etat, mais sans faire état de progrès tangible.
Parmi les questions clé du conflit figurent les frontières d'un futur Etat palestinien, la sécurité d'Israël, le sort des réfugiés palestiniens, le statut de Jérusalem ou encore la colonisation juive.
Ce dernier contentieux est le plus pressant en raison de l'approche de la fin du gel partiel israélien sur la construction en Cisjordanie occupée à la fin du mois.
Les dirigeants israéliens ont affirmé qu'ils ne voulaient pas prolonger ce moratoire, tandis que les Palestiniens menacent de quitter les négociations si les chantiers reprennent.
Les Etats-Unis estiment que la prolongation du gel de la colonisation serait "logique".
Mme Clinton doit s'entretenir mercredi avec les ministres israéliens des Affaires étrangères et de la Défense, Avigdor Lierberman et Ehud Barak -le premier très sceptique quant au processus en cours- ainsi que le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
La chef de la diplomatie américaine verra ensuite le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans l'après-midi avant une nouvelle session de négociations trilatérale dans la résidence de ce dernier avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
C'est la première fois depuis l'arrivée au pouvoir du chef de la droite israélienne en avril 2009, que le président de l'Autorité palestinienne se rend à Jérusalem.
Les négociations de paix directes, suspendues depuis la dernière guerre à Gaza (décembre 2008-janvier 2009), ont été relancées le 2 septembre à Washington. MM. Netanyahu et Abbas sont convenus de se rencontrer tous les quinze jours.
A Washington, le département d'Etat a exhorté les deux parties à "trouver des compromis sur des sujets sensibles".
Selon la télévision publique israélienne, le Premier ministre israélien envisage se rendre dimanche à Washington pour rencontrer de hauts responsables américains.
Ces négociations se déroulent sur fond de regain de violence dans la bande de Gaza. Depuis dimanche, huit engins explosifs au total ont été tirés de Gaza contre Israël, sans faire ni victime ni dégâts, selon l'armée israélienne.
Des échanges de tirs près de la frontière entre Israël et Gaza ont fait trois morts et plusieurs blessés palestiniens depuis dimanche soir. L'armée israélienne a reconnu avoir tué par erreur un nonagénaire et un adolescent lors d'un de ces accrochages
Les protagonistes israélien et palestinien sont "sérieux dans leur volonté de conclure un accord", a assuré la secrétaire d'Etat à l'issue de l'entrevue.
"Ils entrent dans le vif du sujet et ont commencé à aborder les questions clé dans des discussions en face à face", a-t-elle dit au lendemain de pourparlers trilatéraux à Charm el-Cheikh.
"Ils sont les dirigeants que les Etats-Unis soutiendront pour prendre les décisions difficiles", a ajouté Mme Clinton en référence à MM. Netanyahu et Abbas.
"Hier, à Charm el-Cheikh, c'était un début. Tâchons de faire ce qui peut être accompli. Il faut être sérieux pour trouver la paix, les dangers sont sérieux. Cela peut et doit être accompli", a pour sa part insisté M. Peres.
Les rencontres de Charm el-Cheikh ont donné lieu à "des discussions sérieuses sur des questions de fond", a déclaré mardi l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell qui accompagne la secrétaire d'Etat, mais sans faire état de progrès tangible.
Parmi les questions clé du conflit figurent les frontières d'un futur Etat palestinien, la sécurité d'Israël, le sort des réfugiés palestiniens, le statut de Jérusalem ou encore la colonisation juive.
Ce dernier contentieux est le plus pressant en raison de l'approche de la fin du gel partiel israélien sur la construction en Cisjordanie occupée à la fin du mois.
Les dirigeants israéliens ont affirmé qu'ils ne voulaient pas prolonger ce moratoire, tandis que les Palestiniens menacent de quitter les négociations si les chantiers reprennent.
Les Etats-Unis estiment que la prolongation du gel de la colonisation serait "logique".
Mme Clinton doit s'entretenir mercredi avec les ministres israéliens des Affaires étrangères et de la Défense, Avigdor Lierberman et Ehud Barak -le premier très sceptique quant au processus en cours- ainsi que le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
La chef de la diplomatie américaine verra ensuite le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans l'après-midi avant une nouvelle session de négociations trilatérale dans la résidence de ce dernier avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
C'est la première fois depuis l'arrivée au pouvoir du chef de la droite israélienne en avril 2009, que le président de l'Autorité palestinienne se rend à Jérusalem.
Les négociations de paix directes, suspendues depuis la dernière guerre à Gaza (décembre 2008-janvier 2009), ont été relancées le 2 septembre à Washington. MM. Netanyahu et Abbas sont convenus de se rencontrer tous les quinze jours.
A Washington, le département d'Etat a exhorté les deux parties à "trouver des compromis sur des sujets sensibles".
Selon la télévision publique israélienne, le Premier ministre israélien envisage se rendre dimanche à Washington pour rencontrer de hauts responsables américains.
Ces négociations se déroulent sur fond de regain de violence dans la bande de Gaza. Depuis dimanche, huit engins explosifs au total ont été tirés de Gaza contre Israël, sans faire ni victime ni dégâts, selon l'armée israélienne.
Des échanges de tirs près de la frontière entre Israël et Gaza ont fait trois morts et plusieurs blessés palestiniens depuis dimanche soir. L'armée israélienne a reconnu avoir tué par erreur un nonagénaire et un adolescent lors d'un de ces accrochages