Au lendemain d'une cérémonie d'ouverture colorée et festive comme l'avait promis le Brésil, la chasse est officiellement lancée: la France peut enfin partir en quête d'un nouveau record après celui établi en 2008 à Pékin avec 41 médailles. L'exploit semble ardu, mais pas impossible.
En attendant l'entrée en lice des Dieux du Stade et du Jamaïcain Bolt, attendus la semaine prochaine, les yeux du Christ du Corcovado vont se tourner du côté de la piscine de Barra, un endroit où les Bleus ont peu de chances de briller dès samedi.
A la veille de l'entrée en lice de Michael Phelps et ses 22 médailles olympiques, le roi du jour pourrait être le Sud-coréen Park Tae-hwan, champion olympique à Londres en 2012, et... bon client des gendarmes antidopage. Un début teinté d'ironie pour le Comité international olympique (CIO) qui, après avoir soldé avec peine le dossier du dopage d'Etat russe, aurait certainement préféré un nageur moins polémique pour ouvrir la semaine.
C'est en effet un jeune homme contrôlé positif aux stéroïdes en 2014 et suspendu 18 mois qui va tenter de chercher sa cinquième médaille olympique, sur 400 m. De quoi certainement relancer la polémique sur le traitement du dossier russe.
Côté français, la moisson de médailles espérée pourrait débuter elle du côté de Copacabana dès samedi, pour le cyclisme sur route, avec un "grupetto" tricolore conquérant.
- Bardet, Froome ou Valverde ? -
Romain Bardet, deuxième du Tour de France 2016, Alexis Vuillermoz, vainqueur sur ces mêmes routes cariocas du test event des JO en août 2015, Julian Alaphilippe, tout proche d'une victoire d'étape lors de la Grande Boucle, ou encore Warren Barguil: les quatre mousquetaires du peloton tricolore ont tous le potentiel pour briller sur un parcours brésilien casse-pattes.
Mais la concurrence sera rude sur les 237,5 km du parcours, avec un certain Chris Froome, triple vainqueur du Tour, qui pourrait viser une première médaille d'or avant de signer le doublé sur contre-la-montre.
Là encore, c'est un ancien dopé qui pourrait emporter le pompon avec l'Espagnol Alejandro Valverde, celui à qui ce parcours correspond sans doute le mieux. Un scenario catastrophe pour le CIO, qui se retrouverait dans la ligne de mire des critiques, après avoir interdit de JO tous les sportifs russes contrôlés positifs une fois dans leur carrière.
Les autres potentiels médaillés français samedi constituent un trio: les trois archers de l'équipe de France de tir à l'arc, emmenés par Jean-Charles Valladont, champion d'Europe en titre et N.4 mondial.
Amateur de vin et de "bonne bouffe", le Franc-Comtois est le "taulier". Mais pour viser l'or par équipes, au Sambodrome, avec Pierre Plihon et Lucas Daniel, il faudra signer un exploit en demi-finales, contre la Corée du Sud.
- Khyar, un demi-Riner -
Incontestables leaders de la spécialité, les archers asiatiques l'ont encore démontré vendredi, lors du tour de classement, en battant dans la plus grande indifférence le premier record du monde de ces Jeux. Kim Woo-jin est devenu le premier de l'histoire à atteindre le cap des 700 points (sur 720 possibles).
Pour une médaille, pourquoi pas espérer une "perf" des épéistes bleues, là encore à Barra, au parc Olympique ? Ou du côté du tatami ? Avant le colosse Riner et ses 140 kg, qui cherchera son deuxième titre olympique le 12 août, le premier judoka tricolore à viser une pépite sera Walide Khyar, un poids plume de 60 kg, champion d'Europe en titre.
Une certitude: le premier titre des Jeux de Rio ne sera pas français. Décerné dans la matinée, sur le pas de tir de Deodoro, un ancien camp militaire, il concernera les fines gâchettes de la carabine à 10 m féminine. Mais aucune tireuse française n'est en lice dans cette spécialité.
Pour ce premier titre olympique, ce sera sans doute un duel entre Chinoises, la championne olympique en titre Yi Siling, et sa compatriote Du Li, titrée elle à Athènes, en 2004.
