Jean-Pierre Raffarin
"Je pense que le président de la République est à la hauteur de sa fonction quand il mesure à son poste le niveau d'exaspération des Français", face à l'insécurité, a déclaré le sénateur UMP de la Vienne sur RMC.
Il a aussi jugé "excessifs" les propos de son successeur à Matignon, Dominique de Villepin, qui a estimé que la politique sécuritaire du chef de l'Etat créait "une tache de honte sur notre drapeau".
Mais, selon M. Raffarin, "c'est l'UMP qui aujourd'hui sur ces sujets pose problème", le parti majoritaire étant entré dans "une dérive droitière qu'il convient de corriger". Il a dénoncé "des propositions absurdes" comme "celles qui consistent à mettre les parents (jugés défaillants) en prison" ou à "sanctionner les maires" dont on considère qu'ils n'assurent pas la sécurité dans leur ville. "Je ne pense pas qu'il y ait une majorité au Sénat pour voter de tels amendements", a-t-il averti.
Face à cette situation, M. Raffarin a appelé le Premier ministre François Fillon, en tant que "chef de la majorité" à "prendre la parole pour expliquer les valeurs d'équilibre d'une majorité qui doit avancer avec son cerveau droit mais aussi son cerveau gauche" en s'inspirant de "l'ensemble de l'humanisme libéral, de l'humanisme issu du gaullisme".
"L'Etat de droit doit être respecté" mais "la pensée politique ne doit pas être la monoculture de la sécurité mais une polyculture dans laquelle toutes les valeurs de l'humanisme sont présentes", a-t-il dit, jugeant notamment qu'"on ne peut pas désigner une personne par son origine". "Le problème numéro un des Français aujourd'hui c'est l'emploi", a aussi estimé l'ancien chef du gouvernement.
Il a aussi jugé "excessifs" les propos de son successeur à Matignon, Dominique de Villepin, qui a estimé que la politique sécuritaire du chef de l'Etat créait "une tache de honte sur notre drapeau".
Mais, selon M. Raffarin, "c'est l'UMP qui aujourd'hui sur ces sujets pose problème", le parti majoritaire étant entré dans "une dérive droitière qu'il convient de corriger". Il a dénoncé "des propositions absurdes" comme "celles qui consistent à mettre les parents (jugés défaillants) en prison" ou à "sanctionner les maires" dont on considère qu'ils n'assurent pas la sécurité dans leur ville. "Je ne pense pas qu'il y ait une majorité au Sénat pour voter de tels amendements", a-t-il averti.
Face à cette situation, M. Raffarin a appelé le Premier ministre François Fillon, en tant que "chef de la majorité" à "prendre la parole pour expliquer les valeurs d'équilibre d'une majorité qui doit avancer avec son cerveau droit mais aussi son cerveau gauche" en s'inspirant de "l'ensemble de l'humanisme libéral, de l'humanisme issu du gaullisme".
"L'Etat de droit doit être respecté" mais "la pensée politique ne doit pas être la monoculture de la sécurité mais une polyculture dans laquelle toutes les valeurs de l'humanisme sont présentes", a-t-il dit, jugeant notamment qu'"on ne peut pas désigner une personne par son origine". "Le problème numéro un des Français aujourd'hui c'est l'emploi", a aussi estimé l'ancien chef du gouvernement.