La décision du changement des jours du repos hebdomadaire a été prise par le conseil du ministre, le 24 juillet, suite à l'intervention du ministre du Travail qui avait présenté les expériences de plusieurs pays.
Le changement de week-end en Algérie est un vieux cheval de bataille des opérateurs économics publics et privés et des établissements bancaires, réduits à travailler seulement trois jours dans la semaine -lundi, mardi, mercredi- à cause du décalage entre le week-end universel et le week-end local.
Ce décalage a un coût fincier considérable, évalué à 450 millions de dollars annuellement par la Banque mondiale, selon laquelle le changement de week-end devrait permettre à l'Algérie de gagner un point de croissance (+3,5% en 2008).
Finalement, les impératifs économiques en ces temps de contraction des ressources financières, liée à la baisse des cours du pétrole, principal moteur de l'économie algérienne, auront pris le dessus sur les considérations idéologiques.
Cependant, le gouvernement n'a pas osé aller trop loin. Au lieu d'un retour au week-end universel (samedi, dimanche), comme c'est le cas en Tunisie et au Maroc, les deux pays voisins de l'Algérie, il a coupé la poire en deux (vendredi, samedi) afin de ne pas se mettre à dos les islamistes, pour qui le vendredi est une journée sacrée.
Du reste, dans son communiqué, le conseil des ministres qualifie le vendredi de ô ô jour de repos officiel''.
Si la plupart des administrations doivent se mettre à l'heure du nouveau week-end, certains services en contact avec le grand public, comme les postes, sont autorisés à trouver des ô ô aménagements horaires'' pour répondre aux besoins des citoyens.
Le changement de week-end en Algérie est un vieux cheval de bataille des opérateurs économics publics et privés et des établissements bancaires, réduits à travailler seulement trois jours dans la semaine -lundi, mardi, mercredi- à cause du décalage entre le week-end universel et le week-end local.
Ce décalage a un coût fincier considérable, évalué à 450 millions de dollars annuellement par la Banque mondiale, selon laquelle le changement de week-end devrait permettre à l'Algérie de gagner un point de croissance (+3,5% en 2008).
Finalement, les impératifs économiques en ces temps de contraction des ressources financières, liée à la baisse des cours du pétrole, principal moteur de l'économie algérienne, auront pris le dessus sur les considérations idéologiques.
Cependant, le gouvernement n'a pas osé aller trop loin. Au lieu d'un retour au week-end universel (samedi, dimanche), comme c'est le cas en Tunisie et au Maroc, les deux pays voisins de l'Algérie, il a coupé la poire en deux (vendredi, samedi) afin de ne pas se mettre à dos les islamistes, pour qui le vendredi est une journée sacrée.
Du reste, dans son communiqué, le conseil des ministres qualifie le vendredi de ô ô jour de repos officiel''.
Si la plupart des administrations doivent se mettre à l'heure du nouveau week-end, certains services en contact avec le grand public, comme les postes, sont autorisés à trouver des ô ô aménagements horaires'' pour répondre aux besoins des citoyens.