Un avion officiel transportant la dépouille du chef du Conseil suprême islamique d'Irak (CSII) s'est posé sur l'aéroport de Bagdad, en provenance de la ville iranienne sainte de Qom.
Fumeur invétéré, Abdel Aziz al-Hakim est décédé à l'âge de 60 ans des suites d'un cancer du poumon. Son corps avait été ensuite transporté à Qom.
Le président irakien Jalal Talabani, le gouvernement au complet dont le Premier ministre Nouri al-Maliki, la famille du défunt, des chefs tribaux et religieux ainsi que les ambassadeurs américain, Christopher Hill, et britannique, Christopher Prentice, étaient présents à l'aéroport.
Le corps du chef chiite a été transporté dans une mosquée de Bagdad pour la prière des morts, puis sera porté en terre samedi dans sa ville natale de Najaf, au sud de la capitale, selon le CSII.
Le cercueil était recouvert du drapeau irakien et surmonté du turban noir qu'avait l'habitude de porter le dirigeant, signe d'une descendance affirmée du prophète de l'islam Mahomet.
"Il était un leader, un combattant dévoué à l'Irak. Nous sommes sûrs que le vide qu'il laisse sera comblé par des hommes de sa famille et du Conseil suprême, comme (son fils aîné) Ammar al-Hakim", a déclaré M. Talabani lors d'une cérémonie à l'aéroport.
Ammar al-Hakim est pressenti pour succéder à son père. Le parti devrait réunir ses instances dirigeantes après les trois jours de deuil pour désigner officiellement son nouveau chef qui devra préparer les législatives de janvier, cruciales pour l'avenir de l'Irak.
"Vous étiez un symbole et un chef dans le combat contre la dictature du régime impie", a lancé M. Maliki, faisant référence à l'époque où Abdel Aziz al-Hakim était un opposant féroce à l'ancien dictateur Saddam Hussein depuis son exil en Iran.
Ammar al-Hakim, habillé de la longue robe noire traditionnelle chiite, a assuré que son père avait dédié deux décennies de sa vie "au projet politique irakien, dans l'opposition et au cours des six années du nouvel Irak".
"Il a respecté la Constitution et la loi, renforcé l'unité nationale et sérieusement travaillé à établir la souveraineté de l'Etat", a-t-il dit.
Le CSII a été fondé en 1982 en Iran, en pleine guerre Irak-Iran, comme force d'opposition en exil. Ses membres ont été accusés par beaucoup de prisonniers d'avoir servi de supplétifs aux forces armées iraniennes dans les camps de détention.
Abdel Aziz al-Hakim a pris les rênes de la formation en 2003, à la mort dans un attentat de son frère, l'ayatollah Mohammad Baqer al-Hakim, quelques mois après son retour dans le pays dans la foulée de la chute de l'ancien régime.
Salué par l'ensemble des forces politiques chiites et par l'administration américaine comme un rassembleur, il a souvent été perçu comme l'homme de l'Iran en Irak et fortement critiqué par la communauté sunnite du pays.
La branche armée du mouvement, la milice Badr qu'Abdel Aziz Hakim a un temps dirigée, a été accusée d'avoir pris part aux massacres communautaires (2006-2007), qui ont fait des dizaines de milliers de morts.
Il laisse derrière lui un parti sur le déclin après le revers subi lors du scrutin provincial de janvier, qui a ouvert la voie à son principal rival politique chiite, M. Maliki.
Celui-ci a décidé cette semaine de rompre l'alliance chiite et de former une alliance multiconfessionnelle pour les législatives.
Fumeur invétéré, Abdel Aziz al-Hakim est décédé à l'âge de 60 ans des suites d'un cancer du poumon. Son corps avait été ensuite transporté à Qom.
Le président irakien Jalal Talabani, le gouvernement au complet dont le Premier ministre Nouri al-Maliki, la famille du défunt, des chefs tribaux et religieux ainsi que les ambassadeurs américain, Christopher Hill, et britannique, Christopher Prentice, étaient présents à l'aéroport.
Le corps du chef chiite a été transporté dans une mosquée de Bagdad pour la prière des morts, puis sera porté en terre samedi dans sa ville natale de Najaf, au sud de la capitale, selon le CSII.
Le cercueil était recouvert du drapeau irakien et surmonté du turban noir qu'avait l'habitude de porter le dirigeant, signe d'une descendance affirmée du prophète de l'islam Mahomet.
"Il était un leader, un combattant dévoué à l'Irak. Nous sommes sûrs que le vide qu'il laisse sera comblé par des hommes de sa famille et du Conseil suprême, comme (son fils aîné) Ammar al-Hakim", a déclaré M. Talabani lors d'une cérémonie à l'aéroport.
Ammar al-Hakim est pressenti pour succéder à son père. Le parti devrait réunir ses instances dirigeantes après les trois jours de deuil pour désigner officiellement son nouveau chef qui devra préparer les législatives de janvier, cruciales pour l'avenir de l'Irak.
"Vous étiez un symbole et un chef dans le combat contre la dictature du régime impie", a lancé M. Maliki, faisant référence à l'époque où Abdel Aziz al-Hakim était un opposant féroce à l'ancien dictateur Saddam Hussein depuis son exil en Iran.
Ammar al-Hakim, habillé de la longue robe noire traditionnelle chiite, a assuré que son père avait dédié deux décennies de sa vie "au projet politique irakien, dans l'opposition et au cours des six années du nouvel Irak".
"Il a respecté la Constitution et la loi, renforcé l'unité nationale et sérieusement travaillé à établir la souveraineté de l'Etat", a-t-il dit.
Le CSII a été fondé en 1982 en Iran, en pleine guerre Irak-Iran, comme force d'opposition en exil. Ses membres ont été accusés par beaucoup de prisonniers d'avoir servi de supplétifs aux forces armées iraniennes dans les camps de détention.
Abdel Aziz al-Hakim a pris les rênes de la formation en 2003, à la mort dans un attentat de son frère, l'ayatollah Mohammad Baqer al-Hakim, quelques mois après son retour dans le pays dans la foulée de la chute de l'ancien régime.
Salué par l'ensemble des forces politiques chiites et par l'administration américaine comme un rassembleur, il a souvent été perçu comme l'homme de l'Iran en Irak et fortement critiqué par la communauté sunnite du pays.
La branche armée du mouvement, la milice Badr qu'Abdel Aziz Hakim a un temps dirigée, a été accusée d'avoir pris part aux massacres communautaires (2006-2007), qui ont fait des dizaines de milliers de morts.
Il laisse derrière lui un parti sur le déclin après le revers subi lors du scrutin provincial de janvier, qui a ouvert la voie à son principal rival politique chiite, M. Maliki.
Celui-ci a décidé cette semaine de rompre l'alliance chiite et de former une alliance multiconfessionnelle pour les législatives.