L’éducation sexuelle permet aux jeunes d’être mieux armés pour affronter certains phénomènes liés au corps, ont affirmé, lundi à Casablanca, des experts lors d’une rencontre-débat sur "Sexualité, et si nous en parlions, et si nous en débattions".
Lors de cette rencontre, initiée par l'Association Marocains Pluriels, les intervenants ont souligné que l’éducation sexuelle est le meilleur moyen d'informer les enfants et les jeunes sur les mécanismes du corps humain, tant féminin que masculin, à un âge où ils commencent à se poser des questions, relevant que cette discipline permet de leur éviter les angoisses ou les malaises que pourraient leur causer des informations inexactes.
Selon le professeur Chafik Chraibi, spécialiste en gynécologie-obstétrique et président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), l'éducation sexuelle est un apprentissage, une prise de conscience pour mieux connaitre l'autre sexe.
"L'éducation sexuelle, malheureusement un sujet qui fâche dans notre société, requiert une importance capitale pour plusieurs raisons, notamment l'accomplissement des aspects individuels et sociaux de la personne", a-t-il expliqué, ajoutant que cette discipline permet surtout d’éviter des conséquences graves sur la société se rapportant à l’avortement.
"La moitié de notre population est jeune, et, aujourd’hui encore, la majorité des jeunes entament une vie sexuelle sans y être préparés", a alerté M. Chraibi, soulignant que les jeunes ont besoin d’urgence d’une éducation sexuelle, ainsi que leurs parents, afin de trouver leur voie dans un monde où médias et enseignement n'offrent pas de repères adaptés.
Il est également primordial de sensibiliser les jeunes sur l’importance d’une sexualité saine, à travers notamment la Contraception, a-t-il poursuivi, notant dans ce sens que les rapports sexuels malsains exposent aux maladies transmissibles et à la grossesse non désirée.
Evoquant le sujet de l’avortement, M. Chraibi, par ailleurs président de la Société marocaine des maladies du sein (SMMS), a fait constater que "l’avortement est pratiqué clandestinement chaque jour».
De son côté, Chakib Guessous, médecin radiologue et expert de la socio-anthropologie, a fait valoir que l’éducation sexuelle n’est pas synonyme d’encouragement à la sexualité, expliquant que cette discipline indispensable doit être inculquée d’abord à la maison par des parents avisés, puis à l’école à travers des cours.
"La sexualité est un sujet qui concerne tous les individus. Il est donc impossible de faire l’impasse sur cette question", a-t-il insisté, notant que l’éducation sexuelle doit également avoir une place dans les cours du cycle secondaire, selon une approche graduelle, en vue de sensibiliser les adolescents au sens de responsabilité et aux conséquences d’un rapport sexuel malsain.
Pour Ahmed Ghayet, président de l'Association Marocains Pluriels, cette rencontre, initiée en partenariat avec Hit Radio, s’assigne pour objectif de sensibiliser le public sur l’importance de ce sujet et d’ouvrir un espace de débat et de réflexion avec les jeunes.
Lors de cette rencontre, initiée par l'Association Marocains Pluriels, les intervenants ont souligné que l’éducation sexuelle est le meilleur moyen d'informer les enfants et les jeunes sur les mécanismes du corps humain, tant féminin que masculin, à un âge où ils commencent à se poser des questions, relevant que cette discipline permet de leur éviter les angoisses ou les malaises que pourraient leur causer des informations inexactes.
Selon le professeur Chafik Chraibi, spécialiste en gynécologie-obstétrique et président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC), l'éducation sexuelle est un apprentissage, une prise de conscience pour mieux connaitre l'autre sexe.
"L'éducation sexuelle, malheureusement un sujet qui fâche dans notre société, requiert une importance capitale pour plusieurs raisons, notamment l'accomplissement des aspects individuels et sociaux de la personne", a-t-il expliqué, ajoutant que cette discipline permet surtout d’éviter des conséquences graves sur la société se rapportant à l’avortement.
"La moitié de notre population est jeune, et, aujourd’hui encore, la majorité des jeunes entament une vie sexuelle sans y être préparés", a alerté M. Chraibi, soulignant que les jeunes ont besoin d’urgence d’une éducation sexuelle, ainsi que leurs parents, afin de trouver leur voie dans un monde où médias et enseignement n'offrent pas de repères adaptés.
Il est également primordial de sensibiliser les jeunes sur l’importance d’une sexualité saine, à travers notamment la Contraception, a-t-il poursuivi, notant dans ce sens que les rapports sexuels malsains exposent aux maladies transmissibles et à la grossesse non désirée.
Evoquant le sujet de l’avortement, M. Chraibi, par ailleurs président de la Société marocaine des maladies du sein (SMMS), a fait constater que "l’avortement est pratiqué clandestinement chaque jour».
De son côté, Chakib Guessous, médecin radiologue et expert de la socio-anthropologie, a fait valoir que l’éducation sexuelle n’est pas synonyme d’encouragement à la sexualité, expliquant que cette discipline indispensable doit être inculquée d’abord à la maison par des parents avisés, puis à l’école à travers des cours.
"La sexualité est un sujet qui concerne tous les individus. Il est donc impossible de faire l’impasse sur cette question", a-t-il insisté, notant que l’éducation sexuelle doit également avoir une place dans les cours du cycle secondaire, selon une approche graduelle, en vue de sensibiliser les adolescents au sens de responsabilité et aux conséquences d’un rapport sexuel malsain.
Pour Ahmed Ghayet, président de l'Association Marocains Pluriels, cette rencontre, initiée en partenariat avec Hit Radio, s’assigne pour objectif de sensibiliser le public sur l’importance de ce sujet et d’ouvrir un espace de débat et de réflexion avec les jeunes.