L'ingénieur Jeremy Doig a expliqué à huis clos le fonctionnement de Google Video, en démontrant que les contrôles sont effectués aux Etats-Unis et que la vidéo a été retirée dès qu'il a été signalé à Google que son contenu était inapproprié, a indiqué à l'AFP l'avocat de Google Giuliano Pisapia.
"Il n'était pas là comme consultant mais a témoigné sous le sceau du serment", a souligné l'avocat, estimant que l'ingénieur a "démontré que Google n'a commis aucun délit pénal".
L'avocat a cité quatre éléments développés par le témoin: le fait que le traitement des données soit effectué aux Etats-Unis, "ce qui pose le problème de savoir quelle législation appliquer", les contrôles faits "en mosaïque en se concentrant sur des images avec du sang ou des contenus pornographiques". Le témoin a aussi souligné, selon l'avocat, que les contrôles étaient menés "volontairement par Google, aucune loi ne l'obligeant à le faire".
Président du conseil d'administration de Google Italie au moment des faits, David Drummond, un membre de ce conseil, George De Los Reyes, Peter Fleischer, responsable chargé de la protection de la vie privée et Arvind Desikan, responsable de projet vidéo, sont accusés dans ce procès de complicité de diffamation et d'atteinte à la vie privée.
Ils risquent jusqu'à trois ans de prison.
La vidéo diffusée en septembre 2006 sur Google Video montrait un adolescent handicapé subissant des brimades de la part de quatre élèves d'un lycée technique de Turin (nord) et avait provoqué un scandale en Italie.
"Il n'était pas là comme consultant mais a témoigné sous le sceau du serment", a souligné l'avocat, estimant que l'ingénieur a "démontré que Google n'a commis aucun délit pénal".
L'avocat a cité quatre éléments développés par le témoin: le fait que le traitement des données soit effectué aux Etats-Unis, "ce qui pose le problème de savoir quelle législation appliquer", les contrôles faits "en mosaïque en se concentrant sur des images avec du sang ou des contenus pornographiques". Le témoin a aussi souligné, selon l'avocat, que les contrôles étaient menés "volontairement par Google, aucune loi ne l'obligeant à le faire".
Président du conseil d'administration de Google Italie au moment des faits, David Drummond, un membre de ce conseil, George De Los Reyes, Peter Fleischer, responsable chargé de la protection de la vie privée et Arvind Desikan, responsable de projet vidéo, sont accusés dans ce procès de complicité de diffamation et d'atteinte à la vie privée.
Ils risquent jusqu'à trois ans de prison.
La vidéo diffusée en septembre 2006 sur Google Video montrait un adolescent handicapé subissant des brimades de la part de quatre élèves d'un lycée technique de Turin (nord) et avait provoqué un scandale en Italie.