Grand ordonnateur des Jeux d'hiver organisés pour la première fois en Russie, Vladimir Poutine veut faire de ce rendez-vous planétaire une vitrine du pays, sept ans après avoir mis tout son poids dans la balance pour accueillir cette prestigieuse compétition.
Ces Jeux les plus chers de l'histoire (50 milliards de dollars, 37 millions d'euros) constituent le plus grand événement international en Russie depuis la chute de l'URSS en 1991. Ils débutent sur fond d'inquiétudes sur la sécurité, sur des soupçons de corruption et sur une controverse liée à une loi russe "anti-gay".
Au lendemain des premières épreuves sportives et après les entraînements vendredi de la descente de ski hommes et femmes dans la montagne de Rosa Khoutor, la cérémonie d'ouverture s'ouvrira à 20H14 heure locale (16H14 GMT), symbolisant l'année en cours, dans le stade Fisht flambant neuf construit au bord de la mer Noire.
La présence de plus de 40 dignitaires du monde entier autour du président Poutine pendant le show rendra d'autant plus criante l'absence de certains dirigeants occidentaux.
Sécurité: "un énorme enjeu", selon Obama
Parmi les hôtes les plus en vue figurent le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le président chinois Xi Jinping, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et le chef de l'Etat ukrainien Viktor Ianoukovitch, qui a fait le déplacement en dépit d'une grave crise politique dans son pays.
La venue de ces hauts dirigeants va donner lieu en marge des Jeux à un ballet diplomatique et des rencontres bilatérales que la Russie compte mettre à profit pour renforcer les liens avec d'importants alliés.
Cependant, le président américain Barack Obama et plusieurs dirigeants européens parmi lesquels les présidents français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, ne viendront pas à Sotchi. Une absence interprétée par certains comme une volonté de marquer sa désapprobation envers la Russie après l'adoption en juin dernier d'une loi réprimant la "propagande" homosexuelle devant mineurs, stigmatisant les gays.
Barack Obama a expliqué jeudi qu'il avait nommé des athlètes homosexuels comme membres de la délégation américaine assistant à la cérémonie d'ouverture pour montrer que les Etats-Unis refusaient de "se plier à la discrimination".
Vendredi, le moteur de recherche Google célèbre l'ouverture des JO de Sotchi en affichant sur sa page d'accueil un logo aux couleurs du drapeau arc-en-ciel de la communauté gay et un extrait de la Charte olympique encourageant "la pratique du sport sans discrimination d'aucune sorte".
Face aux critiques, M. Poutine a assuré que tout le monde se sentirait bien aux Jeux de Sotchi et que les autorités feraient tout leur possible pour assurer la sécurité de cet événement organisé à quelques centaines de kilomètres des républiques instables du Caucase russe.
Les préoccupations sur la sécurité ont été relancées après les deux attentats meurtriers fin décembre à Volgograd, à 700 km de Sotchi.
"Les Russes font face à un énorme enjeu qui est de prévenir toute sorte d'acte terroriste ou de violence sur les lieux (des JO). Ils ont investi beaucoup de ressources à cet effet", a ajouté Barack Obama dans une interview à la chaîne NBC.
"Petits contretemps ici ou là"
Le producteur de la cérémonie d'ouverture des Jeux, Konstantin Ernst, a déclaré vendredi que le show serait une "carte de visite" de la Russie et "un voyage dans les profondeurs de notre histoire".
Les spectateurs revivront la Russie médiévale, l'Empire, et le XXe siècle pendant deux heures et demie.
M. Ernst a aussi révélé la participation en avant-première du groupe russe d'électro-pop t.A.T.u., formé par deux chanteuses connues pour leurs mises en scènes et vidéos à connotation lesbienne.
Bien que les deux femmes se déclarent hétérosexuelles, leur présence pourrait être interprétée comme un pied-de-nez de la Russie dans la controverse sur la loi "anti-gay".
Ces derniers jours ont également été marqués par des critiques concernant des constructions pas complètement achevées, en particulier des logements pour des professionnels des médias.
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a reconnu vendredi qu'"il y avait des petits contretemps ici ou là", mais que les problèmes étaient en voie de règlement.
