Quelque 45 millions d'électeurs sont appelés à voter jusqu'à 19H00 (17H00 GMT). Les résultats devraient être annoncés dimanche, selon la commission électorale.
De longues files d'attente se sont formées devant de nombreux bureaux de vote du Caire, tranchant avec l'abstention massive qui caractérisait les élections du temps du régime de M. Moubarak, accusé de fraudes massives.
A Zaqaziq, une grosse localité du delta du Nil, les électeurs étaient également nombreux à se déplacer.
Le juge Mohamed Fadel, en charge d'un des bureaux de vote de la ville, assurait qu'il s'agissait de "la plus forte participation qu'il ait jamais vue".
"Les gens ont le sentiment que ces élections sont propres, et bien sûr ils viennent nombreux", affirme-t-il.
En revanche l'affluence était moins forte en matinée dans plusieurs villes sur les bords du canal de Suez et dans le nord du Sinaï.
Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, de nationalité égyptienne et à l'ambition présidentielle affichée, s'est félicité de cette participation.
"Peu importe que les gens votent oui ou non. Ce qui est important, c'est que les électeurs se déplacent. Nous avons besoin d'une nouvelle Egypte", a déclaré M. Moussa, lui-même adversaire de la réforme proposée.
Les partisans de la révision sont favorables à une transition rapide avec des changements limités de la Constitution, tandis que le camp adverse plaide pour une nouvelle loi fondamentale, quitte à prendre plus de temps.
"J'ai 67 ans et c'est la première fois que je vote. Il nous faut une nouvelle Constitution, et il faut nous donner du temps pour que les jeunes qui ont fait la révolution puissent former des partis", affirme Mohammed Mahmoud, un retraité hostile à la réforme.
L'opposant Mohamed ElBaradei, attendu au Caire en fin de journée pour voter, a estimé au cours d'une conférence à New Delhi que les amendements ne portaient que sur des "détails sans importance" ne remettant pas en cause les mécanismes institutionnels de l'ancien régime.
Le puissant mouvement des Frères musulmans à l'inverse a accroché des banderoles appelant à voter en faveur d'une réforme considérée comme indispensable pour stabiliser rapidement le pays.
La confrérie islamiste estime que les amendements proposés permettront de "passer d'une période de transition à une période de stabilité".
"Nous voulons la stabilité. Nous n'avons pas le temps de nous lancer dans l'élaboration d'une nouvelle Constitution", plaide Hamdi Mohamed Badri, un enseignant de 46 ans votant à Imbaba, un quartier populaire du Caire.
Les principales modifications concernent les mandats présidentiels, qui doivent être limités à deux mandats maximum de quatre ans chacun --contre des mandats de six ans illimités actuellement-- et l'assouplissement des conditions de candidature à la magistrature suprême.
Les amendements ont été préparés par une commission de juristes nommée par l'armée, qui gère le pays depuis la démission de M. Moubarak sous la pression de la rue. L'armée a promis le retour à un pouvoir civil démocratiquement élu.
Si la révision l'emporte, l'armée entend passer rapidement à l'organisation d'élections législatives et présidentielle, en principe sous six mois.
En cas de rejet de cette réforme, les militaires ont fait savoir qu'ils feraient une "déclaration constitutionnelle limitée" pour organiser la suite de la transition promise vers la démocratie, sans donner plus de détails.
De longues files d'attente se sont formées devant de nombreux bureaux de vote du Caire, tranchant avec l'abstention massive qui caractérisait les élections du temps du régime de M. Moubarak, accusé de fraudes massives.
A Zaqaziq, une grosse localité du delta du Nil, les électeurs étaient également nombreux à se déplacer.
Le juge Mohamed Fadel, en charge d'un des bureaux de vote de la ville, assurait qu'il s'agissait de "la plus forte participation qu'il ait jamais vue".
"Les gens ont le sentiment que ces élections sont propres, et bien sûr ils viennent nombreux", affirme-t-il.
En revanche l'affluence était moins forte en matinée dans plusieurs villes sur les bords du canal de Suez et dans le nord du Sinaï.
Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, de nationalité égyptienne et à l'ambition présidentielle affichée, s'est félicité de cette participation.
"Peu importe que les gens votent oui ou non. Ce qui est important, c'est que les électeurs se déplacent. Nous avons besoin d'une nouvelle Egypte", a déclaré M. Moussa, lui-même adversaire de la réforme proposée.
Les partisans de la révision sont favorables à une transition rapide avec des changements limités de la Constitution, tandis que le camp adverse plaide pour une nouvelle loi fondamentale, quitte à prendre plus de temps.
"J'ai 67 ans et c'est la première fois que je vote. Il nous faut une nouvelle Constitution, et il faut nous donner du temps pour que les jeunes qui ont fait la révolution puissent former des partis", affirme Mohammed Mahmoud, un retraité hostile à la réforme.
L'opposant Mohamed ElBaradei, attendu au Caire en fin de journée pour voter, a estimé au cours d'une conférence à New Delhi que les amendements ne portaient que sur des "détails sans importance" ne remettant pas en cause les mécanismes institutionnels de l'ancien régime.
Le puissant mouvement des Frères musulmans à l'inverse a accroché des banderoles appelant à voter en faveur d'une réforme considérée comme indispensable pour stabiliser rapidement le pays.
La confrérie islamiste estime que les amendements proposés permettront de "passer d'une période de transition à une période de stabilité".
"Nous voulons la stabilité. Nous n'avons pas le temps de nous lancer dans l'élaboration d'une nouvelle Constitution", plaide Hamdi Mohamed Badri, un enseignant de 46 ans votant à Imbaba, un quartier populaire du Caire.
Les principales modifications concernent les mandats présidentiels, qui doivent être limités à deux mandats maximum de quatre ans chacun --contre des mandats de six ans illimités actuellement-- et l'assouplissement des conditions de candidature à la magistrature suprême.
Les amendements ont été préparés par une commission de juristes nommée par l'armée, qui gère le pays depuis la démission de M. Moubarak sous la pression de la rue. L'armée a promis le retour à un pouvoir civil démocratiquement élu.
Si la révision l'emporte, l'armée entend passer rapidement à l'organisation d'élections législatives et présidentielle, en principe sous six mois.
En cas de rejet de cette réforme, les militaires ont fait savoir qu'ils feraient une "déclaration constitutionnelle limitée" pour organiser la suite de la transition promise vers la démocratie, sans donner plus de détails.