La holding Egas et l'Autorité générale égyptienne du pétrole ont "annulé jeudi leur contrat avec la compagnie égyptienne East Mediterranean Gas (EMG) qui exportait le gaz vers Israël car la compagnie n'a pas respecté les conditions stipulées par le contrat", a indiqué Mohamed Chouaïb, président d'Egas.
Un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères interrogé par l'AFP n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.
La fourniture de gaz égyptien à Israël, négociée sous le règne de Hosni Moubarak, chassé par la rue en février 2011, fait depuis des mois l'objet de vives critiques en Egypte, où l'on estime en particulier que le prix a été sous-évalué.
L'Egypte fournit 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l'électricité est produite à partir de cette source d'énergie. Le pays fournit aussi 80% des besoins de la Jordanie pour alimenter ses centrales électriques.
Le gazoduc, fournissant Israël et la Jordanie, a été attaqué pratiquement une fois par mois depuis le soulèvement qui a chassé le Président Moubarak, en dépit des nombreuses annonces des autorités sur de nouvelles mesures de sécurité.
La dernière attaque remonte au 9 avril. Selon des témoins, des hommes masqués ont creusé un trou à cô té du gazoduc, dans la région d'Al-Midan, près de la ville frontalière d'al-Arish, avant d'y placer des explosifs qu'ils ont déclenchés à distance.
Aucun des attentats n'a été revendiqué.
L'Egypte a commencé au printemps 2008 à livrer du gaz naturel à Israël conformément à un accord bilatéral signé en 2005 qui avait alors été fortement critiqué par l'opposition égyptienne, islamistes en tête.
Ce contrat de 2,5 milliards de dollars porte sur la vente annuelle pendant 15 ans de 1,7 md de m3 de gaz naturel à la compagnie électrique israélienne (CEI) par le consortium israélo-égyptien EMG.
C'est via un gazoduc sous-marin long de 100 km que ce gaz est acheminé, depuis Al-Arich, dans le nord du Sinaï, près de la bande de Gaza, jusqu'au port israélien d'Ashkelon, au sud de Tel-Aviv.
La péninsule égyptienne du Sinaï est particulièrement sensible sur le plan sécuritaire en raison des tensions avec la communauté bédouine qui y vit, et de multiples trafics avec l'enclave palestinienne de Gaza.
Un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères interrogé par l'AFP n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.
La fourniture de gaz égyptien à Israël, négociée sous le règne de Hosni Moubarak, chassé par la rue en février 2011, fait depuis des mois l'objet de vives critiques en Egypte, où l'on estime en particulier que le prix a été sous-évalué.
L'Egypte fournit 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l'électricité est produite à partir de cette source d'énergie. Le pays fournit aussi 80% des besoins de la Jordanie pour alimenter ses centrales électriques.
Le gazoduc, fournissant Israël et la Jordanie, a été attaqué pratiquement une fois par mois depuis le soulèvement qui a chassé le Président Moubarak, en dépit des nombreuses annonces des autorités sur de nouvelles mesures de sécurité.
La dernière attaque remonte au 9 avril. Selon des témoins, des hommes masqués ont creusé un trou à cô té du gazoduc, dans la région d'Al-Midan, près de la ville frontalière d'al-Arish, avant d'y placer des explosifs qu'ils ont déclenchés à distance.
Aucun des attentats n'a été revendiqué.
L'Egypte a commencé au printemps 2008 à livrer du gaz naturel à Israël conformément à un accord bilatéral signé en 2005 qui avait alors été fortement critiqué par l'opposition égyptienne, islamistes en tête.
Ce contrat de 2,5 milliards de dollars porte sur la vente annuelle pendant 15 ans de 1,7 md de m3 de gaz naturel à la compagnie électrique israélienne (CEI) par le consortium israélo-égyptien EMG.
C'est via un gazoduc sous-marin long de 100 km que ce gaz est acheminé, depuis Al-Arich, dans le nord du Sinaï, près de la bande de Gaza, jusqu'au port israélien d'Ashkelon, au sud de Tel-Aviv.
La péninsule égyptienne du Sinaï est particulièrement sensible sur le plan sécuritaire en raison des tensions avec la communauté bédouine qui y vit, et de multiples trafics avec l'enclave palestinienne de Gaza.