La construction éphémère s'étend sur 120 mètres sur le pont Boeldieu qui sera exceptionnellement réservé aux seuls piétons cet été dans le cadre du festival "Normandie impressionniste".
"Avec de telles installations on fait se réunir les gens comme dans un temple mais sans Dieu", explique ce touche-à-tout de 39 ans en insistant sur la symbolique du pont qui réunit les deux parties de la ville.
Le plasticien a déjà réalisé une vingtaine de constructions comparables dans différentes villes du monde, comme Bruxelles, Paris, Beyrouth ou Chicago. "Chaque latte représente un être humain et chaque croisement entre elles un point de connection", assure-t-il.
Pour réaliser son projet rouennais, il a d'abord construit des maquettes qu'il a soumises à des ingénieurs chargés de veiller à l'équilibre et la solidité de l'ensemble en taille réelle. Le bois laissé naturel ou peint en orange provient d'une forêt renouvelable de Suède et doit être recyclé après le démontage pour être intégré dans des panneaux qui serviront à la construction de maisons.
Cette construction s'intègre dans un parcours d'art contemporain baptisé "Rouen impressionnée", lui-même élément du grand festival Normandie impressionniste organisé tout l'été dans la région. Le parcours est jalonné de huit étapes associant à chaque fois un artiste et un lieu.
La Japonaise Shigeko Hirakawa a ainsi disposé au Jardin des plantes des arbres à photosynthèse ornés de disques abritant des pigments changeant de couleur selon les variations de la lumière du jour et de la nuit.
L'apiculteur-plasticien Olivier Darné a installé des ruches avec des milliers d'abeilles avec l'intention de "polliniser" la ville tandis que Jérôme Toq'r propose aux habitants de colorier des cubes qui formeront un nouvel espace public.
(Rouen impressionnée, du 3 juillet au 29 août, parcours gratuit en huit étapes).
"Avec de telles installations on fait se réunir les gens comme dans un temple mais sans Dieu", explique ce touche-à-tout de 39 ans en insistant sur la symbolique du pont qui réunit les deux parties de la ville.
Le plasticien a déjà réalisé une vingtaine de constructions comparables dans différentes villes du monde, comme Bruxelles, Paris, Beyrouth ou Chicago. "Chaque latte représente un être humain et chaque croisement entre elles un point de connection", assure-t-il.
Pour réaliser son projet rouennais, il a d'abord construit des maquettes qu'il a soumises à des ingénieurs chargés de veiller à l'équilibre et la solidité de l'ensemble en taille réelle. Le bois laissé naturel ou peint en orange provient d'une forêt renouvelable de Suède et doit être recyclé après le démontage pour être intégré dans des panneaux qui serviront à la construction de maisons.
Cette construction s'intègre dans un parcours d'art contemporain baptisé "Rouen impressionnée", lui-même élément du grand festival Normandie impressionniste organisé tout l'été dans la région. Le parcours est jalonné de huit étapes associant à chaque fois un artiste et un lieu.
La Japonaise Shigeko Hirakawa a ainsi disposé au Jardin des plantes des arbres à photosynthèse ornés de disques abritant des pigments changeant de couleur selon les variations de la lumière du jour et de la nuit.
L'apiculteur-plasticien Olivier Darné a installé des ruches avec des milliers d'abeilles avec l'intention de "polliniser" la ville tandis que Jérôme Toq'r propose aux habitants de colorier des cubes qui formeront un nouvel espace public.
(Rouen impressionnée, du 3 juillet au 29 août, parcours gratuit en huit étapes).