Jacques Chirac
Chef de l'Etat de 1995 à 2007, M. Chirac, 78 ans, est poursuivi dans deux affaires d'emplois présumés fictifs à la Ville de Paris qui remontent à la période où il était maire de la capitale (1977-1995) et président du RPR (1976-1994).
Neuf autres personnes sont poursuivies avec lui dans la première affaire, celle dite des chargés de missions de la Ville de Paris. Il est le seul prévenu dans la seconde, qui a été instruite à Nanterre. Les deux dossiers ont été réunis.
Les deux premières semaines, l'audience se tiendra du lundi au vendredi à partir de 13h30. La troisième semaine, elle se déroulera du lundi au mercredi, l'après-midi.
"Le président viendra certainement aux premières audiences, c'est certain", a déclaré l'un de ses avocats, Me Georges Kiejman, à l'issue de cette audience de fixation qui aura duré une dizaine de minutes. "Quand sa présence ne sera pas nécessaire, il est néanmoins évident qu'il ne viendra pas. Mais pour le moment, je suis sûr qu'il n'attendra pas l'élection de François Hollande pour venir", a ironisé l'avocat.
Me Kiejman faisait référence à "l'humour corrézien" de M. Chirac qui, le 11 juin, lors de l'inauguration d'une exposition à Sarran (Corrèze), avait déclaré vouloir voter pour François Hollande, président PS du conseil général de Corrèze et candidat à la primaire socialiste.
Le 8 mars dernier, à peine ouvert, le procès avait été reporté le tribunal ayant décidé de transmettre à la Cour de cassation une QPC soulevée par l'avocat de l'un des anciens directeurs de cabinet de M. Chirac, Rémy Chardon. Cette QPC ne concernait que l'affaire des chargés de mission de la Ville de Paris et portait sur la notion de prescription. Elle a été rejetée le 20 mai par la Cour de cassation.
Dans le volet parisien, M. Chirac est mis en examen pour "détournement de fonds public" et "abus de confiance". Dans celui de Nanterre, il est poursuivi pour "prise illégale d'intérêts" et encourt théoriquement dix ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.
Au total, 27 emplois présumés fictifs, un étant commun aux deux dossiers, sont reprochés à M. Chirac. L'affaire de Nanterre a valu à Alain Juppé une condamnation à 14 mois d'emprisonnement avec sursis en 2004.
La Ville de Paris s'est désistée de sa constitution de partie civile après avoir été indemnisée à hauteur de 2,2 millions d'euros par M. Chirac et l'UMP.
Le report du procès de mars à septembre a permis à l'ancien chef d'Etat de préparer sereinement la publication du second tome de ses mémoires, "Le temps présidentiel".
Ironie du calendrier judiciaire, une fois terminé le procès de M. Chirac devant le tribunal correctionnel, le 26 septembre, la cour d'appel rejugera son successeur à la mairie de Paris, Jean Tiberi, pour fraude électorale.
Neuf autres personnes sont poursuivies avec lui dans la première affaire, celle dite des chargés de missions de la Ville de Paris. Il est le seul prévenu dans la seconde, qui a été instruite à Nanterre. Les deux dossiers ont été réunis.
Les deux premières semaines, l'audience se tiendra du lundi au vendredi à partir de 13h30. La troisième semaine, elle se déroulera du lundi au mercredi, l'après-midi.
"Le président viendra certainement aux premières audiences, c'est certain", a déclaré l'un de ses avocats, Me Georges Kiejman, à l'issue de cette audience de fixation qui aura duré une dizaine de minutes. "Quand sa présence ne sera pas nécessaire, il est néanmoins évident qu'il ne viendra pas. Mais pour le moment, je suis sûr qu'il n'attendra pas l'élection de François Hollande pour venir", a ironisé l'avocat.
Me Kiejman faisait référence à "l'humour corrézien" de M. Chirac qui, le 11 juin, lors de l'inauguration d'une exposition à Sarran (Corrèze), avait déclaré vouloir voter pour François Hollande, président PS du conseil général de Corrèze et candidat à la primaire socialiste.
Le 8 mars dernier, à peine ouvert, le procès avait été reporté le tribunal ayant décidé de transmettre à la Cour de cassation une QPC soulevée par l'avocat de l'un des anciens directeurs de cabinet de M. Chirac, Rémy Chardon. Cette QPC ne concernait que l'affaire des chargés de mission de la Ville de Paris et portait sur la notion de prescription. Elle a été rejetée le 20 mai par la Cour de cassation.
Dans le volet parisien, M. Chirac est mis en examen pour "détournement de fonds public" et "abus de confiance". Dans celui de Nanterre, il est poursuivi pour "prise illégale d'intérêts" et encourt théoriquement dix ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.
Au total, 27 emplois présumés fictifs, un étant commun aux deux dossiers, sont reprochés à M. Chirac. L'affaire de Nanterre a valu à Alain Juppé une condamnation à 14 mois d'emprisonnement avec sursis en 2004.
La Ville de Paris s'est désistée de sa constitution de partie civile après avoir été indemnisée à hauteur de 2,2 millions d'euros par M. Chirac et l'UMP.
Le report du procès de mars à septembre a permis à l'ancien chef d'Etat de préparer sereinement la publication du second tome de ses mémoires, "Le temps présidentiel".
Ironie du calendrier judiciaire, une fois terminé le procès de M. Chirac devant le tribunal correctionnel, le 26 septembre, la cour d'appel rejugera son successeur à la mairie de Paris, Jean Tiberi, pour fraude électorale.