A Douma, dans la banlieue de Damas, neuf soldats rebelles ont été tués dans la nuit lors d'une embuscade tendue par les forces gouvernementales syriennes, a rapporté lundi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Des combats avaient éclaté dimanche entre armée et déserteurs près de Douma, et des roquettes lancées par les troupes gouvernementales se sont abattues sur cette ville située à 13 km au nord-est de Damas.
Une puissante explosion s'est produite, sans faire de blessé, à une dizaine de mètres du chef de observateurs de l'ONU, le général Robert Mood, qui visitait la ville dimanche en compagnie du secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, et de journalistes.
Des soldats syriens sur place ont attribué la déflagration à une roquette RPG mais les observateurs de l'ONU n'ont pas souhaité commenter la nature de l'explosion.
Toujours dans la province de Damas, de violents combats ont opposé pendant la nuit soldats syriens et rebelles, a rapporté lundi l'OSDH.
Les affrontements se sont déroulés notamment dans les localités de Jisrain et Kafar Batna, selon cette ONG, mais aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat.
Malgré l'incapacité des quelque 260 observateurs déployés par l'ONU à faire respecter une trêve instaurée le 12 avril et quotidiennement violée depuis, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré dimanche que l'alliance militaire n'avait "pas l'intention d'intervenir en Syrie".
"Nous sommes très inquiets de la situation en Syrie" mais l'alliance atlantique "n'a pas l'intention d'intervenir" dans ce pays, a déclaré M. Rasmussen lors d'une conférence de presse au sommet de l'Otan à Chicago.
Il a affirmé le soutien de l'organisation au plan de paix de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan prévoyant outre un cessez-le-feu, l'ouverture d'un dialogue politique, un accès humanitaire dans tout le pays et la libération de prisonniers.
"Le meilleur moyen de trouver une solution en Syrie est le plan Annan", a déclaré M. Rasmussen, appelant "les dirigeants syriens à prendre en compte les aspirations légitimes du peuple syrien".
Au moins 55 personnes ont été tuées dimanche en Syrie, dont 41 dans le pilonnage de l'armée d'une localité dans la région de Hama (centre), Sourane, selon l'OSDH, qui évalue à 12.000 le nombre de personnes tuées par les forces gouvernementales en 14 mois.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a informé M. Ladsous que "l'opposition armée avait commis 3.500 violations depuis l'instauration du cessez-le-feu", a indiqué le porte-parole du ministère cité par Sana.
A New York, le nouveau ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a évoqué avec le patron de l'ONU Ban Ki-moon "la situation extrêmement grave en Syrie et ses conséquences préoccupantes" sur les pays voisins.
Au Liban voisin justement, deux personnes ont été tuées et 18 blessées lors de heurts à Beyrouth dans la nuit de dimanche à lundi entre un mouvement libanais sympathisant de la révolte syrienne et un parti favorable au régime de Bachar al-Assad, selon un responsable des services de sécurité.
Des combats entre sunnites anti-Assad et alaouites pro-Assad avaient secoué Tripoli, principale ville du nord du Liban la semaine passée, faisant dix morts.
Après une accalmie, les hostilités ont repris, cette fois dans la capitale, dans la foulée de la mort d'un dignitaire sunnite connu pour ses critiques à l'encontre de la Syrie, tué dimanche par l'armée dans le nord du Liban.
Par ailleurs, le président Assad a convoqué jeudi le nouveau Parlement, élu le 7 mai à l'issue d'un scrutin organisé en pleine violences et boycotté par l'opposition, a rapporté lundi l'agence officielle Sana.
Des combats avaient éclaté dimanche entre armée et déserteurs près de Douma, et des roquettes lancées par les troupes gouvernementales se sont abattues sur cette ville située à 13 km au nord-est de Damas.
Une puissante explosion s'est produite, sans faire de blessé, à une dizaine de mètres du chef de observateurs de l'ONU, le général Robert Mood, qui visitait la ville dimanche en compagnie du secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, et de journalistes.
Des soldats syriens sur place ont attribué la déflagration à une roquette RPG mais les observateurs de l'ONU n'ont pas souhaité commenter la nature de l'explosion.
Toujours dans la province de Damas, de violents combats ont opposé pendant la nuit soldats syriens et rebelles, a rapporté lundi l'OSDH.
Les affrontements se sont déroulés notamment dans les localités de Jisrain et Kafar Batna, selon cette ONG, mais aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat.
Malgré l'incapacité des quelque 260 observateurs déployés par l'ONU à faire respecter une trêve instaurée le 12 avril et quotidiennement violée depuis, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré dimanche que l'alliance militaire n'avait "pas l'intention d'intervenir en Syrie".
"Nous sommes très inquiets de la situation en Syrie" mais l'alliance atlantique "n'a pas l'intention d'intervenir" dans ce pays, a déclaré M. Rasmussen lors d'une conférence de presse au sommet de l'Otan à Chicago.
Il a affirmé le soutien de l'organisation au plan de paix de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan prévoyant outre un cessez-le-feu, l'ouverture d'un dialogue politique, un accès humanitaire dans tout le pays et la libération de prisonniers.
"Le meilleur moyen de trouver une solution en Syrie est le plan Annan", a déclaré M. Rasmussen, appelant "les dirigeants syriens à prendre en compte les aspirations légitimes du peuple syrien".
Au moins 55 personnes ont été tuées dimanche en Syrie, dont 41 dans le pilonnage de l'armée d'une localité dans la région de Hama (centre), Sourane, selon l'OSDH, qui évalue à 12.000 le nombre de personnes tuées par les forces gouvernementales en 14 mois.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a informé M. Ladsous que "l'opposition armée avait commis 3.500 violations depuis l'instauration du cessez-le-feu", a indiqué le porte-parole du ministère cité par Sana.
A New York, le nouveau ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a évoqué avec le patron de l'ONU Ban Ki-moon "la situation extrêmement grave en Syrie et ses conséquences préoccupantes" sur les pays voisins.
Au Liban voisin justement, deux personnes ont été tuées et 18 blessées lors de heurts à Beyrouth dans la nuit de dimanche à lundi entre un mouvement libanais sympathisant de la révolte syrienne et un parti favorable au régime de Bachar al-Assad, selon un responsable des services de sécurité.
Des combats entre sunnites anti-Assad et alaouites pro-Assad avaient secoué Tripoli, principale ville du nord du Liban la semaine passée, faisant dix morts.
Après une accalmie, les hostilités ont repris, cette fois dans la capitale, dans la foulée de la mort d'un dignitaire sunnite connu pour ses critiques à l'encontre de la Syrie, tué dimanche par l'armée dans le nord du Liban.
Par ailleurs, le président Assad a convoqué jeudi le nouveau Parlement, élu le 7 mai à l'issue d'un scrutin organisé en pleine violences et boycotté par l'opposition, a rapporté lundi l'agence officielle Sana.