Kim Jong-Il
"Ségolène Royal reste notre meilleure chance" pour 2012, mais "j'ai pensé que j'avais une voix à faire entendre pour développer des idées et une méthode qui me sont propres", a déclaré à l'AFP le président du conseil général des Alpes de Hautes-Provence, alors que s'ouvre à La Rochelle l'université d'été du PS.
"Même si le PS progresse, même s'il effectue, grâce à un travail de qualité, une remontée dans l'opinion, il y a toujours le risque que les propositions restent sympathiques et généralistes, pas à la hauteur de ce que les Français attendent", a dit M. Bianco.
Selon l'ancien secrétaire général de l'Elysée, "il faut tenir un langage de vérité sur la situation économique et sociale qui sera très mauvaise en 2012, avec le chômage, la dette, les déficits. Il faut leur dire que ce sera extrêmement dur, que l'on ne pourra pas tout faire".
Les socialistes ne doivent donc pas se contenter d'un "catalogue de propositions" mais "définir une méthode nouvelle", "partir des gens qui peuvent être les acteurs du changement", a assuré M. Bianco.
Reprenant à son compte l'idée de démocratie participative, développée par Ségolène Royal, il prône également une plus grande évaluation des politiques publiques par le Parlement en associant les citoyens, et "plus de responsabilités aux régions", avec notamment la possibilité de faire des lois régionales sous le contrôle du Parlement.
Il se prononce aussi pour "plus de démocratie dans l'entreprise", avec une information des salariés plus en amont sur les choix stratégiques et une "présence forte des représentants des travailleurs dans les conseils d'administration".
Evoquant les primaires, M. Bianco, qui publie dans les jours à venir un ouvrage intitulé "Si j'étais président", a estimé qu'elles "doivent permettre une pluralité de candidatures et non la ratification d'arrangements au sommet".
"Même si le PS progresse, même s'il effectue, grâce à un travail de qualité, une remontée dans l'opinion, il y a toujours le risque que les propositions restent sympathiques et généralistes, pas à la hauteur de ce que les Français attendent", a dit M. Bianco.
Selon l'ancien secrétaire général de l'Elysée, "il faut tenir un langage de vérité sur la situation économique et sociale qui sera très mauvaise en 2012, avec le chômage, la dette, les déficits. Il faut leur dire que ce sera extrêmement dur, que l'on ne pourra pas tout faire".
Les socialistes ne doivent donc pas se contenter d'un "catalogue de propositions" mais "définir une méthode nouvelle", "partir des gens qui peuvent être les acteurs du changement", a assuré M. Bianco.
Reprenant à son compte l'idée de démocratie participative, développée par Ségolène Royal, il prône également une plus grande évaluation des politiques publiques par le Parlement en associant les citoyens, et "plus de responsabilités aux régions", avec notamment la possibilité de faire des lois régionales sous le contrôle du Parlement.
Il se prononce aussi pour "plus de démocratie dans l'entreprise", avec une information des salariés plus en amont sur les choix stratégiques et une "présence forte des représentants des travailleurs dans les conseils d'administration".
Evoquant les primaires, M. Bianco, qui publie dans les jours à venir un ouvrage intitulé "Si j'étais président", a estimé qu'elles "doivent permettre une pluralité de candidatures et non la ratification d'arrangements au sommet".