Le premier ministre irlandais
"La dégradation de la note de l'Irlande reflète le coût exceptionnel, et plus élevé que prévu, de la recapitalisation des banques irlandaises, notamment l'Anglo Irish", a expliqué Fitch dans un communiqué.
"La perspective négative traduit les incertitudes concernant la vigueur de la reprise économique et le redressement budgétaire à moyen terme", ajoute le texte.
Fitch avait dégradé la note de l'Irlande à AA- en novembre, déjà inquiète à l'époque de "la hausse exceptionnelle de l'endettement public".
Sa nouvelle décision intervient au lendemain d'un avertissement d'une autre agence de notation, Moody's, qui a dit envisager elle aussi de dégrader la note de l'Irlande.
Le coût du sauvetage des banques irlandaises, dont la facture finale vient d'être révélée par le gouvernement, est désormais estimé à près de 50 milliards d'euros, dont 30 milliards pour la seule Anglo Irish.
Le déficit budgétaire du pays est désormais estimé à environ 32% du PIB en 2010.
La banque centrale irlandaise avait alimenté lundi les mauvaises nouvelles en abaissant nettement sa prévision de croissance du pays en 2010, qui ne serait que de 0,2%. Elle avait alors encouragé le gouvernement à accentuer encore les coupes budgétaires pour faire face au coût faramineux du sauvetage des banques.
"La perspective négative traduit les incertitudes concernant la vigueur de la reprise économique et le redressement budgétaire à moyen terme", ajoute le texte.
Fitch avait dégradé la note de l'Irlande à AA- en novembre, déjà inquiète à l'époque de "la hausse exceptionnelle de l'endettement public".
Sa nouvelle décision intervient au lendemain d'un avertissement d'une autre agence de notation, Moody's, qui a dit envisager elle aussi de dégrader la note de l'Irlande.
Le coût du sauvetage des banques irlandaises, dont la facture finale vient d'être révélée par le gouvernement, est désormais estimé à près de 50 milliards d'euros, dont 30 milliards pour la seule Anglo Irish.
Le déficit budgétaire du pays est désormais estimé à environ 32% du PIB en 2010.
La banque centrale irlandaise avait alimenté lundi les mauvaises nouvelles en abaissant nettement sa prévision de croissance du pays en 2010, qui ne serait que de 0,2%. Elle avait alors encouragé le gouvernement à accentuer encore les coupes budgétaires pour faire face au coût faramineux du sauvetage des banques.