Et ce (vendredi) soir, "nous allons avoir une superbe cérémonie d'ouverture pour de superbes jeux Olympiques", a-t-il prédit.
Ces Jeux les plus chers de l'histoire (50 milliards de dollars, 37 millions d'euros) constituent le plus grand événement international en Russie depuis la chute de l'URSS en 1991. Ils débutent sur fond d'inquiétudes sur la sécurité, sur des soupçons de corruption et sur une controverse liée à une loi russe "anti-gay".
Au lendemain des premières épreuves sportives et après les entraînements vendredi de la descente de ski hommes et femmes dans la montagne de Rosa Khoutor, la cérémonie d'ouverture s'ouvrira à 20H14 heure locale (16H14 GMT), symbolisant l'année en cours, dans le stade Fisht flambant neuf construit au bord de la mer Noire.
La présence de plus de 40 dignitaires du monde entier autour du président Poutine pendant le show rendra d'autant plus criante l'absence de certains dirigeants occidentaux.
Sécurité: "un énorme enjeu", selon Obama
Parmi les hôtes les plus en vue figurent le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le président chinois Xi Jinping, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et le chef de l'Etat ukrainien Viktor Ianoukovitch, qui a fait le déplacement en dépit d'une grave crise politique dans son pays.
La venue de ces hauts dirigeants va donner lieu en marge des Jeux à un ballet diplomatique et des rencontres bilatérales que la Russie compte mettre à profit pour renforcer les liens avec d'importants alliés.
Cependant, le président américain Barack Obama et plusieurs dirigeants européens parmi lesquels les présidents français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, ne viendront pas à Sotchi. Une absence interprétée par certains comme une volonté de marquer sa désapprobation envers la Russie après l'adoption en juin dernier d'une loi réprimant la "propagande" homosexuelle devant mineurs, stigmatisant les gays.
Barack Obama a expliqué jeudi qu'il avait nommé des athlètes homosexuels comme membres de la délégation américaine assistant à la cérémonie d'ouverture pour montrer que les Etats-Unis refusaient de "se plier à la discrimination".
Vendredi, le moteur de recherche Google célèbre l'ouverture des JO de Sotchi en affichant sur sa page d'accueil un logo aux couleurs du drapeau arc-en-ciel de la communauté gay et un extrait de la Charte olympique encourageant "la pratique du sport sans discrimination d'aucune sorte".
Face aux critiques, M. Poutine a assuré que tout le monde se sentirait bien aux Jeux de Sotchi et que les autorités feraient tout leur possible pour assurer la sécurité de cet événement organisé à quelques centaines de kilomètres des républiques instables du Caucase russe.
Les préoccupations sur la sécurité ont été relancées après les deux attentats meurtriers fin décembre à Volgograd, à 700 km de Sotchi.
"Les Russes font face à un énorme enjeu qui est de prévenir toute sorte d'acte terroriste ou de violence sur les lieux (des JO). Ils ont investi beaucoup de ressources à cet effet", a ajouté Barack Obama dans une interview à la chaîne NBC.
"Petits contretemps ici ou là"
Le producteur de la cérémonie d'ouverture des Jeux, Konstantin Ernst, a déclaré vendredi que le show serait une "carte de visite" de la Russie et "un voyage dans les profondeurs de notre histoire".
Les spectateurs revivront la Russie médiévale, l'Empire, et le XXe siècle pendant deux heures et demie.
M. Ernst a aussi révélé la participation en avant-première du groupe russe d'électro-pop t.A.T.u., formé par deux chanteuses connues pour leurs mises en scènes et vidéos à connotation lesbienne.
Bien que les deux femmes se déclarent hétérosexuelles, leur présence pourrait être interprétée comme un pied-de-nez de la Russie dans la controverse sur la loi "anti-gay".
Ces derniers jours ont également été marqués par des critiques concernant des constructions pas complètement achevées, en particulier des logements pour des professionnels des médias.
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a reconnu vendredi qu'"il y avait des petits contretemps ici ou là", mais que les problèmes étaient en voie de règlement.
Et ce (vendredi) soir, "nous allons avoir une superbe cérémonie d'ouverture pour de superbes jeux Olympiques", a-t-il prédit.