"La paghella entre au patrimoine mondial", a titré sur toute sa "une" le journal Corse-Matin.
Inlassable promoteur du projet, le chanteur, auteur, compositeur Petru Guelfucci a déclaré au quotidien espérer que "le pas historique franchi pour la préservation de ces richesses sera suffisant".
Chant immémorial, généralement à trois voix, la "paghella" était caractérisée par un répertoire différent dans chaque vallée de la montagne corse.
"Si les +paghelle+ profanes du village de Rusiu ou d'Orezza et les chants liturgiques de Sermano sont les plus interprétés, force est de constater que beaucoup d'autres trésors tombent dans l'oubli", a souligné Petru Guelfucci>.
Réuni à Abou Dhabi, le Comité de sauvegarde du patrimoine de l'Organisation des Nations unies pour l'Education, les Sciences et la Culture (Unesco) a classé le "Cantu in paghella" parmi douze traditions, dans huit pays, nécessitant des pratiques urgentes de sauvegarde.
Les Etats concernés "pourront bénéficier d'une aide financière du Fonds créé à cet effet", a indiqué l'Unesco.
Exprimant sa joie après cette "grande victoire", la conseillère exécutive chargée du Patrimoine et de la Culture à la Collectivité territoriale de Corse (CTC), Simone Guerrini, a déclaré à l'AFP que le mérite de cette "avancée extraordinaire" revient d'abord à ceux "qui ont fait subsister et ressurgir le patrimoine insulaire".
Mme Guerrini, qui avait fait voter à l'unanimité en 2005 l'Assemblée de Corse pour porter ce projet, a souligné que "c'est toute une chaîne qui a permis d'aboutir à ce succès".
Inlassable promoteur du projet, le chanteur, auteur, compositeur Petru Guelfucci a déclaré au quotidien espérer que "le pas historique franchi pour la préservation de ces richesses sera suffisant".
Chant immémorial, généralement à trois voix, la "paghella" était caractérisée par un répertoire différent dans chaque vallée de la montagne corse.
"Si les +paghelle+ profanes du village de Rusiu ou d'Orezza et les chants liturgiques de Sermano sont les plus interprétés, force est de constater que beaucoup d'autres trésors tombent dans l'oubli", a souligné Petru Guelfucci>.
Réuni à Abou Dhabi, le Comité de sauvegarde du patrimoine de l'Organisation des Nations unies pour l'Education, les Sciences et la Culture (Unesco) a classé le "Cantu in paghella" parmi douze traditions, dans huit pays, nécessitant des pratiques urgentes de sauvegarde.
Les Etats concernés "pourront bénéficier d'une aide financière du Fonds créé à cet effet", a indiqué l'Unesco.
Exprimant sa joie après cette "grande victoire", la conseillère exécutive chargée du Patrimoine et de la Culture à la Collectivité territoriale de Corse (CTC), Simone Guerrini, a déclaré à l'AFP que le mérite de cette "avancée extraordinaire" revient d'abord à ceux "qui ont fait subsister et ressurgir le patrimoine insulaire".
Mme Guerrini, qui avait fait voter à l'unanimité en 2005 l'Assemblée de Corse pour porter ce projet, a souligné que "c'est toute une chaîne qui a permis d'aboutir à ce succès".