L'ex-Cavaliere a été condamné définitivement en août dernier à quatre ans de prison dont trois amnistiés pour fraude fiscale (procès Mediaset). Ses avocats avaient demandé la semaine passée qu'il bénéficie du régime des TIG plutôt qu'être assigné à domicile, ce qui lui donne beaucoup plus de liberté de mouvement.
Aucune précision n'a pu être obtenue dans l'immédiat sur les modalités selon lesquelles ces TIG seront organisés.
En raison de son âge, 77 ans et du fait qu'il ne s'agit pas d'un crime de sang, M. Berlusconi ne risquait pas la prison mais l'assignation à domicile est très contraignante. Elle aurait limité fortement ses déplacements et obligé à signer régulièrement au commissariat de police.
Jusqu'ici courait l'hypothèse d'une affectation à un centre pour personnes âgées dépendantes, ce qui avait inspiré une cruelle vignette au dessinateur Giannelli en une du Corriere della Sera. On y voyait une troupe de vieillards cacochymes lancer: "et si on organisait une soirée élégante?", allusion au terme employé par Berlusconi pour désigner ses torrides soirées "bunga bunga" dans sa villa d'Arcore, près de Milan.
Selon la Stampa, les avocats de l'ex-Cavaliere avaient présenté une solution inédite : le magnat des médias serait lui-même le mécène d'un centre, qu'il créerait justement à Arcore, à destination de personnes handicapées, à qui il pourrait offrir de "nouveaux stimuli".
M. Berlusconi tient beaucoup à ne pas perdre la face et à participer activement à la campagne de son parti Forza Italia (centre droit) pour les élections européennes du 25 mai, alors que cette formation est en perte de vitesse.
Aucune précision n'a pu être obtenue dans l'immédiat sur les modalités selon lesquelles ces TIG seront organisés.
En raison de son âge, 77 ans et du fait qu'il ne s'agit pas d'un crime de sang, M. Berlusconi ne risquait pas la prison mais l'assignation à domicile est très contraignante. Elle aurait limité fortement ses déplacements et obligé à signer régulièrement au commissariat de police.
Jusqu'ici courait l'hypothèse d'une affectation à un centre pour personnes âgées dépendantes, ce qui avait inspiré une cruelle vignette au dessinateur Giannelli en une du Corriere della Sera. On y voyait une troupe de vieillards cacochymes lancer: "et si on organisait une soirée élégante?", allusion au terme employé par Berlusconi pour désigner ses torrides soirées "bunga bunga" dans sa villa d'Arcore, près de Milan.
Selon la Stampa, les avocats de l'ex-Cavaliere avaient présenté une solution inédite : le magnat des médias serait lui-même le mécène d'un centre, qu'il créerait justement à Arcore, à destination de personnes handicapées, à qui il pourrait offrir de "nouveaux stimuli".
M. Berlusconi tient beaucoup à ne pas perdre la face et à participer activement à la campagne de son parti Forza Italia (centre droit) pour les élections européennes du 25 mai, alors que cette formation est en perte de vitesse.