En 2012, à Londres, les Français avaient attendu le deuxième jour pour décrocher leur première breloque. Ils avaient terminé avec 35 médailles, dont 11 en or. Un objectif largement à la hauteur des 396 sportifs bleus en lice à Rio, un record. Qui en augure d'autres.
En attendant l'entrée en lice des Dieux du Stade et du Jamaïcain Bolt, attendus la semaine prochaine, les yeux du Christ du Corcovado vont se tourner du côté de la piscine de Barra, un endroit où les Bleus ont peu de chances de briller dès samedi.
A la veille de l'entrée en lice de Michael Phelps et ses 22 médailles olympiques, le roi du jour pourrait être le Sud-coréen Park Tae-hwan, champion olympique à Londres en 2012, et... bon client des gendarmes antidopage. Un début teinté d'ironie pour le Comité international olympique (CIO) qui, après avoir soldé avec peine le dossier du dopage d'Etat russe, aurait certainement préféré un nageur moins polémique pour ouvrir la semaine.
C'est en effet un jeune homme contrôlé positif aux stéroïdes en 2014 et suspendu 18 mois qui va tenter de chercher sa cinquième médaille olympique, sur 400 m. De quoi certainement relancer la polémique sur le traitement du dossier russe.
Côté français, la moisson de médailles espérée pourrait débuter elle du côté de Copacabana dès samedi, pour le cyclisme sur route, avec un "grupetto" tricolore conquérant.
- Bardet, Froome ou Valverde ? -
Romain Bardet, deuxième du Tour de France 2016, Alexis Vuillermoz, vainqueur sur ces mêmes routes cariocas du test event des JO en août 2015, Julian Alaphilippe, tout proche d'une victoire d'étape lors de la Grande Boucle, ou encore Warren Barguil: les quatre mousquetaires du peloton tricolore ont tous le potentiel pour briller sur un parcours brésilien casse-pattes.
Mais la concurrence sera rude sur les 237,5 km du parcours, avec un certain Chris Froome, triple vainqueur du Tour, qui pourrait viser une première médaille d'or avant de signer le doublé sur contre-la-montre.
Là encore, c'est un ancien dopé qui pourrait emporter le pompon avec l'Espagnol Alejandro Valverde, celui à qui ce parcours correspond sans doute le mieux. Un scenario catastrophe pour le CIO, qui se retrouverait dans la ligne de mire des critiques, après avoir interdit de JO tous les sportifs russes contrôlés positifs une fois dans leur carrière.
Les autres potentiels médaillés français samedi constituent un trio: les trois archers de l'équipe de France de tir à l'arc, emmenés par Jean-Charles Valladont, champion d'Europe en titre et N.4 mondial.
Amateur de vin et de "bonne bouffe", le Franc-Comtois est le "taulier". Mais pour viser l'or par équipes, au Sambodrome, avec Pierre Plihon et Lucas Daniel, il faudra signer un exploit en demi-finales, contre la Corée du Sud.
- Khyar, un demi-Riner -
Incontestables leaders de la spécialité, les archers asiatiques l'ont encore démontré vendredi, lors du tour de classement, en battant dans la plus grande indifférence le premier record du monde de ces Jeux. Kim Woo-jin est devenu le premier de l'histoire à atteindre le cap des 700 points (sur 720 possibles).
Pour une médaille, pourquoi pas espérer une "perf" des épéistes bleues, là encore à Barra, au parc Olympique ? Ou du côté du tatami ? Avant le colosse Riner et ses 140 kg, qui cherchera son deuxième titre olympique le 12 août, le premier judoka tricolore à viser une pépite sera Walide Khyar, un poids plume de 60 kg, champion d'Europe en titre.
Une certitude: le premier titre des Jeux de Rio ne sera pas français. Décerné dans la matinée, sur le pas de tir de Deodoro, un ancien camp militaire, il concernera les fines gâchettes de la carabine à 10 m féminine. Mais aucune tireuse française n'est en lice dans cette spécialité.
Pour ce premier titre olympique, ce sera sans doute un duel entre Chinoises, la championne olympique en titre Yi Siling, et sa compatriote Du Li, titrée elle à Athènes, en 2004.
En 2012, à Londres, les Français avaient attendu le deuxième jour pour décrocher leur première breloque. Ils avaient terminé avec 35 médailles, dont 11 en or. Un objectif largement à la hauteur des 396 sportifs bleus en lice à Rio, un record. Qui en augure d'autres.