Un haut responsable politique japonais, vilipendé l'an dernier pour avoir été porté à dos d'homme afin de ne pas mouiller ses chaussures sur les lieux d'intempéries, a démissionné de son poste après avoir plaisanté sur le sujet.
Shunsuke Mutai, vice-ministre parlementaire chargé de la reconstruction, inspectait en septembre 2016 une zone frappée par un typhon meurtrier quand, au moment de traverser un torrent d'eau, il avait demandé de l'aide à un homme plus jeune, ne souhaitant apparemment pas abîmer ses chaussures noires.
"Je vais avoir des ennuis si quelqu'un a filmé cela", le voyait-on rire sur des images télévisées.
Il s'était alors excusé, mais mercredi il a continué sur sa lancée en ironisant sur l'incident: "l'industrie de la botte (en caoutchouc) a vraiment gagné de l'argent" suite à cet épisode, a-t-il dit lors d'une collecte de fonds.
Le gouvernement a accepté sa démission vendredi, fustigeant des "commentaires inappropriés" et "très regrettables". "Cela pose la question de la sincérité" de ses excuses après son comportement de l'an dernier, a réagi le porte-parole de l'exécutif, Yoshihide Suga.
"Nous nous excusons sincèrement auprès des Japonais", a-t-il ajouté, alors que cette démission survient à la veille du sixième anniversaire de la catastrophe du 11 mars 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire) à Fukushima.
M. Mutai a quitté sa fonction de vice-ministre, mais reste membre du Parlement.
Shunsuke Mutai, vice-ministre parlementaire chargé de la reconstruction, inspectait en septembre 2016 une zone frappée par un typhon meurtrier quand, au moment de traverser un torrent d'eau, il avait demandé de l'aide à un homme plus jeune, ne souhaitant apparemment pas abîmer ses chaussures noires.
"Je vais avoir des ennuis si quelqu'un a filmé cela", le voyait-on rire sur des images télévisées.
Il s'était alors excusé, mais mercredi il a continué sur sa lancée en ironisant sur l'incident: "l'industrie de la botte (en caoutchouc) a vraiment gagné de l'argent" suite à cet épisode, a-t-il dit lors d'une collecte de fonds.
Le gouvernement a accepté sa démission vendredi, fustigeant des "commentaires inappropriés" et "très regrettables". "Cela pose la question de la sincérité" de ses excuses après son comportement de l'an dernier, a réagi le porte-parole de l'exécutif, Yoshihide Suga.
"Nous nous excusons sincèrement auprès des Japonais", a-t-il ajouté, alors que cette démission survient à la veille du sixième anniversaire de la catastrophe du 11 mars 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire) à Fukushima.
M. Mutai a quitté sa fonction de vice-ministre, mais reste membre du Parlement.