A partir du 1er juillet 1965, la France provoque la crise de la "chaise vide", refusant de siéger dans les instances communautaires pendant sept mois après un affrontement sur le financement de la Politique agricole commune (PAC).
La France avait été au centre d'une autre crise, avec un veto du général de Gaulle à l'adhésion du Royaume-Uni en 1963 puis 1967, retardant son arrivée à 1973.
A partir de 1979, la Première ministre britannique Margaret Thatcher insiste pour obtenir un rabais de la contribution de son pays au budget européen, martelant "I want my money back" ("je veux qu'on me rende mon argent"). Elle aura gain de cause en 1984.
Le 2 juin 1992, le traité de Maastricht est rejeté par référendum par les Danois. Après avoir obtenu des dérogations sur l'euro, la défense européenne, la justice, les affaires intérieures et la citoyenneté européenne, ils approuveront le texte à 56,8% par un nouveau référendum le 18 mai 1993. Les Français adoptent, eux, le traité de justesse.
Le 16 mars 1999, la Commission européenne, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, démissionne collectivement après un rapport accablant dénonçant sa "lourde responsabilité" dans des affaires de fraude.
En février 2000, l'UE impose des sanctions à Vienne après l'entrée au gouvernement de membres d'un parti d'extrême droite, le FPÖ, une première dans l'Union. Les relations bilatérales des 14 autres pays avec l'Autriche sont gelées. Les sanctions seront levées en septembre 2000.
Le 16 décembre 2017, le FPÖ entre de nouveau au gouvernement, sans déclencher cette fois l'ire de Bruxelles.
Le 29 mai 2005, après neuf ratifications sans heurts, la France rejette le projet de Constitution européenne. Le 1er juin, les Néerlandais font de même. Le texte sera enterré, mais partiellement appliqué à travers le traité de Lisbonne entré en vigueur fin 2009.
En 2009, le déficit public de la Grèce est révisé en forte hausse. Le pays, privé d'accès aux marchés, est menacé de défaut. L'Europe craint un "Grexit". A partir de 2010, la Grèce fait l'objet de plusieurs plans de sauvetage internationaux, conditionnés à une austérité stricte, déclenchant de violentes manifestations alors que le pays s'enfonce dans la dépression pour plusieurs années.
La crise de la dette touche également l'Irlande, l'Espagne, le Portugal et Chypre.
L'UE est ébranlée par l'arrivée de quelque un million et demi de personnes par la mer sur les côtes grecques et italiennes depuis 2015, tiraillée entre fermeture de ses frontières et solidarité avec les réfugiés fuyant la guerre, notamment en Syrie. Plus de 18.000 réfugiés sont morts en tentant de rejoindre l'Europe depuis 2014.
Hongrie, Pologne et République tchèque refusent le plan de relocalisation des réfugiés du Conseil européen, appliqué très inégalement selon les Etats, l'Allemagne en prenant la part principale.
Le 23 juin 2016, le Royaume-Uni devient le premier pays à décider de quitter l'Union, scénario approuvé par 51,9% des électeurs lors d'un référendum après une campagne axée sur l'immigration et l'économie. Ce vote entraîne d'épineuses négociations, censées aboutir à un divorce le 29 mars 2019.
Un premier projet d'accord, conclu avec Bruxelles par la Première ministre britannique Theresa May, est rejeté à trois reprises par le parlement du pays, entraînant un report du Brexit au 31 octobre et la démission de la cheffe du gouvernement.
Son successeur Boris Johnson trouve un nouvel accord avec l'Union européenne le jeudi 17 octobre, mais son adoption par le parlement britannique, où il a perdu sa majorité, reste très incertaine.
La France avait été au centre d'une autre crise, avec un veto du général de Gaulle à l'adhésion du Royaume-Uni en 1963 puis 1967, retardant son arrivée à 1973.
A partir de 1979, la Première ministre britannique Margaret Thatcher insiste pour obtenir un rabais de la contribution de son pays au budget européen, martelant "I want my money back" ("je veux qu'on me rende mon argent"). Elle aura gain de cause en 1984.
Le 2 juin 1992, le traité de Maastricht est rejeté par référendum par les Danois. Après avoir obtenu des dérogations sur l'euro, la défense européenne, la justice, les affaires intérieures et la citoyenneté européenne, ils approuveront le texte à 56,8% par un nouveau référendum le 18 mai 1993. Les Français adoptent, eux, le traité de justesse.
Le 16 mars 1999, la Commission européenne, présidée par le Luxembourgeois Jacques Santer, démissionne collectivement après un rapport accablant dénonçant sa "lourde responsabilité" dans des affaires de fraude.
En février 2000, l'UE impose des sanctions à Vienne après l'entrée au gouvernement de membres d'un parti d'extrême droite, le FPÖ, une première dans l'Union. Les relations bilatérales des 14 autres pays avec l'Autriche sont gelées. Les sanctions seront levées en septembre 2000.
Le 16 décembre 2017, le FPÖ entre de nouveau au gouvernement, sans déclencher cette fois l'ire de Bruxelles.
Le 29 mai 2005, après neuf ratifications sans heurts, la France rejette le projet de Constitution européenne. Le 1er juin, les Néerlandais font de même. Le texte sera enterré, mais partiellement appliqué à travers le traité de Lisbonne entré en vigueur fin 2009.
En 2009, le déficit public de la Grèce est révisé en forte hausse. Le pays, privé d'accès aux marchés, est menacé de défaut. L'Europe craint un "Grexit". A partir de 2010, la Grèce fait l'objet de plusieurs plans de sauvetage internationaux, conditionnés à une austérité stricte, déclenchant de violentes manifestations alors que le pays s'enfonce dans la dépression pour plusieurs années.
La crise de la dette touche également l'Irlande, l'Espagne, le Portugal et Chypre.
L'UE est ébranlée par l'arrivée de quelque un million et demi de personnes par la mer sur les côtes grecques et italiennes depuis 2015, tiraillée entre fermeture de ses frontières et solidarité avec les réfugiés fuyant la guerre, notamment en Syrie. Plus de 18.000 réfugiés sont morts en tentant de rejoindre l'Europe depuis 2014.
Hongrie, Pologne et République tchèque refusent le plan de relocalisation des réfugiés du Conseil européen, appliqué très inégalement selon les Etats, l'Allemagne en prenant la part principale.
Le 23 juin 2016, le Royaume-Uni devient le premier pays à décider de quitter l'Union, scénario approuvé par 51,9% des électeurs lors d'un référendum après une campagne axée sur l'immigration et l'économie. Ce vote entraîne d'épineuses négociations, censées aboutir à un divorce le 29 mars 2019.
Un premier projet d'accord, conclu avec Bruxelles par la Première ministre britannique Theresa May, est rejeté à trois reprises par le parlement du pays, entraînant un report du Brexit au 31 octobre et la démission de la cheffe du gouvernement.
Son successeur Boris Johnson trouve un nouvel accord avec l'Union européenne le jeudi 17 octobre, mais son adoption par le parlement britannique, où il a perdu sa majorité, reste très incertaine.