Après que la famille d'Eluana a obtenu de la justice l'autorisation de la laisser mourir, les médecins ont cessé vendredi dernier de l'alimenter et de l'hydrater pour ne plus lui administrer que des sédatifs destinés à lui épargner des souffrances.
Le cas de la jeune femme de 38 ans divise profondément l'Italie.
L'opposition de gauche accuse le gouvernement d'utiliser ce cas qui émeut les Italiens pour tenter de remettre en cause l'indépendance de la Justice soutenue par la Présidence de la République.
Le président Georgio Napolitano a refusé vendredi de signer un décret-loi que lui présentait le gouvernement pour exiger la reprise de l'alimentation d'Eluana. Il estimait ce texte "inconstitutionnel" et violant les prérogatives des tribunaux qui avaient déjà tranché définitivement en accordant à la famille de la jeune femme l'autorisation de la laisser mourir.
La puissante église catholique italienne et le Vatican ont jeté tout leur poids dans la bataille pour faire alimenter Eluana au nom du "respect de la vie de sa conception à sa fin naturelle".
Au Parlement, une course contre la montre s'est engagée pour faire voter d'ici mercredi ou jeudi par le Sénat, puis la Chambre des députés, la loi qui interdira aux médecins de suspendre l'alimentation d'Eluana.
Le gouvernement disposant d'une confortable majorité dans les deux chambres a toutes les chances de faire adopter son texte.
Cette hâte, sans précédent dans l'histoire parlementaire italienne, est justifiée par Silvio Berlusconi par son souhait de "ne pas être accusé de non-assistance à personne en danger" et par ce qu'il estime être la volonté d'une majorité des Italiens.
Selon un sondage publié dimanche par le Corriere della Sera, l'Italie est divisée à égalité entre ceux qui pensent qu'il faut maintenir l'alimentation (47%) et ceux qui y sont opposés, 6% n'ayant pas exprimé d'opinion.
Un sondage de la chaîne d'information en continu Sky TG-24 affirme en revanche que 62% des Italiens sont opposés à une loi contraignant une personne dans le coma à être alimentée de manière artificielle.
Selon ses médecins, Eluana se trouvait lundi dans un "état stable".
Plusieurs spécialistes ciés par la presse italienne estiment que si l'alimentation d'Eluana ne reprend pas dans les jours qui viennent, un point de non-retour aura été atteint qui ne permettra plus de la maintenir en vie.
Son neurologue personnel a cependant estimé lundi dans le Corriere que son espérance de vie pourrait être de 12 à 14 jours à partir de l'arrêt de l'alimentation, ce qui situerait sa mort entre le mardi 17 et le jeudi 19 février.
La région Frioul-Vénétie Julienne, où se trouve la clinique qui a accepté de recevoir Eluana, a diligenté lundi une inspection de l'établissement situé dans la ville de Udine (nord-est).
Le président de la région Renzo Tondo est à la recherche d'anomalies qui lui permettraient de reprendre l'administration directe de la clinique pour faire rétablir l'alimentation de la jeune femme.
L'Eglise catholique a lancé des appels à la prière pour "sauver Eluana", tandis qu'à l'opposé, les partisans de l'euthanasie multipliaient les manifestations et les sit-in de solidarité avec sa famille
Le cas de la jeune femme de 38 ans divise profondément l'Italie.
L'opposition de gauche accuse le gouvernement d'utiliser ce cas qui émeut les Italiens pour tenter de remettre en cause l'indépendance de la Justice soutenue par la Présidence de la République.
Le président Georgio Napolitano a refusé vendredi de signer un décret-loi que lui présentait le gouvernement pour exiger la reprise de l'alimentation d'Eluana. Il estimait ce texte "inconstitutionnel" et violant les prérogatives des tribunaux qui avaient déjà tranché définitivement en accordant à la famille de la jeune femme l'autorisation de la laisser mourir.
La puissante église catholique italienne et le Vatican ont jeté tout leur poids dans la bataille pour faire alimenter Eluana au nom du "respect de la vie de sa conception à sa fin naturelle".
Au Parlement, une course contre la montre s'est engagée pour faire voter d'ici mercredi ou jeudi par le Sénat, puis la Chambre des députés, la loi qui interdira aux médecins de suspendre l'alimentation d'Eluana.
Le gouvernement disposant d'une confortable majorité dans les deux chambres a toutes les chances de faire adopter son texte.
Cette hâte, sans précédent dans l'histoire parlementaire italienne, est justifiée par Silvio Berlusconi par son souhait de "ne pas être accusé de non-assistance à personne en danger" et par ce qu'il estime être la volonté d'une majorité des Italiens.
Selon un sondage publié dimanche par le Corriere della Sera, l'Italie est divisée à égalité entre ceux qui pensent qu'il faut maintenir l'alimentation (47%) et ceux qui y sont opposés, 6% n'ayant pas exprimé d'opinion.
Un sondage de la chaîne d'information en continu Sky TG-24 affirme en revanche que 62% des Italiens sont opposés à une loi contraignant une personne dans le coma à être alimentée de manière artificielle.
Selon ses médecins, Eluana se trouvait lundi dans un "état stable".
Plusieurs spécialistes ciés par la presse italienne estiment que si l'alimentation d'Eluana ne reprend pas dans les jours qui viennent, un point de non-retour aura été atteint qui ne permettra plus de la maintenir en vie.
Son neurologue personnel a cependant estimé lundi dans le Corriere que son espérance de vie pourrait être de 12 à 14 jours à partir de l'arrêt de l'alimentation, ce qui situerait sa mort entre le mardi 17 et le jeudi 19 février.
La région Frioul-Vénétie Julienne, où se trouve la clinique qui a accepté de recevoir Eluana, a diligenté lundi une inspection de l'établissement situé dans la ville de Udine (nord-est).
Le président de la région Renzo Tondo est à la recherche d'anomalies qui lui permettraient de reprendre l'administration directe de la clinique pour faire rétablir l'alimentation de la jeune femme.
L'Eglise catholique a lancé des appels à la prière pour "sauver Eluana", tandis qu'à l'opposé, les partisans de l'euthanasie multipliaient les manifestations et les sit-in de solidarité avec sa famille