Le mouvement soutenu par l'Iran a en effet obtenu lundi la majorité des voix nécessaires au Parlement pour que le candidat qu'il soutient, l'ancien Premier ministre et homme d'affaires Najib Mikati, pour prendre la tête du prochain gouvernement.
Les rivaux sunnites du Hezbollah ont organisé des manifestations dans plusieurs endroits du Liban, notamment Tripoli (nord), Beyrouth la capitale ainsi que sur l'autoroute principale la reliant à Saïda, le grand port du sud.
A Tripoli, des milliers de personnes ont manifesté, exhortant Mikati à refuser le poste, et scandant des slogans de soutien au Premier ministre chargé de l'intérim, Saad Hariri.
Des manifestants s'en sont pris à un camion de télévision de la chaîne qatarie Al-Jazira, qu'ils ont incendié.
Mikati a appelé au calme: "ceci est un processus démocratique", a-t-il déclaré aux journalistes, disant vouloir "se porter au secours" du Liban.
Le président Michel Sleimane a dans le même temps entamé une deuxième journée de consultations avec les députés en vue de la nomination du Premier ministre, alors que Mikati a déjà recueilli les 65 voix nécessaires.
Le Hezbollah a fait tomber le 12 janvier le gouvernement Hariri, lorsque ce dernier a refusé les exigences du Hezbollah, qui lui réclamait de cesser toute coopération avec le tribunal international enquêtant sur l'assassinat en 2005 de son père, l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Le mouvement chiite, qui réfute tout rô le dans cet attentat au camion piégé, devrait selon toute probabilité être inculpé par le TSL.
Les rivaux sunnites du Hezbollah ont organisé des manifestations dans plusieurs endroits du Liban, notamment Tripoli (nord), Beyrouth la capitale ainsi que sur l'autoroute principale la reliant à Saïda, le grand port du sud.
A Tripoli, des milliers de personnes ont manifesté, exhortant Mikati à refuser le poste, et scandant des slogans de soutien au Premier ministre chargé de l'intérim, Saad Hariri.
Des manifestants s'en sont pris à un camion de télévision de la chaîne qatarie Al-Jazira, qu'ils ont incendié.
Mikati a appelé au calme: "ceci est un processus démocratique", a-t-il déclaré aux journalistes, disant vouloir "se porter au secours" du Liban.
Le président Michel Sleimane a dans le même temps entamé une deuxième journée de consultations avec les députés en vue de la nomination du Premier ministre, alors que Mikati a déjà recueilli les 65 voix nécessaires.
Le Hezbollah a fait tomber le 12 janvier le gouvernement Hariri, lorsque ce dernier a refusé les exigences du Hezbollah, qui lui réclamait de cesser toute coopération avec le tribunal international enquêtant sur l'assassinat en 2005 de son père, l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Le mouvement chiite, qui réfute tout rô le dans cet attentat au camion piégé, devrait selon toute probabilité être inculpé par le TSL.