Quelques petites échoppes de quartiers étaient ouvertes, mais la majorité des magasins sont restés fermés. Les écoles n'ont pas ouvert leurs portes et le grand marché hebdomadaire du jeudi près du stade était désert.
Beaucoup de fonctionnaires ne se sont pas présentés au travail. "On n'a pas reçu de consignes de venir ou de ne pas venir" explique un agent du ministère de l'Education. Selon lui certains de ses collègues sont restés à la maison par peur de débordements.
En revanche les transports en commun fonctionnaient normalement et de nombreuses voitures particulières circulaient. Les guichets des banques étaient ouverts tout comme la poste.
Le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, avait appelé la population à observer une journée "ville-morte" après la mort d'un adolescent tué lundi devant une télévision privée liée au chef de l'État lors de la mise à sac des locaux. Il a été la première victime recensée des violences dont le dernier bilan s'élève à au moins 68 morts.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi à l'appel de l'opposition. Au moins 30 personnes sont mortes lorsqu'un incendie s'est déclaré dans un magasin de vêtements dont la toiture s'est effondrée sur des pillards.
Mercredi le maire avait fixé un "ultimatum de 24 heures" au gouvernement pour qu'il condamne aux travaux forcés celui qui a donné l'ordre ou celui qui a exécuté" la victime, devenue un symbole.
Le maire et l'opposition accusent le gouvernement de Ravalomanana de mauvaise gestion des fonds publics et de mettre en danger la démocratie.
Marc Rajoelina affirme avoir le soutien de l'armée et se dit prêt à diriger un gouvernement provisoire. Il a appelé à un rassemblement de protestation samedi à Antananarivo.
Beaucoup de fonctionnaires ne se sont pas présentés au travail. "On n'a pas reçu de consignes de venir ou de ne pas venir" explique un agent du ministère de l'Education. Selon lui certains de ses collègues sont restés à la maison par peur de débordements.
En revanche les transports en commun fonctionnaient normalement et de nombreuses voitures particulières circulaient. Les guichets des banques étaient ouverts tout comme la poste.
Le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, avait appelé la population à observer une journée "ville-morte" après la mort d'un adolescent tué lundi devant une télévision privée liée au chef de l'État lors de la mise à sac des locaux. Il a été la première victime recensée des violences dont le dernier bilan s'élève à au moins 68 morts.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi à l'appel de l'opposition. Au moins 30 personnes sont mortes lorsqu'un incendie s'est déclaré dans un magasin de vêtements dont la toiture s'est effondrée sur des pillards.
Mercredi le maire avait fixé un "ultimatum de 24 heures" au gouvernement pour qu'il condamne aux travaux forcés celui qui a donné l'ordre ou celui qui a exécuté" la victime, devenue un symbole.
Le maire et l'opposition accusent le gouvernement de Ravalomanana de mauvaise gestion des fonds publics et de mettre en danger la démocratie.
Marc Rajoelina affirme avoir le soutien de l'armée et se dit prêt à diriger un gouvernement provisoire. Il a appelé à un rassemblement de protestation samedi à Antananarivo.