Le groupe issu de la fusion contrôlera plus d’un quart du marché mondial des semences et pesticides.
L’opération s’inscrit dans le mouvement de concentration du secteur engagé depuis plusieurs années déjà et marqué entre autres par le rapprochement de Dow et DuPont et le rachat de Syngenta par ChemChina.
Ces mariages ont été contestés par de nombreuses organisations de défense de l’environnement comme par certaines organisations agricoles, qui y voient d’abord une concentration des pouvoirs.
La Commission européenne a toutefois jugé que Bayer avait répondu à ses inquiétudes en proposant de céder une série d’actifs à son compatriote et concurrent BASF.
“Nos décisions permettent de garantir que la concurrence et l’innovation resteront effectives sur les marchés des semences, des pesticides et de l’agriculture numérique, même à l’issue de cette concentration”, déclare dans un communiqué la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
“En particulier, nous avons fait en sorte que le nombre d’acteurs mondiaux en concurrence active sur ces marchés reste le même. Cela est important car nous avons besoin d’une concurrence pour que les agriculteurs puissent choisir entre différentes variétés de semences et de pesticides à des prix abordables.”
Bayer prévoit de céder à BASF certaines activités de semences et d’herbicides pour 5,9 milliards d’euros et de lui octroyer une licence sur ses données dans le domaine de l’agriculture numérique.
La Commission européenne doit se prononcer sur cet accord d’ici au 16 avril.
La Chine a déjà approuvé sous conditions le rapprochement Bayer-Monsanto, qui a aussi obtenu le feu vert du Brésil. Les Etats-Unis et la Russie ne se sont en revanche pas encore prononcés.
L’opération s’inscrit dans le mouvement de concentration du secteur engagé depuis plusieurs années déjà et marqué entre autres par le rapprochement de Dow et DuPont et le rachat de Syngenta par ChemChina.
Ces mariages ont été contestés par de nombreuses organisations de défense de l’environnement comme par certaines organisations agricoles, qui y voient d’abord une concentration des pouvoirs.
La Commission européenne a toutefois jugé que Bayer avait répondu à ses inquiétudes en proposant de céder une série d’actifs à son compatriote et concurrent BASF.
“Nos décisions permettent de garantir que la concurrence et l’innovation resteront effectives sur les marchés des semences, des pesticides et de l’agriculture numérique, même à l’issue de cette concentration”, déclare dans un communiqué la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
“En particulier, nous avons fait en sorte que le nombre d’acteurs mondiaux en concurrence active sur ces marchés reste le même. Cela est important car nous avons besoin d’une concurrence pour que les agriculteurs puissent choisir entre différentes variétés de semences et de pesticides à des prix abordables.”
Bayer prévoit de céder à BASF certaines activités de semences et d’herbicides pour 5,9 milliards d’euros et de lui octroyer une licence sur ses données dans le domaine de l’agriculture numérique.
La Commission européenne doit se prononcer sur cet accord d’ici au 16 avril.
La Chine a déjà approuvé sous conditions le rapprochement Bayer-Monsanto, qui a aussi obtenu le feu vert du Brésil. Les Etats-Unis et la Russie ne se sont en revanche pas encore prononcés.