Le Dow Jones Industrial Average a lâché 166,13 points à 11.823,70 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 68,39 points à 2.686,89 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 a abandonné 1,79% (23,20 points) à 1.276,34 points.
L'indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, qui avait fini la veille au plus haut depuis juin 2008, n'avait plus connu une baisse aussi marquée depuis la mi-novembre. Il termine aussi sur un recul sur la semaine, après huit semaines d'affilée de progression.
Les indices boursiers ont décroché en fin de matinée alors que les chaînes de télévision américaines, y compris financières, diffusaient en direct les images des manifestations violentes en Egypte.
"Cela donne une excuse aux investisseurs pour prendre des bénéfices", a estimé Scott Marcouiller, de Wells Fargo Advisors. "La principale inquiétude, c'est une propagation à d'autres pays. C'est vraiment la peur de l'inconnu".
Selon l'analyste, les investisseurs ont trouvé une source d'inquiétude immédiate avec les prix du pétrole, qui ont bondi de plus de 4% à New York, et qui ont frôlé 100 dollars le baril à Londres.
Les compagnies aériennes, qui pâtissent directement de l'énergie chère, ont souffert: American Airlines a chuté de 4,76%, Delta Air Lines de 3,82%, United Continental de 4,12% et US Airways de 8,05%.
Seules deux valeurs du Dow Jones ont fini en hausse.
"C'est de l'aversion au risque en raison de l'escalade en Egypte, et des craintes que la situation pourrait s'étendre à d'autres pays de la région", a commenté Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
"Il y a une certaine déception avec les résultats de sociétés, mais la vraie raison de la baisse, ce sont les problèmes politiques", a-t-il poursuivi.
Du côté des indicateurs aux Etats-Unis, le produit intérieur brut a progressé de 3,2% en rythme annuel au quatrième trimestre, contre 2,6% au troisième. Mais les analystes s'attendaient à beaucoup mieux (3,7%), et "le chiffre qui circulait à Wall Street était encore plus haut", a commenté Lindsey Piegza, de FTN Financial.
Sur le front des résultats de sociétés, Ford a dégringolé de 13,41% à 16,27 dollars. Le constructeur automobile a publié un bénéfice divisé par quatre au quatrième trimestre en raison d'une charge exceptionnelle. Il a accusé une perte d'exploitation sur ses activités européennes.
Son concurrent General Motors a été également sanctionné (-5,35% à 36,60 dollars).
Le distributeur en ligne Amazon a perdu 7,22% à 171,14 dollars. Son profit trimestriel a dépassé les attentes, mais ses ventes et la hausse de ses coûts, qui s'est traduite par une baisse des marges, ont déçu.
Le pétrolier Chevron (-1,46% à 93,37 dollars) a également déçu avec son chiffre d'affaires trimestriel.
Le géant des logiciels Microsoft (-3,84% à 27,76 dollars) a signé la plus forte baisse du Dow Jones, malgré des résultats meilleurs que prévu. Il pâti "d'inquiétudes concernant la faible croissance du marché des PC", a expliqué Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com.
Sara Lee a lâché 2,66% à 17,17 dollars. Son conseil d'administration s'est mis d'accord sur le "principe" d'une scission début 2012 en deux sociétés cotées, l'une regroupant surtout des viandes aux Etats-Unis et l'autre des cafés et de la boulangerie.
Parmi les rares valeurs en hausse, BankUnited, une banque saisie par les régulateurs en 2009, a bondi de 5,19% à 28,40 dollars pour son retour en Bourse. L'opération lui a permis de lever 783 millions de dollars.
Le marché obligataire, refuge de l'investisseur inquiet, est monté. Le rendement du bon du Trésor à dix ans a reculé à 3,329% contre 3,385% jeudi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,525% contre 4,559% la veille.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 a abandonné 1,79% (23,20 points) à 1.276,34 points.
L'indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, qui avait fini la veille au plus haut depuis juin 2008, n'avait plus connu une baisse aussi marquée depuis la mi-novembre. Il termine aussi sur un recul sur la semaine, après huit semaines d'affilée de progression.
Les indices boursiers ont décroché en fin de matinée alors que les chaînes de télévision américaines, y compris financières, diffusaient en direct les images des manifestations violentes en Egypte.
"Cela donne une excuse aux investisseurs pour prendre des bénéfices", a estimé Scott Marcouiller, de Wells Fargo Advisors. "La principale inquiétude, c'est une propagation à d'autres pays. C'est vraiment la peur de l'inconnu".
Selon l'analyste, les investisseurs ont trouvé une source d'inquiétude immédiate avec les prix du pétrole, qui ont bondi de plus de 4% à New York, et qui ont frôlé 100 dollars le baril à Londres.
Les compagnies aériennes, qui pâtissent directement de l'énergie chère, ont souffert: American Airlines a chuté de 4,76%, Delta Air Lines de 3,82%, United Continental de 4,12% et US Airways de 8,05%.
Seules deux valeurs du Dow Jones ont fini en hausse.
"C'est de l'aversion au risque en raison de l'escalade en Egypte, et des craintes que la situation pourrait s'étendre à d'autres pays de la région", a commenté Peter Cardillo, d'Avalon Partners.
"Il y a une certaine déception avec les résultats de sociétés, mais la vraie raison de la baisse, ce sont les problèmes politiques", a-t-il poursuivi.
Du côté des indicateurs aux Etats-Unis, le produit intérieur brut a progressé de 3,2% en rythme annuel au quatrième trimestre, contre 2,6% au troisième. Mais les analystes s'attendaient à beaucoup mieux (3,7%), et "le chiffre qui circulait à Wall Street était encore plus haut", a commenté Lindsey Piegza, de FTN Financial.
Sur le front des résultats de sociétés, Ford a dégringolé de 13,41% à 16,27 dollars. Le constructeur automobile a publié un bénéfice divisé par quatre au quatrième trimestre en raison d'une charge exceptionnelle. Il a accusé une perte d'exploitation sur ses activités européennes.
Son concurrent General Motors a été également sanctionné (-5,35% à 36,60 dollars).
Le distributeur en ligne Amazon a perdu 7,22% à 171,14 dollars. Son profit trimestriel a dépassé les attentes, mais ses ventes et la hausse de ses coûts, qui s'est traduite par une baisse des marges, ont déçu.
Le pétrolier Chevron (-1,46% à 93,37 dollars) a également déçu avec son chiffre d'affaires trimestriel.
Le géant des logiciels Microsoft (-3,84% à 27,76 dollars) a signé la plus forte baisse du Dow Jones, malgré des résultats meilleurs que prévu. Il pâti "d'inquiétudes concernant la faible croissance du marché des PC", a expliqué Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com.
Sara Lee a lâché 2,66% à 17,17 dollars. Son conseil d'administration s'est mis d'accord sur le "principe" d'une scission début 2012 en deux sociétés cotées, l'une regroupant surtout des viandes aux Etats-Unis et l'autre des cafés et de la boulangerie.
Parmi les rares valeurs en hausse, BankUnited, une banque saisie par les régulateurs en 2009, a bondi de 5,19% à 28,40 dollars pour son retour en Bourse. L'opération lui a permis de lever 783 millions de dollars.
Le marché obligataire, refuge de l'investisseur inquiet, est monté. Le rendement du bon du Trésor à dix ans a reculé à 3,329% contre 3,385% jeudi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,525% contre 4,559% la veille.