"Une quinzaine de jeunes - étudiants et travailleurs précaires ne parvenant pas à se loger à Paris - se sont installés depuis 10 jours dans certaines des 60 chambres existant dans ce bâtiment situé 14 passage de la Bonne graine qui est totalement vide et appartenait à la Poste qui vient de le vendre à Adoma", a précisé par téléphone Manuel Domergue de Jeudi Noir.
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse "a rameuté la presse du monde entier pour inaugurer l'occupation de 30 logements dans une caserne vide d'Arras la semaine dernière", ironise l'association dans un communiqué. "Jeudi Noir fait deux fois mieux dès aujourd'hui en plein centre de Paris!".
"Un vigile d'Adoma nous ayant réveillé ce matin (lundi), nous sommes amenés à avancer légèrement l'annonce de notre crémaillère et nous vous invitons donc à vous rendre sur place dès maintenant, pour éviter une expulsion illégale", poursuit l'organisation luttant pour le droit au logement.
Jeudi Noir demande "la signature d'un contrat d'occupation temporaire, en attendant le début d'éventuels travaux, que nous ne souhaitons bien sûr pas retarder".
"La crise du logement étudiant est trop grave et l'action du gouvernement trop insignifiante pour laisser autant de logements vacants", souligne l'association.
Les syndicats étudiants estiment que l'offre de logements aux étudiants reste très insuffisante à quelques semaines de la rentrée.
Le premier d'entre eux, l'Unef affirme qu'entre 2004 et 2009, "moins de la moitié des constructions prévues (11.500 au lieu de 25.000) et deux tiers des réhabilitations (23.000 au lieu de 35.000) ont été effectivement réalisées".
Un plan gouvernemental prévoit 5.000 constructions et 7.000 réhabilitations par an entre 2004 et 2014. Il a été mis en place sur la base d'un rapport qui avait estimé en 2004 à 120.000 le nombre de nouvelles chambres nécessaires. Sur ce total, le gouvernement affirme en avoir livré 30.000 en trois ans.
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse "a rameuté la presse du monde entier pour inaugurer l'occupation de 30 logements dans une caserne vide d'Arras la semaine dernière", ironise l'association dans un communiqué. "Jeudi Noir fait deux fois mieux dès aujourd'hui en plein centre de Paris!".
"Un vigile d'Adoma nous ayant réveillé ce matin (lundi), nous sommes amenés à avancer légèrement l'annonce de notre crémaillère et nous vous invitons donc à vous rendre sur place dès maintenant, pour éviter une expulsion illégale", poursuit l'organisation luttant pour le droit au logement.
Jeudi Noir demande "la signature d'un contrat d'occupation temporaire, en attendant le début d'éventuels travaux, que nous ne souhaitons bien sûr pas retarder".
"La crise du logement étudiant est trop grave et l'action du gouvernement trop insignifiante pour laisser autant de logements vacants", souligne l'association.
Les syndicats étudiants estiment que l'offre de logements aux étudiants reste très insuffisante à quelques semaines de la rentrée.
Le premier d'entre eux, l'Unef affirme qu'entre 2004 et 2009, "moins de la moitié des constructions prévues (11.500 au lieu de 25.000) et deux tiers des réhabilitations (23.000 au lieu de 35.000) ont été effectivement réalisées".
Un plan gouvernemental prévoit 5.000 constructions et 7.000 réhabilitations par an entre 2004 et 2014. Il a été mis en place sur la base d'un rapport qui avait estimé en 2004 à 120.000 le nombre de nouvelles chambres nécessaires. Sur ce total, le gouvernement affirme en avoir livré 30.000 en trois ans.