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Miguel Angel Moratinos
Israël va de son côté procéder à "un examen" interne qui permettra de vérifier la conformité du blocus de Gaza au droit international, a affirmé lundi le ministre de la Défense Ehud Barak lors du vote d'une motion de censure à la Knesset (Parlement).
Les ministres européens discuteront "d'un plan pour lever le blocus" imposé par Israël afin de "garantir l'entrée de l'aide humanitaire, la circulation des biens, des personnes et des marchandises", a déclaré M. Moratinos dans un entretien à la télévision publique espagnole TVE.
Une source du ministère espagnol des Affaires étrangères, interrogée par l'AFP, a souligné qu'à ce stade, "aucune proposition concrète n'a encore été arrêtée". L'Espagne assure jusqu'à fin juin la présidence tournante de l'UE.
Cette source n'a pas été en mesure de préciser quel pourrait être le contenu d'une éventuelle proposition européenne et à quel titre l'UE serait éventuellement prête à y prendre une part active sur le terrain.
La France a proposé dimanche que l'UE assure le contrôle des navires de marchandises voulant se rendre à Gaza et soit chargée du point de passage de Rafah.
"Il fut un temps où nous avons été chargés du passage de Rafah. Nous pouvons proposer à nouveau que l'Union européenne, que les pays européens, contrôlent ce passage de façon très stricte", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
"Nous pouvons très bien contrôler la cargaison des bateaux qui se dirigent vers Gaza. Nous pouvons le faire, nous souhaitons le faire, nous le ferions très volontiers", a ajouté M. Kouchner.
Israël est sous pression internationale pour lever le blocus "inacceptable" de la bande de Gaza après son raid meurtrier au large de Gaza contre une flottille qui transportait de l'aide humanitaire.
L'enclave de Gaza est soumise à un blocus israélien depuis l'enlèvement en 2006 du soldat israélien Gilad Shalit, aux mains du Hamas qui contrôle ce territoire palestinien.
Certains médias israéliens ont estimé dimanche que le gouvernement israélien pourrait être conduit à assouplir le blocus de Gaza et envisagerait de laisser passer des bateaux d'aide humanitaire à condition qu'ils soient inspectés par une force internationale.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a toutefois répété dimanche qu'Israël "ne permettra pas la création d'un +port iranien+ à Gaza et l'entrée libre d'armes dans ce territoire".
Les ministres européens discuteront "d'un plan pour lever le blocus" imposé par Israël afin de "garantir l'entrée de l'aide humanitaire, la circulation des biens, des personnes et des marchandises", a déclaré M. Moratinos dans un entretien à la télévision publique espagnole TVE.
Une source du ministère espagnol des Affaires étrangères, interrogée par l'AFP, a souligné qu'à ce stade, "aucune proposition concrète n'a encore été arrêtée". L'Espagne assure jusqu'à fin juin la présidence tournante de l'UE.
Cette source n'a pas été en mesure de préciser quel pourrait être le contenu d'une éventuelle proposition européenne et à quel titre l'UE serait éventuellement prête à y prendre une part active sur le terrain.
La France a proposé dimanche que l'UE assure le contrôle des navires de marchandises voulant se rendre à Gaza et soit chargée du point de passage de Rafah.
"Il fut un temps où nous avons été chargés du passage de Rafah. Nous pouvons proposer à nouveau que l'Union européenne, que les pays européens, contrôlent ce passage de façon très stricte", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
"Nous pouvons très bien contrôler la cargaison des bateaux qui se dirigent vers Gaza. Nous pouvons le faire, nous souhaitons le faire, nous le ferions très volontiers", a ajouté M. Kouchner.
Israël est sous pression internationale pour lever le blocus "inacceptable" de la bande de Gaza après son raid meurtrier au large de Gaza contre une flottille qui transportait de l'aide humanitaire.
L'enclave de Gaza est soumise à un blocus israélien depuis l'enlèvement en 2006 du soldat israélien Gilad Shalit, aux mains du Hamas qui contrôle ce territoire palestinien.
Certains médias israéliens ont estimé dimanche que le gouvernement israélien pourrait être conduit à assouplir le blocus de Gaza et envisagerait de laisser passer des bateaux d'aide humanitaire à condition qu'ils soient inspectés par une force internationale.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a toutefois répété dimanche qu'Israël "ne permettra pas la création d'un +port iranien+ à Gaza et l'entrée libre d'armes dans ce territoire".
