George Mitchell et Mahmoud Abbas
"Nous étions d'emblée favorables à des discussions de paix sans préalables. L'objectif est de commencer dans les jours à venir, au plus tard la semaine prochaine", a déclaré dimanche le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon.
"C'est un développement positif. Les Arabes aussi veulent sortir de l'impasse", a-t-il ajouté, au lendemain du feu vert de la Ligue arabe à ces pourparlers indirects, dits "de proximité", sous l'égide des Etats-Unis.
"Les problèmes sont loin d'être réglés. Mais, du moins, les négociations vont commencer", s'est félicité le chef de l'Etat hébreu Shimon Peres.
Les négociations doivent durer quatre mois.
"Nous sommes prêts à coopérer avec les Etats-Unis pour que les négociations avancent. Nous n'avons pas de divergences avec l'administration américaine. Nous avons des divergences avec le gouvernement israélien", a souligné le président palestinien Mahmoud Abbas, actuellement à l'étranger, dans une interview au quotidien palestinien Al-Ayyam.
"C'est un test pour la crédibilité de l'administration américaine et le sérieux d'Israël", a déclaré à l'AFP son porte-parole Nabil Abou Roudeina.
Le principal médiateur, l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, est attendu dans la région "vers la fin de la semaine", selon Washington.
M. Mitchell rencontrera le président Abbas vendredi à Ramallah (Cisjordanie), a précisé dimanche le négociateur palestinien Saëb Erakat. Le comité exécutif de l'OLP se réunira le lendemain pour entériner la reprise des discussions.
En attendant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend lundi en Egypte pour demander au président Hosni Moubarak de presser M. Abbas "d'aller de l'avant", selon une source officielle israélienne.
Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, les pourparlers indirects -sous forme de navettes de M. Mitchell entre Jérusalem, Ramallah et Washington- "devraient aboutir dans quelques semaines à des réunions triangulaires".
Ils porteraient sur les questions clefs comme le tracé des frontières, le statut de Jérusalem, la colonisation juive ou le droit au retour des réfugiés palestiniens, d'après les médias.
Toutefois, peu d'analystes accordent la moindre chance à ces discussions.
Israël se refuse catégoriquement à stopper la colonisation à Jérusalem-Est, dont l'annexion par Israël en 1967 n'est pas reconnue par la communauté internationale, un gel toujours exigé par les Palestiniens.
La dernière tentative américaine de relancer le dialogue, en mars, a d'ailleurs échoué en raison de l'annonce d'un projet controversé de construire 1.600 nouveaux logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est.
Selon un responsable de la Ligue arabe, la garantie essentielle donnée par Washington aux Palestiniens pour qu'ils participent aux pourparlers indirects avec Israël est l'arrêt de ce projet.
Le négociateur palestinien Saeb Erakat avait mis en garde samedi contre une relance du projet: "S'ils construisent un seul des 1.600 logements, nous n'irons pas aux pourparlers", avait-il averti.
Toutefois, plusieurs ministres israéliens ont répété dimanche que le gouvernement de droite de M. Netanyahu continuerait de bâtir à Jérusalem-Est, estimant que la menace de M. Erakat augurait mal des discussions à venir.
"Sur le terrain, on n'empêchera pas la vie de continuer, car c'est une question de principe, voire de morale, qui est en jeu", a assuré dimanche M. Ayalon, un "faucon" du gouvernement, à propos de Jérusalem.
"C'est un développement positif. Les Arabes aussi veulent sortir de l'impasse", a-t-il ajouté, au lendemain du feu vert de la Ligue arabe à ces pourparlers indirects, dits "de proximité", sous l'égide des Etats-Unis.
"Les problèmes sont loin d'être réglés. Mais, du moins, les négociations vont commencer", s'est félicité le chef de l'Etat hébreu Shimon Peres.
Les négociations doivent durer quatre mois.
"Nous sommes prêts à coopérer avec les Etats-Unis pour que les négociations avancent. Nous n'avons pas de divergences avec l'administration américaine. Nous avons des divergences avec le gouvernement israélien", a souligné le président palestinien Mahmoud Abbas, actuellement à l'étranger, dans une interview au quotidien palestinien Al-Ayyam.
"C'est un test pour la crédibilité de l'administration américaine et le sérieux d'Israël", a déclaré à l'AFP son porte-parole Nabil Abou Roudeina.
Le principal médiateur, l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, est attendu dans la région "vers la fin de la semaine", selon Washington.
M. Mitchell rencontrera le président Abbas vendredi à Ramallah (Cisjordanie), a précisé dimanche le négociateur palestinien Saëb Erakat. Le comité exécutif de l'OLP se réunira le lendemain pour entériner la reprise des discussions.
En attendant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend lundi en Egypte pour demander au président Hosni Moubarak de presser M. Abbas "d'aller de l'avant", selon une source officielle israélienne.
Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, les pourparlers indirects -sous forme de navettes de M. Mitchell entre Jérusalem, Ramallah et Washington- "devraient aboutir dans quelques semaines à des réunions triangulaires".
Ils porteraient sur les questions clefs comme le tracé des frontières, le statut de Jérusalem, la colonisation juive ou le droit au retour des réfugiés palestiniens, d'après les médias.
Toutefois, peu d'analystes accordent la moindre chance à ces discussions.
Israël se refuse catégoriquement à stopper la colonisation à Jérusalem-Est, dont l'annexion par Israël en 1967 n'est pas reconnue par la communauté internationale, un gel toujours exigé par les Palestiniens.
La dernière tentative américaine de relancer le dialogue, en mars, a d'ailleurs échoué en raison de l'annonce d'un projet controversé de construire 1.600 nouveaux logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est.
Selon un responsable de la Ligue arabe, la garantie essentielle donnée par Washington aux Palestiniens pour qu'ils participent aux pourparlers indirects avec Israël est l'arrêt de ce projet.
Le négociateur palestinien Saeb Erakat avait mis en garde samedi contre une relance du projet: "S'ils construisent un seul des 1.600 logements, nous n'irons pas aux pourparlers", avait-il averti.
Toutefois, plusieurs ministres israéliens ont répété dimanche que le gouvernement de droite de M. Netanyahu continuerait de bâtir à Jérusalem-Est, estimant que la menace de M. Erakat augurait mal des discussions à venir.
"Sur le terrain, on n'empêchera pas la vie de continuer, car c'est une question de principe, voire de morale, qui est en jeu", a assuré dimanche M. Ayalon, un "faucon" du gouvernement, à propos de Jérusalem.