Accueil
Actus
Plusieurs personnes porteuses de la grippe A (H1N1) sont mortes en Outre-mer. Mais le décès de trois d'entre elles en Nouvelle Calédonie est dû à d'autres pathologies et des examens sont en cours pour plusieurs cas en Polynésie française.
Nicolas Bertholon, ministre de la Santé au sein du gouvernement de la Polynésie française, a annoncé vendredi soir sur les antennes de RFO que 8.000 à 10.000 cas de grippe A étaient déjà enregistrés à Tahiti et dans ses îles.
Face à l'ampleur de l'épidémie, le ministre a également indiqué qu'en matière scolaire, le gouvernement avait décidé de changer radicalement sa politique qui consistait jusqu'à présent à fermer une classe dès que trois cas suspects étaient signalés et à fermer une école dès lors que la moitié de ses classes étaient fermées.
En réalité, a expliqué Nicolas Bertholon, au lieu de contenir l'épidémie pour ne pas impacter la vie économique, "nous faisions exactement le contraire, car trois élèves malades, c'est trente élèves renvoyés à la maison et ce sont trente parents bloqués eux aussi à la maison pour surveiller leurs enfants".
Comme en Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française rouvrira donc la semaine prochaine toutes ses écoles et toutes ses classes.
Le gouvernement français suit de près la situation dans cette région située dans une zone où l'hiver est arrivé, dans la mesure où, selon la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, elle pourrait préfigurer ce qui se déroulera cet automne en métropole.
Vendredi, il a annoncé l'envoi de renforts humains et matériels en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie où les autorités locales estiment qu'environ 20.000 personnes ont contracté le virus. Trois personnes souffrant d'autres pathologies y sont mortes.
Les autorités sanitaires de la Réunion estiment pour leur part que 7.800 habitants de l'île, qui en compte 800.000 avaient été infectés par le virus de à la fin de la semaine dernière et que ce nombre pourrait atteindre 15.000 à la fin de cette semaine.
La cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) fait état de 186 cas avérés par une analyse à ce jour, mais d'aucun décès parmi les porteurs du virus.
La France métropolitaine ne comptait au 18 août 783 que cas confirmés de grippe A et 440 cas probables. Une seule personne, souffrant par ailleurs d'autres pathologies, est décédée en métropole.
Nicolas Bertholon, ministre de la Santé au sein du gouvernement de la Polynésie française, a annoncé vendredi soir sur les antennes de RFO que 8.000 à 10.000 cas de grippe A étaient déjà enregistrés à Tahiti et dans ses îles.
Face à l'ampleur de l'épidémie, le ministre a également indiqué qu'en matière scolaire, le gouvernement avait décidé de changer radicalement sa politique qui consistait jusqu'à présent à fermer une classe dès que trois cas suspects étaient signalés et à fermer une école dès lors que la moitié de ses classes étaient fermées.
En réalité, a expliqué Nicolas Bertholon, au lieu de contenir l'épidémie pour ne pas impacter la vie économique, "nous faisions exactement le contraire, car trois élèves malades, c'est trente élèves renvoyés à la maison et ce sont trente parents bloqués eux aussi à la maison pour surveiller leurs enfants".
Comme en Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française rouvrira donc la semaine prochaine toutes ses écoles et toutes ses classes.
Le gouvernement français suit de près la situation dans cette région située dans une zone où l'hiver est arrivé, dans la mesure où, selon la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, elle pourrait préfigurer ce qui se déroulera cet automne en métropole.
Vendredi, il a annoncé l'envoi de renforts humains et matériels en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie où les autorités locales estiment qu'environ 20.000 personnes ont contracté le virus. Trois personnes souffrant d'autres pathologies y sont mortes.
Les autorités sanitaires de la Réunion estiment pour leur part que 7.800 habitants de l'île, qui en compte 800.000 avaient été infectés par le virus de à la fin de la semaine dernière et que ce nombre pourrait atteindre 15.000 à la fin de cette semaine.
La cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) fait état de 186 cas avérés par une analyse à ce jour, mais d'aucun décès parmi les porteurs du virus.
La France métropolitaine ne comptait au 18 août 783 que cas confirmés de grippe A et 440 cas probables. Une seule personne, souffrant par ailleurs d'autres pathologies, est décédée en métropole.
