Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en 2011, va transférer le pouvoir le 30 juin au nouveau chef de l'Etat, a affirmé le général Mohammed al-Assar, dans un entretien à la télévision égyptienne privée CBC.
M. Morsi sera investi de "tous les pouvoirs du président de la République",
a-t-il ajouté.
Mais une polémique oppose le nouveau président au pouvoir militaire sur la procédure de cette prestation de serment.
Selon le général Mahmoud Hijazy, cité par CBC, le président devra prêter serment devant la haute Cour constitutionnelle, conformément à la "Déclaration constitutionnelle complémentaire" adoptée par l'armée.
Par cette déclaration, l'armée a récupéré le pouvoir législatif après avoir dissous à la mi-juin l'Assemblée nationale dominée par la puissante confrérie des Frères musulmans, en vertu d'un jugement déclarant illégal le mode de scrutin.
Les Frères musulmans ont dénoncé cette déclaration comme "un coup d'Etat" et réclamé que la prestation ait lieu devant l'Assemblée.
Ils ont appelé à une nouvelle manifestation vendredi sur la place emblématique Tahrir au Caire, sous le slogan "Journée du transfert du pouvoir".
Un porte-parole de M. Morsi, Yasser Ali, cité par l'agence officielle Mena, a indiqué que la présidence se prononcerait officiellement jeudi sur cette question.
"Il y a un débat autour de la question de la prestation de serment, on tente d'aboutir à un compromis qui satisfera toutes les forces nationales et une décision en ce sens sera annoncée jeudi", a-t-il dit.
Avec 51,73% des voix, Mohamed Morsi a battu le dernier Premier ministre de Moubarak, Ahmad Chafiq. Il est le premier président démocratiquement élu depuis la chute de l'ancien régime et le premier président égyptien qui ne soit pas issu de l'appareil militaire.
M. Morsi sera investi de "tous les pouvoirs du président de la République",
a-t-il ajouté.
Mais une polémique oppose le nouveau président au pouvoir militaire sur la procédure de cette prestation de serment.
Selon le général Mahmoud Hijazy, cité par CBC, le président devra prêter serment devant la haute Cour constitutionnelle, conformément à la "Déclaration constitutionnelle complémentaire" adoptée par l'armée.
Par cette déclaration, l'armée a récupéré le pouvoir législatif après avoir dissous à la mi-juin l'Assemblée nationale dominée par la puissante confrérie des Frères musulmans, en vertu d'un jugement déclarant illégal le mode de scrutin.
Les Frères musulmans ont dénoncé cette déclaration comme "un coup d'Etat" et réclamé que la prestation ait lieu devant l'Assemblée.
Ils ont appelé à une nouvelle manifestation vendredi sur la place emblématique Tahrir au Caire, sous le slogan "Journée du transfert du pouvoir".
Un porte-parole de M. Morsi, Yasser Ali, cité par l'agence officielle Mena, a indiqué que la présidence se prononcerait officiellement jeudi sur cette question.
"Il y a un débat autour de la question de la prestation de serment, on tente d'aboutir à un compromis qui satisfera toutes les forces nationales et une décision en ce sens sera annoncée jeudi", a-t-il dit.
Avec 51,73% des voix, Mohamed Morsi a battu le dernier Premier ministre de Moubarak, Ahmad Chafiq. Il est le premier président démocratiquement élu depuis la chute de l'ancien régime et le premier président égyptien qui ne soit pas issu de l'appareil militaire.