Selon l'étude publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases, les établissements de soins guinéens ont accueilli 74.000 cas de paludisme en moins au cours de l'année 2014 par rapport aux années précédentes, ce qui a conduit à une hausse sensible du taux de mortalité du paludisme en Guinée.
Aucun chiffre précis n'a été avancé, mais le Dr Mateusz Plucinski, des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) d'Atlanta qui a coordonné l'étude, a indiqué à l’AFP que les décès supplémentaires dus au paludisme étaient "vraisemblablement beaucoup plus importants que ceux provoqués par le virus Ebola".
Ce virus est à l'origine d'une épidémie qui a fait plus de 11.000 morts depuis l'an dernier en Afrique de l'ouest dont plus de 2.400 en Guinée.
L'épidémie a touché de plein fouet le personnel soignant, conduisant à la fermeture de certains centres, tandis que les centres ouverts ont été largement désertés par les autres malades par crainte d'une contamination.
"Le paludisme est l'une des principales causes de fièvre et de consultation en Guinée mais nos données suggèrent que les gens fiévreux ont évité les centres de soins par peur de contracter Ebola ou d'être envoyés dans des centres de traitement Ebola", note le Dr Plucinski.
Dans les districts guinéens touchés par l'épidémie Ebola, le nombre total des soignants a baissé d'un quart l'an dernier tandis que le nombre de ceux qui s'occupent du paludisme est tombé à moins de la moitié -contre deux tiers avant l'épidémie.
Le nombre des patients recevant des traitements antipaludéens oraux a baissé de 24% (-30% pour les traitements injectables) pendant l'épidémie Ebola en 2014, par rapport à 2013.
Les baisses les plus importantes ont été enregistrées après la troisième vague de l'épidémie qui a débuté en août 2014, avec un nombre global de consultations pour paludisme inférieur de 42% au niveau pré-épidémique.
Selon le Dr Plucinski, le même phénomène a probablement aussi eu lieu en Sierra Leone et au Liberia.
Selon des travaux de modélisation publiés en avril dernier dans la revue The Lancet, le paludisme aurait fait 11.000 morts supplémentaires dans les trois pays.
3.900 autres décès avaient par ailleurs été attribués aux ruptures d'approvisionnement en moustiquaires dans ces mêmes pays.
Aucun chiffre précis n'a été avancé, mais le Dr Mateusz Plucinski, des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) d'Atlanta qui a coordonné l'étude, a indiqué à l’AFP que les décès supplémentaires dus au paludisme étaient "vraisemblablement beaucoup plus importants que ceux provoqués par le virus Ebola".
Ce virus est à l'origine d'une épidémie qui a fait plus de 11.000 morts depuis l'an dernier en Afrique de l'ouest dont plus de 2.400 en Guinée.
L'épidémie a touché de plein fouet le personnel soignant, conduisant à la fermeture de certains centres, tandis que les centres ouverts ont été largement désertés par les autres malades par crainte d'une contamination.
"Le paludisme est l'une des principales causes de fièvre et de consultation en Guinée mais nos données suggèrent que les gens fiévreux ont évité les centres de soins par peur de contracter Ebola ou d'être envoyés dans des centres de traitement Ebola", note le Dr Plucinski.
Dans les districts guinéens touchés par l'épidémie Ebola, le nombre total des soignants a baissé d'un quart l'an dernier tandis que le nombre de ceux qui s'occupent du paludisme est tombé à moins de la moitié -contre deux tiers avant l'épidémie.
Le nombre des patients recevant des traitements antipaludéens oraux a baissé de 24% (-30% pour les traitements injectables) pendant l'épidémie Ebola en 2014, par rapport à 2013.
Les baisses les plus importantes ont été enregistrées après la troisième vague de l'épidémie qui a débuté en août 2014, avec un nombre global de consultations pour paludisme inférieur de 42% au niveau pré-épidémique.
Selon le Dr Plucinski, le même phénomène a probablement aussi eu lieu en Sierra Leone et au Liberia.
Selon des travaux de modélisation publiés en avril dernier dans la revue The Lancet, le paludisme aurait fait 11.000 morts supplémentaires dans les trois pays.
3.900 autres décès avaient par ailleurs été attribués aux ruptures d'approvisionnement en moustiquaires dans ces mêmes pays.