Offrez un van Hamme à Noël, vous avez le choix entre : le dernier Blake et Mortimer, "La malédiction des trente deniers", le tome 6 de "Lady S", "Salade portugaise", ou son "petit chouchou de l'année", "Le télescope".
Il y a encore "Rani", saga romantique dans les Indes françaises, adapté d'un scénario de van Hamme pour la télé, et le 2e "XIII Mystery", histoires de personnages secondaires du plus grand succès du scénariste belge.
Bref, van Hamme est de la trempe de René Goscinny ou Pierre Christin. "Je suis un scénariste bien installé, disons", s'amuse-t-il, l'oeil bleu perçant sous ses rides de griot blanc. Le succès "ne me laisse pas indifférent, ce serait mentir, mais ça ne me donne pas le melon, pour reprendre une expression française que j'ai apprise récemment".
"Quand ça vient très progressivement, ça se digère sans problème, dit l'homme aux 40 millions d'albums, ce n'est pas comme le malheureux chanteur qui fait son tube mondial à 22 ans et passe le reste de sa vie à essayer de refaire la même chose, c'est atroce. J'ai eu le temps de m'habituer à ce que ça marche bien, ce qui n'enlève pas la responsabilité de ne pas décevoir son public".
Le succès est assuré pour Blake et Mortimer, 600.000 exemplaires pour les précédents albums de van Hamme, un des "mercenaires", dit-il, qui font revivre les personnages d'Edgar P. Jacobs.
"Je m'y sens très bien, confesse le Belge, ça m'amuse beaucoup, +By Jove+, +Par l'enfer+, les récitatifs légèrement redondant, les rebondissements un peu vieillots... C'est ma madeleine de Proust".
Van Hamme aime "les ringardises de l'époque. Comme quand Mortimer assomme un tueur avec sa pantoufle qui pèse 105 grammes. Il a aussi Olrik a portée de main, mais évidemment il le laisse partir - j'en avais besoin pour la suite. C'est tout le charme de Blake et Mortimer".
"Dans le tome 2 des +Trente deniers+, le futur méchant est mal-rasé, donc louche. En plus, il est à moitié turc, sourit van Hamme: on sait d'avance que c'est le mauvais. Dans XIII, Largo Winch, je lance des fausses-pistes, j'espère assez subtiles, dans Blake et Mortimer tout est élémentaire".
Il évoque aussi avec flamme son "chouchou", "Le Télescope", l'histoire leste de cinq sexagénaires qui se cotisent pour s'offrir une call-girl de grand standing, "une histoire que je porte depuis un moment", dit-il : "Quand j'ai arrêté XIII et Thorgal, j'ai trouvé le temps de la refaire. C'est très immoral, mais je crois que les gens sont de bonne humeur quand ils l'ont lue. Les personnages s'offrent une folie... Car leur carrière n'a pas répondu à leur attentes, leur vie sentimentale non plus..."
Jean Van Hamme fignole aussi le scénario de "Rani" pour France 2. "Rani, dit-il, c'est Angélique marquise des Indes".
Il y a encore "Rani", saga romantique dans les Indes françaises, adapté d'un scénario de van Hamme pour la télé, et le 2e "XIII Mystery", histoires de personnages secondaires du plus grand succès du scénariste belge.
Bref, van Hamme est de la trempe de René Goscinny ou Pierre Christin. "Je suis un scénariste bien installé, disons", s'amuse-t-il, l'oeil bleu perçant sous ses rides de griot blanc. Le succès "ne me laisse pas indifférent, ce serait mentir, mais ça ne me donne pas le melon, pour reprendre une expression française que j'ai apprise récemment".
"Quand ça vient très progressivement, ça se digère sans problème, dit l'homme aux 40 millions d'albums, ce n'est pas comme le malheureux chanteur qui fait son tube mondial à 22 ans et passe le reste de sa vie à essayer de refaire la même chose, c'est atroce. J'ai eu le temps de m'habituer à ce que ça marche bien, ce qui n'enlève pas la responsabilité de ne pas décevoir son public".
Le succès est assuré pour Blake et Mortimer, 600.000 exemplaires pour les précédents albums de van Hamme, un des "mercenaires", dit-il, qui font revivre les personnages d'Edgar P. Jacobs.
"Je m'y sens très bien, confesse le Belge, ça m'amuse beaucoup, +By Jove+, +Par l'enfer+, les récitatifs légèrement redondant, les rebondissements un peu vieillots... C'est ma madeleine de Proust".
Van Hamme aime "les ringardises de l'époque. Comme quand Mortimer assomme un tueur avec sa pantoufle qui pèse 105 grammes. Il a aussi Olrik a portée de main, mais évidemment il le laisse partir - j'en avais besoin pour la suite. C'est tout le charme de Blake et Mortimer".
"Dans le tome 2 des +Trente deniers+, le futur méchant est mal-rasé, donc louche. En plus, il est à moitié turc, sourit van Hamme: on sait d'avance que c'est le mauvais. Dans XIII, Largo Winch, je lance des fausses-pistes, j'espère assez subtiles, dans Blake et Mortimer tout est élémentaire".
Il évoque aussi avec flamme son "chouchou", "Le Télescope", l'histoire leste de cinq sexagénaires qui se cotisent pour s'offrir une call-girl de grand standing, "une histoire que je porte depuis un moment", dit-il : "Quand j'ai arrêté XIII et Thorgal, j'ai trouvé le temps de la refaire. C'est très immoral, mais je crois que les gens sont de bonne humeur quand ils l'ont lue. Les personnages s'offrent une folie... Car leur carrière n'a pas répondu à leur attentes, leur vie sentimentale non plus..."
Jean Van Hamme fignole aussi le scénario de "Rani" pour France 2. "Rani, dit-il, c'est Angélique marquise des Indes".