L'adresse http://iran.usembassy.gov/ était inaccessible mercredi et à la place un message en farsi annonçait qu'"en accord avec la loi sur la cyber-criminalité, l'accès au site n'est pas possible".
D'autres sites internet jugés critiquables par les autorités ont déjà dans le passé été bloqués, dont Facebook et beaucoup de pages de médias étrangers.
"L'ouverture d'une ambassade virtuelle par les Etats Unis est une nouvelle tromperie de la part du grand Satan", a estimé Alaeddin Borujerdi, le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la sécurité nationale, cité par l'agence de presse parlementaire.
Un autre député influent, Hassan Ghafouri-Fard, cité par la télévision d'Etat, a estimé que le site avait été lancé car "les Etats-Unis veulent créer des divisions entre la nation et le gouvernement iraniens".
Il a écarté toute possibilité de reprise des relations diplomatiques formelles avec les Etats-Unis dans un avenir proche.
"Tant que les Etats-Unis n'auront pas cessé leurs conspirations et leur diplomatie anti-iranienne, la nation iranienne n'aura aucune envie d'établir des relations, ne serait-ce qu'au niveau d'ambassades virtuelles", a-t-il indiqué.
Washington a de son cô té vivement réagi au blocage du site. "Nous condamnons les efforts du gouvernement iranien destinés à priver la population de la liberté d'accéder à l'ambassade virtuelle", a déclaré mercredi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, dans un communiqué.
"Par cette mesure, le gouvernement iranien a une fois encore démontré son engagement à dresser un rideau électronique de surveillance et de censure autour de la population", a-t-il dit.
De fait, le blocage du site était attendu, a expliqué un porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, qui a dit espérer que les Iraniens parviendraient tout de même à accéder au site.
L'ambassade virtuelle a reçu 500.000 visiteurs le premier jour, mais seulement 9.771 venant d'Iran, selon le porte-parole.
La décision des autorités iraniennes "en dit long sur la confiance qu'elles accordent à leurs propres citoyens", a souligné M. Toner.
Les Etats-Unis avaient annoncé mardi avoir ouvert cette ambassade virtuelle en promettant de briser le "rideau électronique" du régime islamique.
Les autorités iraniennes ont exprimé leur colère, dès l'annonce de ce projet en octobre dernier par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, accusant les Etats-Unis d'ingérence dans les affaires du pays.
L'ambassade virtuelle offrait entre autres des déclarations politiques de Washington en anglais et en farsi, des informations sur les visas américains, des nouvelles de l'agence de presse Voice of America, ainsi que des outils pour échanger via les médias sociaux.
Les Etats-Unis et l'Iran n'ont plus de relations diplomatiques depuis la Révolution islamique de 1979 et la prise d'otages à l'ambassade américaine.
D'autres sites internet jugés critiquables par les autorités ont déjà dans le passé été bloqués, dont Facebook et beaucoup de pages de médias étrangers.
"L'ouverture d'une ambassade virtuelle par les Etats Unis est une nouvelle tromperie de la part du grand Satan", a estimé Alaeddin Borujerdi, le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la sécurité nationale, cité par l'agence de presse parlementaire.
Un autre député influent, Hassan Ghafouri-Fard, cité par la télévision d'Etat, a estimé que le site avait été lancé car "les Etats-Unis veulent créer des divisions entre la nation et le gouvernement iraniens".
Il a écarté toute possibilité de reprise des relations diplomatiques formelles avec les Etats-Unis dans un avenir proche.
"Tant que les Etats-Unis n'auront pas cessé leurs conspirations et leur diplomatie anti-iranienne, la nation iranienne n'aura aucune envie d'établir des relations, ne serait-ce qu'au niveau d'ambassades virtuelles", a-t-il indiqué.
Washington a de son cô té vivement réagi au blocage du site. "Nous condamnons les efforts du gouvernement iranien destinés à priver la population de la liberté d'accéder à l'ambassade virtuelle", a déclaré mercredi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, dans un communiqué.
"Par cette mesure, le gouvernement iranien a une fois encore démontré son engagement à dresser un rideau électronique de surveillance et de censure autour de la population", a-t-il dit.
De fait, le blocage du site était attendu, a expliqué un porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, qui a dit espérer que les Iraniens parviendraient tout de même à accéder au site.
L'ambassade virtuelle a reçu 500.000 visiteurs le premier jour, mais seulement 9.771 venant d'Iran, selon le porte-parole.
La décision des autorités iraniennes "en dit long sur la confiance qu'elles accordent à leurs propres citoyens", a souligné M. Toner.
Les Etats-Unis avaient annoncé mardi avoir ouvert cette ambassade virtuelle en promettant de briser le "rideau électronique" du régime islamique.
Les autorités iraniennes ont exprimé leur colère, dès l'annonce de ce projet en octobre dernier par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, accusant les Etats-Unis d'ingérence dans les affaires du pays.
L'ambassade virtuelle offrait entre autres des déclarations politiques de Washington en anglais et en farsi, des informations sur les visas américains, des nouvelles de l'agence de presse Voice of America, ainsi que des outils pour échanger via les médias sociaux.
Les Etats-Unis et l'Iran n'ont plus de relations diplomatiques depuis la Révolution islamique de 1979 et la prise d'otages à l'ambassade américaine.