L'UE a nettement renforcé lundi son arsenal de sanctions financières et commerciales contre l'Iran, en s'attaquant en particulier aux transactions financières et aux secteurs des télécoms et de l'énergie face à l'impasse des négociations sur le programme nucléaire iranien.
D'autre part, un ministre iranien a été ajouté aux listes noires de l'UE des gels d'avoirs et interdictions de visa, selon un diplomate.
Le nouveau train de sanctions a été adopté par les ministres européens des Affaires étrangères lors d'une réunion à Luxembourg.
Le chef de la diplomatie britannique William Hague a assuré que l'UE n'entendait pas en rester là dans les prochains mois.
Les 27 ont notamment décidé de frapper pour la première fois le secteur des télécoms, et décrété une interdiction de principe de toutes transactions financières entre les banques européennes et iraniennes.
Des exceptions sont prévues pour les envois de fonds effectués par des particuliers, ou pour des paiements humanitaires ou liés à des achats d'alimentation et d'équipement médical.
En outre, les assurances crédit à l'exportation de court terme seront interdites, comme l'étaient déjà celles de moyen et de long terme.
Par ailleurs, les importations de gaz iranien seront également interdites, une mesure qui touche un volume peu important mais vient s'ajouter à l'interdiction d'importation de pétrole iranien en vigueur depuis juillet.
L'exportation de matières pouvant servir aux programmes nucléaire et balistique iranien tels que le graphite ou l'aluminium sera également prohibée vers l'Iran.
D'autres mesures sont prévues, comme l'interdiction d'enregistrer des navires iraniens ou de fournir à l'Iran des nouveaux pétroliers pour transporter ses hydrocarbures, ainsi que le gel des avoirs d'une trentaine de nouvelles sociétés, essentiellement dans le domaine bancaire et le secteur pétrolier.
Ces mesures viennent s'ajouter à celles, déjà en place, comme l'embargo pétrolier entré en vigueur en juillet.
"Nous allons intensifier la pression et allons continuer à le faire au cours des prochains mois, a moins que les négociations ne se poursuivent", a prévenu M. Hague à son arrivée à la réunion à Luxembourg.
"Nous restons bien sûr ouverts au succès des négociations" sur le programme nucléaire iranien controversé, a-t-il ajouté.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui est l'émissaire des grandes puissances sur le dossier nucléaire iranien, a précisé qu'elle continuait "à faire tous les efforts pour explorer" une solution négociée avec l'Iran.
"Nous voulons voir une solution négociée, mais nous allons en même temps continuer à maintenir la pression" pour faire revenir Téhéran à la table des négociations, a-t-elle ajouté.
D'autre part, un ministre iranien a été ajouté aux listes noires de l'UE des gels d'avoirs et interdictions de visa, selon un diplomate.
Le nouveau train de sanctions a été adopté par les ministres européens des Affaires étrangères lors d'une réunion à Luxembourg.
Le chef de la diplomatie britannique William Hague a assuré que l'UE n'entendait pas en rester là dans les prochains mois.
Les 27 ont notamment décidé de frapper pour la première fois le secteur des télécoms, et décrété une interdiction de principe de toutes transactions financières entre les banques européennes et iraniennes.
Des exceptions sont prévues pour les envois de fonds effectués par des particuliers, ou pour des paiements humanitaires ou liés à des achats d'alimentation et d'équipement médical.
En outre, les assurances crédit à l'exportation de court terme seront interdites, comme l'étaient déjà celles de moyen et de long terme.
Par ailleurs, les importations de gaz iranien seront également interdites, une mesure qui touche un volume peu important mais vient s'ajouter à l'interdiction d'importation de pétrole iranien en vigueur depuis juillet.
L'exportation de matières pouvant servir aux programmes nucléaire et balistique iranien tels que le graphite ou l'aluminium sera également prohibée vers l'Iran.
D'autres mesures sont prévues, comme l'interdiction d'enregistrer des navires iraniens ou de fournir à l'Iran des nouveaux pétroliers pour transporter ses hydrocarbures, ainsi que le gel des avoirs d'une trentaine de nouvelles sociétés, essentiellement dans le domaine bancaire et le secteur pétrolier.
Ces mesures viennent s'ajouter à celles, déjà en place, comme l'embargo pétrolier entré en vigueur en juillet.
"Nous allons intensifier la pression et allons continuer à le faire au cours des prochains mois, a moins que les négociations ne se poursuivent", a prévenu M. Hague à son arrivée à la réunion à Luxembourg.
"Nous restons bien sûr ouverts au succès des négociations" sur le programme nucléaire iranien controversé, a-t-il ajouté.
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui est l'émissaire des grandes puissances sur le dossier nucléaire iranien, a précisé qu'elle continuait "à faire tous les efforts pour explorer" une solution négociée avec l'Iran.
"Nous voulons voir une solution négociée, mais nous allons en même temps continuer à maintenir la pression" pour faire revenir Téhéran à la table des négociations, a-t-elle ajouté.