Kofi Annan
M. Annan sera assisté par un "adjoint choisi dans la région arabe", précise le communiqué commun de Ban Ki-moon et de Nabil al-Arabi, respectivement secrétaires généraux de l'ONU et de la Ligue arabe. Le texte ne donne cependant pas le nom de cet adjoint arabe.
L'émissaire sera chargé "d'offrir ses bons offices afin de mettre un terme à toutes violences et violations des droits de l'homme, et à promouvoir une solution pacifique à la crise syrienne", poursuit le texte.
Le communiqué commun fait en outre référence à la résolution sur la Syrie adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU la semaine dernière et aux "résolutions pertinentes de la Ligue arabe" sur la crise syrienne.
M. Annan "aura des consultations larges en Syrie et en dehors de la Syrie avec tous les interlocuteurs concernés, de façon à mettre fin à la violence et à la crise humanitaire" dans le pays. Il devra aussi, ajoute le texte, "faciliter un règlement pacifique et complet (de la crise) conduit par les Syriens eux-mêmes et qui réponde aux aspirations démocratiques de la population à travers un dialogue politique large entre le gouvernement syrien et l'opposition syrienne dans son ensemble".
Le Ghanéen Kofi Annan, 73 ans, avait été secrétaire général de l'ONU pendant dix ans, de 1997 à 2006. Il avait obtenu le prix Nobel de la paix en 2001, conjointement avec les Nations unies.
Dans une résolution adoptée massivement la semaine dernière, l'Assemblée générale de l'ONU avait demandé à Damas de mettre un terme à la répression féroce menée contre sa population civile et réclamé la nomination d'un envoyé spécial de l'ONU. La Russie et la Chine avaient voté contre, après avoir opposé leur veto à deux résolutions du Conseil de sécurité sur la Syrie.
La répression en Syrie a fait près de 7.600 morts depuis mars 2011, selon des organisations syriennes de défense des droits de l'homme.
Parmi les candidats pressentis au poste d'émissaire figuraient aussi l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari ainsi que Mouloud Hamrouche, ancien Premier ministre algérien, et Mohammed Sabah al-Salem al-Sabah, ancien chef de la diplomatie koweïtienne, selon des diplomates.
L'émissaire sera chargé "d'offrir ses bons offices afin de mettre un terme à toutes violences et violations des droits de l'homme, et à promouvoir une solution pacifique à la crise syrienne", poursuit le texte.
Le communiqué commun fait en outre référence à la résolution sur la Syrie adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU la semaine dernière et aux "résolutions pertinentes de la Ligue arabe" sur la crise syrienne.
M. Annan "aura des consultations larges en Syrie et en dehors de la Syrie avec tous les interlocuteurs concernés, de façon à mettre fin à la violence et à la crise humanitaire" dans le pays. Il devra aussi, ajoute le texte, "faciliter un règlement pacifique et complet (de la crise) conduit par les Syriens eux-mêmes et qui réponde aux aspirations démocratiques de la population à travers un dialogue politique large entre le gouvernement syrien et l'opposition syrienne dans son ensemble".
Le Ghanéen Kofi Annan, 73 ans, avait été secrétaire général de l'ONU pendant dix ans, de 1997 à 2006. Il avait obtenu le prix Nobel de la paix en 2001, conjointement avec les Nations unies.
Dans une résolution adoptée massivement la semaine dernière, l'Assemblée générale de l'ONU avait demandé à Damas de mettre un terme à la répression féroce menée contre sa population civile et réclamé la nomination d'un envoyé spécial de l'ONU. La Russie et la Chine avaient voté contre, après avoir opposé leur veto à deux résolutions du Conseil de sécurité sur la Syrie.
La répression en Syrie a fait près de 7.600 morts depuis mars 2011, selon des organisations syriennes de défense des droits de l'homme.
Parmi les candidats pressentis au poste d'émissaire figuraient aussi l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari ainsi que Mouloud Hamrouche, ancien Premier ministre algérien, et Mohammed Sabah al-Salem al-Sabah, ancien chef de la diplomatie koweïtienne, selon des diplomates.