Au Caire, un porte-parole de la présidence, cité par l'agence officielle Mena, a déclaré que "M. Morsi n'a donné aucun entretien à Fars et tout ce que cette agence a publié est sans fondement".
L'agence de presse iranienne Fars a affirmé que M. Morsi lui avait accordé cette interview dimanche, quelques heures avant l'annonce officielle de sa victoire à l'élection présidentielle par la commission électorale.
Elle a fourni un lien audio de ce qu'elle a affirmé être l'enregistrement de l'interview en arabe de M. Morsi (http://www.farsnews.com/newstext.php?nn=13910405000223).
Dans cette interview, M. Morsi affirme que le renforcement des relations irano-égyptiennes, après 30 ans de turbulences, "créera un équilibre stratégique régional et fait partie de mon programme", toujours selon Fars.
Il y ajoute que l'Egypte va "réviser les accords (de paix) de Camp David" conclus avec Israël. "Mais tout cela sera fait par les organes gouvernementaux et le cabinet, car je ne prendrai aucune décision seul".
"Notre politique à l'égard d'Israël sera basée sur l'égalité car nous ne sommes pas inférieurs à eux. Nous discuterons du droit des Palestiniens car cela est très important", souligne M. Morsi, cité par Fars.
Enfin, il rejette de nouveau la récente Déclaration constitutionnelle du Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak, qui s'est octroyé de vastes prérogatives après la dissolution de la chambre des députés dominée par les islamistes.
"Le CSFA n'a pas le droit de modifier la Constitution et je rejette la déclaration constitutionnelle qui limite les prérogatives du président de la République", dit-il, appelant le CSFA à quitter "immédiatement le pouvoir".
L'Iran a salué dimanche la victoire de M. Morsi, devenu premier président élu de l'Egypte depuis la chute en février 2011 du régime de Hosni Moubarak, qui se méfiait beaucoup de Téhéran le considérant comme un élément déstabilisateur au Moyen-Orient.
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi, a déclaré que le CSFA, "nommé par l'ex-président Hosni Moubarak", n'avait "aucune légitimité légale et politique".
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a félicité aussi le nouveau président égyptien en souhaitant un renforcement des relations entre les deux pays
Téhéran a rompu ses relations diplomatiques avec Le Caire en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la conclusion en 1979 des accords de paix avec Israël.
L'Iran a soutenu les mouvements de révolte populaire du Printemps arabe, à l'exception de celui en cours en Syrie, son allié traditionnel, mais a régulièrement dénoncé les ingérences des Etats-Unis et des Occidentaux.
L'agence de presse iranienne Fars a affirmé que M. Morsi lui avait accordé cette interview dimanche, quelques heures avant l'annonce officielle de sa victoire à l'élection présidentielle par la commission électorale.
Elle a fourni un lien audio de ce qu'elle a affirmé être l'enregistrement de l'interview en arabe de M. Morsi (http://www.farsnews.com/newstext.php?nn=13910405000223).
Dans cette interview, M. Morsi affirme que le renforcement des relations irano-égyptiennes, après 30 ans de turbulences, "créera un équilibre stratégique régional et fait partie de mon programme", toujours selon Fars.
Il y ajoute que l'Egypte va "réviser les accords (de paix) de Camp David" conclus avec Israël. "Mais tout cela sera fait par les organes gouvernementaux et le cabinet, car je ne prendrai aucune décision seul".
"Notre politique à l'égard d'Israël sera basée sur l'égalité car nous ne sommes pas inférieurs à eux. Nous discuterons du droit des Palestiniens car cela est très important", souligne M. Morsi, cité par Fars.
Enfin, il rejette de nouveau la récente Déclaration constitutionnelle du Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak, qui s'est octroyé de vastes prérogatives après la dissolution de la chambre des députés dominée par les islamistes.
"Le CSFA n'a pas le droit de modifier la Constitution et je rejette la déclaration constitutionnelle qui limite les prérogatives du président de la République", dit-il, appelant le CSFA à quitter "immédiatement le pouvoir".
L'Iran a salué dimanche la victoire de M. Morsi, devenu premier président élu de l'Egypte depuis la chute en février 2011 du régime de Hosni Moubarak, qui se méfiait beaucoup de Téhéran le considérant comme un élément déstabilisateur au Moyen-Orient.
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi, a déclaré que le CSFA, "nommé par l'ex-président Hosni Moubarak", n'avait "aucune légitimité légale et politique".
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a félicité aussi le nouveau président égyptien en souhaitant un renforcement des relations entre les deux pays
Téhéran a rompu ses relations diplomatiques avec Le Caire en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la conclusion en 1979 des accords de paix avec Israël.
L'Iran a soutenu les mouvements de révolte populaire du Printemps arabe, à l'exception de celui en cours en Syrie, son allié traditionnel, mais a régulièrement dénoncé les ingérences des Etats-Unis et des Occidentaux.