
Maceo Parker
Pour la première fois, le festival qui s'installe chaque été dans les jardins du Palais Longchamp (centre de la ville) affiche complet trois soirs sur cinq avant son démarrage, le signe, selon les organisateurs, de la notoriété grandissante de leur rendez-vous qui a pourtant démarré dans la difficulté en 2000.
"On a atteint la première étape, c'est-à-dire avoir un festival qui tient la route, qui est bien en vie même si on n'a pas encore atteint le niveau qui serait souhaitable pour mettre en oeuvre tout ce qu'on peut encore faire", explique à l'AFP Régis Guerbois, président du festival.
"Le festival commence à avoir une notoriété", renchérit son complice Bernard Souroque, directeur artistique, estimant que les "cinq continents" sont devenus au fil du temps "une belle adresse du jazz".
"On commence à être institutionnalisé", juge-t-il. Les grands noms de la programmation de cette année le confirment selon lui, d'autant que le festival marseillais doit jongler avec des moyens beaucoup moins importants que bien d'autres.
Les "cinq continents", c'est aujourd'hui 700.000 euros (environ 350.000 euros il y a huit ans) alors que, selon M. Souroque, "Jazz à Vienne" correspond par exemple à une enveloppe de 4 millions d'euros.
"On ne fait pas partie des grosses machines", souligne le directeur artistique qui affiche la volonté de "grandir sans grossir".
"On sait que les grands festivals, ceux qui ont vraiment du succès, ont 30 ans d'histoire", précise-t-il. "On commence à être une référence très bien stabilisée à partir de 25 ans: Juan-Les-Pins a 50 ans, Vienne et Marciac 30, etc".
"On est en pleine croissance, on est des adolescents", rigole M. Guerbois.
Le festival a mis un moment à décoller. "Les gens étaient sceptiques", se souvient Anne-Marie d'Estienne d'Orves, conseillère municipale en charge du festival.
Marseille avait pourtant une longue histoire avec le jazz. Les plus grands, d'Armstrong à Miles Davis en passant par Duke Ellington, Charlie Mingus, Count Basie et bien d'autres s'y sont produits.
Le conservatoire de musique de Marseille est également le premier de l'Hexagone à avoir ouvert une classe de jazz, sous la conduite de Guy Longnon, trompettiste de Sydney Bechet.
D'une certaine manière, les "cinq continents" créés par les trois organisateurs actuels et Roger Luccioni, cardiologue et musicien marseillais aujourd'hui décédé, pérennisent cet héritage, avec l'ambition d'aller plus loin.
"Que Marseille vive à l'heure du jazz pendant quinze jours, c'est notre rêve", affirme Mme d'Estienne d'Orves, tandis que M. Souroque pense à "une parade de jazz comme à la Nouvelle-Orléans".
En attendant, le festival 2010 débute lundi soir par un concert gratuit de Magic Malik, tout près du Vieux-Port. Et samedi, le saxo funk de Maceo Parker viendra clore la semaine de ce dixième anniversaire comme il avait ouvert la première édition en 2000...
"On a atteint la première étape, c'est-à-dire avoir un festival qui tient la route, qui est bien en vie même si on n'a pas encore atteint le niveau qui serait souhaitable pour mettre en oeuvre tout ce qu'on peut encore faire", explique à l'AFP Régis Guerbois, président du festival.
"Le festival commence à avoir une notoriété", renchérit son complice Bernard Souroque, directeur artistique, estimant que les "cinq continents" sont devenus au fil du temps "une belle adresse du jazz".
"On commence à être institutionnalisé", juge-t-il. Les grands noms de la programmation de cette année le confirment selon lui, d'autant que le festival marseillais doit jongler avec des moyens beaucoup moins importants que bien d'autres.
Les "cinq continents", c'est aujourd'hui 700.000 euros (environ 350.000 euros il y a huit ans) alors que, selon M. Souroque, "Jazz à Vienne" correspond par exemple à une enveloppe de 4 millions d'euros.
"On ne fait pas partie des grosses machines", souligne le directeur artistique qui affiche la volonté de "grandir sans grossir".
"On sait que les grands festivals, ceux qui ont vraiment du succès, ont 30 ans d'histoire", précise-t-il. "On commence à être une référence très bien stabilisée à partir de 25 ans: Juan-Les-Pins a 50 ans, Vienne et Marciac 30, etc".
"On est en pleine croissance, on est des adolescents", rigole M. Guerbois.
Le festival a mis un moment à décoller. "Les gens étaient sceptiques", se souvient Anne-Marie d'Estienne d'Orves, conseillère municipale en charge du festival.
Marseille avait pourtant une longue histoire avec le jazz. Les plus grands, d'Armstrong à Miles Davis en passant par Duke Ellington, Charlie Mingus, Count Basie et bien d'autres s'y sont produits.
Le conservatoire de musique de Marseille est également le premier de l'Hexagone à avoir ouvert une classe de jazz, sous la conduite de Guy Longnon, trompettiste de Sydney Bechet.
D'une certaine manière, les "cinq continents" créés par les trois organisateurs actuels et Roger Luccioni, cardiologue et musicien marseillais aujourd'hui décédé, pérennisent cet héritage, avec l'ambition d'aller plus loin.
"Que Marseille vive à l'heure du jazz pendant quinze jours, c'est notre rêve", affirme Mme d'Estienne d'Orves, tandis que M. Souroque pense à "une parade de jazz comme à la Nouvelle-Orléans".
En attendant, le festival 2010 débute lundi soir par un concert gratuit de Magic Malik, tout près du Vieux-Port. Et samedi, le saxo funk de Maceo Parker viendra clore la semaine de ce dixième anniversaire comme il avait ouvert la première édition en 2000...