Malgré un climat social marqué par des grèves à la SNCF et Air France au printemps, puis en fin d’année par la grogne des “Gilets jaunes”, 1.027 projets d’implantation - généralement décidés plusieurs mois auparavant - ont été recensés en France en 2018, soit 1% de plus que les 1.019 projets enregistrés en 2017.
Ce net ralentissement, après deux années marquées par une progression des investissements étrangers d’environ 30%, n’a pas empêché la France de surperformer pour la troisième année consécutive le marché européen.
“Si l’an dernier la progression de la France était impressionnante, c’est plutôt sa résilience qui peut surprendre cette année”, observe Marc Lhermitte, associé EY.
Pénalisée par les incertitudes autour du Brexit et de la croissance, ainsi que par le regain d’attractivité des Etats-Unis en lien avec les réformes fiscales, l’Europe a enregistré l’an dernier un recul historique de 4% des implantations internationales, pour un total de 6.356 projets.
La France a de son côté gagné une place sur le podium. Elle talonne le Royaume-Uni, toujours leader avec 1.054 projets (-13%) et devance l’Allemagne (973 projets, -13%).
L’EMBELLIE POST-PRÉSIDENTIELLE S’ESTOMPE
Paris reste pour la deuxième année consécutive la capitale européenne jugée la plus attractive par un panel de 506 dirigeants internationaux. Même si le climat social a entraîné une érosion de leur opinion (à 30% contre 37% l’an dernier), elle devance toujours Londres (25%) et Berlin (24%).
Au total, le niveau de satisfaction des investisseurs internationaux sur la France reste élevé (80%, en baisse d’un point) mais ils ne sont désormais plus que 30% à s’attendre à une poursuite de la progression de l’attractivité de la France au cours des trois prochaines années.
Ce net ralentissement, après deux années marquées par une progression des investissements étrangers d’environ 30%, n’a pas empêché la France de surperformer pour la troisième année consécutive le marché européen.
“Si l’an dernier la progression de la France était impressionnante, c’est plutôt sa résilience qui peut surprendre cette année”, observe Marc Lhermitte, associé EY.
Pénalisée par les incertitudes autour du Brexit et de la croissance, ainsi que par le regain d’attractivité des Etats-Unis en lien avec les réformes fiscales, l’Europe a enregistré l’an dernier un recul historique de 4% des implantations internationales, pour un total de 6.356 projets.
La France a de son côté gagné une place sur le podium. Elle talonne le Royaume-Uni, toujours leader avec 1.054 projets (-13%) et devance l’Allemagne (973 projets, -13%).
L’EMBELLIE POST-PRÉSIDENTIELLE S’ESTOMPE
Paris reste pour la deuxième année consécutive la capitale européenne jugée la plus attractive par un panel de 506 dirigeants internationaux. Même si le climat social a entraîné une érosion de leur opinion (à 30% contre 37% l’an dernier), elle devance toujours Londres (25%) et Berlin (24%).
Au total, le niveau de satisfaction des investisseurs internationaux sur la France reste élevé (80%, en baisse d’un point) mais ils ne sont désormais plus que 30% à s’attendre à une poursuite de la progression de l’attractivité de la France au cours des trois prochaines années.