A 11H00, la direction a compté 28,4% de grévistes, la CGT 35,65%, la première calculant son taux à partir des remontées des 230 établissements, la seconde à partir de 80 établissements tests.
Lors de la précédente grève nationale le 20 octobre à l'appel de trois syndicats, et non quatre comme mercredi, la direction avait enregistré 23,75% de grévistes, la CGT 31,6%.
Le secrétaire général de la première force syndicale, Didier Le Reste, a qualifié la mobilisation de "très sérieuse" et table en fin de journée sur un taux d'au moins 40% de grévistes comme escompté.
CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT protestent contre les réorganisations en cours impliquant reclassements, suppressions d'emplois et selon eux augmentation du stress chez les cheminots. Leur préavis court jusqu'à jeudi, 8H00.
Mercredi, le plan de transport prévu par l'entreprise était tenu, soit en moyenne deux TGV sur trois mais un trafic normal à l'international (Thalys, Eurostar, etc.), un Corail sur deux, un TER sur deux, et aux heures de pointe en Ile-de-France deux Transiliens sur trois.
La SNCF a même pu ajouter quelques trains notamment dans la région capitale, dépassant de 5% ses prévisions.
A la gare du Nord à Paris, la plus importante de France, l'affluence était en milieu de matinée celle d'un jour habituel.
A la gare du RER B à Roissy, Laurent Roptin, 31 ans, salarié à la mairie de Paris, "habitué des grèves", témoignait être arrivé "avec 30 minutes d'avance pour être certain d'arriver à Paris à l'heure".
A la gare TGV proche, le tableau d'affichage affichait quelques retards de 10 à 30 minutes en début de matinée. René Garrelon, retraité de 57 ans arrivant du Cameroun via l'aéroport de Roissy, était "au courant de la grève". "Mon train pour Nantes semble être maintenu mais ce qui m'inquiète le plus c'est que je dois emprunter des petites lignes ensuite", confiait-il.
C'est le trajet retour qui souciait Xavier Hocq, 38 ans, salarié dans l'industrie médicale, partant pour Lyon. "Il n'y a que deux horaires possibles, 14H00 ou 20H00. Je vais devoir prendre celui de 14H00, mais ça écourte drôlement la journée", explique-t-il.
A la gare de Marseille Saint-Charles, l'affluence était réduite, mais les "gilets violets" de la SNCF, chargés de renseigner les voyageurs, nombreux. "Les gens ont été bien informés, ils se sont organisés autrement", constatait un agent.
Les quatre syndicats représentatifs à la SNCF ont prévu de se retrouver jeudi pour décider des suites du mouvement. Ils ont averti que "sans réponses concrètes" de la direction et du gouvernement, ils pourraient déclencher prochainement une grève reconductible.
Le leader de la CGT-cheminots, selon qui "le mécontentement est réel", a dit son ras-le-bol "de la technique de l'enfumage érigée en système de communication et de relation sociale", notamment au sujet de l'emploi.
Le budget 2010 de l'entreprise publique prévoit 1.404 suppressions de postes en moyenne sur l'année, mais les syndicats constatent que les effectifs seront réduits à la fin de l'année de 3.713 personnes.
Le ton monte côté direction également. Le directeur des ressources humaines François Nogué a dénoncé mardi la démarche de la CGT "consistant à déformer la réalité de manière systématique".
Lors de la précédente grève nationale le 20 octobre à l'appel de trois syndicats, et non quatre comme mercredi, la direction avait enregistré 23,75% de grévistes, la CGT 31,6%.
Le secrétaire général de la première force syndicale, Didier Le Reste, a qualifié la mobilisation de "très sérieuse" et table en fin de journée sur un taux d'au moins 40% de grévistes comme escompté.
CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT protestent contre les réorganisations en cours impliquant reclassements, suppressions d'emplois et selon eux augmentation du stress chez les cheminots. Leur préavis court jusqu'à jeudi, 8H00.
Mercredi, le plan de transport prévu par l'entreprise était tenu, soit en moyenne deux TGV sur trois mais un trafic normal à l'international (Thalys, Eurostar, etc.), un Corail sur deux, un TER sur deux, et aux heures de pointe en Ile-de-France deux Transiliens sur trois.
La SNCF a même pu ajouter quelques trains notamment dans la région capitale, dépassant de 5% ses prévisions.
A la gare du Nord à Paris, la plus importante de France, l'affluence était en milieu de matinée celle d'un jour habituel.
A la gare du RER B à Roissy, Laurent Roptin, 31 ans, salarié à la mairie de Paris, "habitué des grèves", témoignait être arrivé "avec 30 minutes d'avance pour être certain d'arriver à Paris à l'heure".
A la gare TGV proche, le tableau d'affichage affichait quelques retards de 10 à 30 minutes en début de matinée. René Garrelon, retraité de 57 ans arrivant du Cameroun via l'aéroport de Roissy, était "au courant de la grève". "Mon train pour Nantes semble être maintenu mais ce qui m'inquiète le plus c'est que je dois emprunter des petites lignes ensuite", confiait-il.
C'est le trajet retour qui souciait Xavier Hocq, 38 ans, salarié dans l'industrie médicale, partant pour Lyon. "Il n'y a que deux horaires possibles, 14H00 ou 20H00. Je vais devoir prendre celui de 14H00, mais ça écourte drôlement la journée", explique-t-il.
A la gare de Marseille Saint-Charles, l'affluence était réduite, mais les "gilets violets" de la SNCF, chargés de renseigner les voyageurs, nombreux. "Les gens ont été bien informés, ils se sont organisés autrement", constatait un agent.
Les quatre syndicats représentatifs à la SNCF ont prévu de se retrouver jeudi pour décider des suites du mouvement. Ils ont averti que "sans réponses concrètes" de la direction et du gouvernement, ils pourraient déclencher prochainement une grève reconductible.
Le leader de la CGT-cheminots, selon qui "le mécontentement est réel", a dit son ras-le-bol "de la technique de l'enfumage érigée en système de communication et de relation sociale", notamment au sujet de l'emploi.
Le budget 2010 de l'entreprise publique prévoit 1.404 suppressions de postes en moyenne sur l'année, mais les syndicats constatent que les effectifs seront réduits à la fin de l'année de 3.713 personnes.
Le ton monte côté direction également. Le directeur des ressources humaines François Nogué a dénoncé mardi la démarche de la CGT "consistant à déformer la réalité de manière systématique".