Selon cette étude, la France, qui compte plus d’un quart de jeunes issus de l’immigration pour la classe d’âge des 15-16 ans, fait figure d’élève moyen pour les intégrer à l’école.
Selon la définition de l’OCDE, ces élèves peuvent être de première génération (nés à l’étranger de parents étrangers) ou deuxième génération (nés en France de parents étrangers), nés en France d’un parent étranger et d’un parent français, ou encore nés à l’étranger de parents nés en France.
En moyenne, dans l’Union européenne, 50% des élèves immigrés de première génération réussissent les tests de base en lecture, mathématiques et sciences, contre 72% des élèves nés dans le pays de parents autochtones, soit un écart de 22 points.
En France, l’écart est plus grand (36 points), avec un taux de succès aux tests de 39% chez ces élèves de première génération, contre 75% pour les seconds. En bas du classement, la Finlande compte une différence de 42 points tandis qu’en Irlande les deux groupes ont des niveaux de réussite élevés (taux de réussite de 77% contre 80%).
Dans les écoles de l’UE où plus de la moitié des élèves sont issus de l’immigration, les performances aux tests sont en moyenne inférieures de 19 points à celles des écoles comptant une faible part d’élèves immigrés, une différence encore une fois plus marquée en France, où elle est de l’ordre de trente points de pourcentage.
“ÊTRE LE MEILLEUR”
Les disparités scolaires françaises entre élèves immigrés de première ou seconde génération et autochtones s’expliquent en grande partie par le statut socio-économique moins favorable de ces premiers élèves. Aux Etats-Unis, l’écart scolaire en fonction de l’origine s’explique entièrement par les différences socio-économiques.
Plus de 50% des élèves de l’Union européenne se sentent “à leur place” à l’école, un constat peu partagé par les élèves en France qu’ils y soient nés (35%) ou y soient arrivés avec des parents étrangers (30%).
Dans la large majorité des pays européens, les élèves nés à l’étranger de parents étrangers sont plus motivés par la réussite scolaire que leurs camarades (excepté en Irlande, en Lituanie, Estonie, et en Grèce).
En France, ils sont 60% à dire “vouloir être le meilleur”, contre 45% des élèves nés en France de parents français.
Le système scolaire français marque une nette différence dans les niveaux d’anxiété scolaire en fonction de l’origine. Environ un tiers des élèves migrants de première génération se disent peu inquiets pour les tests qu’ils doivent passer, contre plus de 45% des élèves autochtones.
La France est également l’un des pays où l’écart en matière de satisfaction des étudiants à l’égard de leur vie (“life satisfaction”) est le plus élevé selon l’origine, avec l’Espagne, l’Autriche et le Royaume-Uni.
L’enquête PISA est menée tous les trois ans (dernière édition 2015) auprès des jeunes de 15 ans de l’OCDE et de pays partenaires pour évaluer les différents systèmes d’éducation.
Selon la définition de l’OCDE, ces élèves peuvent être de première génération (nés à l’étranger de parents étrangers) ou deuxième génération (nés en France de parents étrangers), nés en France d’un parent étranger et d’un parent français, ou encore nés à l’étranger de parents nés en France.
En moyenne, dans l’Union européenne, 50% des élèves immigrés de première génération réussissent les tests de base en lecture, mathématiques et sciences, contre 72% des élèves nés dans le pays de parents autochtones, soit un écart de 22 points.
En France, l’écart est plus grand (36 points), avec un taux de succès aux tests de 39% chez ces élèves de première génération, contre 75% pour les seconds. En bas du classement, la Finlande compte une différence de 42 points tandis qu’en Irlande les deux groupes ont des niveaux de réussite élevés (taux de réussite de 77% contre 80%).
Dans les écoles de l’UE où plus de la moitié des élèves sont issus de l’immigration, les performances aux tests sont en moyenne inférieures de 19 points à celles des écoles comptant une faible part d’élèves immigrés, une différence encore une fois plus marquée en France, où elle est de l’ordre de trente points de pourcentage.
“ÊTRE LE MEILLEUR”
Les disparités scolaires françaises entre élèves immigrés de première ou seconde génération et autochtones s’expliquent en grande partie par le statut socio-économique moins favorable de ces premiers élèves. Aux Etats-Unis, l’écart scolaire en fonction de l’origine s’explique entièrement par les différences socio-économiques.
Plus de 50% des élèves de l’Union européenne se sentent “à leur place” à l’école, un constat peu partagé par les élèves en France qu’ils y soient nés (35%) ou y soient arrivés avec des parents étrangers (30%).
Dans la large majorité des pays européens, les élèves nés à l’étranger de parents étrangers sont plus motivés par la réussite scolaire que leurs camarades (excepté en Irlande, en Lituanie, Estonie, et en Grèce).
En France, ils sont 60% à dire “vouloir être le meilleur”, contre 45% des élèves nés en France de parents français.
Le système scolaire français marque une nette différence dans les niveaux d’anxiété scolaire en fonction de l’origine. Environ un tiers des élèves migrants de première génération se disent peu inquiets pour les tests qu’ils doivent passer, contre plus de 45% des élèves autochtones.
La France est également l’un des pays où l’écart en matière de satisfaction des étudiants à l’égard de leur vie (“life satisfaction”) est le plus élevé selon l’origine, avec l’Espagne, l’Autriche et le Royaume-Uni.
L’enquête PISA est menée tous les trois ans (dernière édition 2015) auprès des jeunes de 15 ans de l’OCDE et de pays partenaires pour évaluer les différents systèmes d’éducation.