L'ex-ministre Rachida Dati se défend après des rumeurs sur le couple Sarkozy


Mercredi 7 Avril 2010 - 16:54
AFP


Paris - L'ancienne ministre française de la Justice Rachida Dati s'est défendue mercredi de toute implication dans une affaire de rumeurs sur le couple présidentiel français, où le nom de cette ex-proche de Nicolas Sarkozy tombée en disgrâce a été évoqué.


Rachida Dati
Rachida Dati
"Je n'ai peur de rien", a-t-elle lancé mais "il faut que ça cesse et il faut que ça s'arrête", a-t-elle asséné à la radio RTL.

L'entourage de M. Sarkozy est intervenu le week-end dernier contre des insinuations sur l'état de son mariage avec l'ex-top modèle Carla Bruni, allant jusqu'à évoquer un "complot organisé" contre le président français.

Selon des informations de presse, Mme Dati a été accusée par certains membres de l'entourage du chef de l'Etat d'être à l'origine de ces rumeurs.

"Les rumeurs, les calomnies, les ragots sur la vie personnelle et en général sont absolument inadmissibles et scandaleux. Je suis mise en cause indirectement et donc je trouve ça extrêmement scandaleux", a déclaré Mme Dati. Elle a dit ne pas croire à des informations mentionnées dans la presse, "que ce soit des enquêtes ou que ce soit des écoutes téléphoniques, c'est absolument impossible".

Elle a souligné qu'on avait dit "des choses atroces" sur elle, qu'elle n'avait "jamais réagi", mais, a-t-elle ajouté, "maintenant ça suffit".

L'affaire avait débuté le mois dernier avec un billet publié sur un blog hébergé par le service en ligne de l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche, jdd.fr.

Les médias français n'avaient pas embrayé mais des journaux étrangers, notamment britanniques, en ont font leurs gros titres.

L'affaire a rebondi le 25 mars, quand la direction du JDD a annoncé la démission du directeur général des opérations de Newsweb, prestataire de jdd.fr, et de l'auteur du blog.

Puis le week-end dernier, le JDD a annoncé qu'une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Paris. L'avocat du chef de l'Etat, Thierry Herzog, a expliqué qu'elle avait pour but de savoir si ceux qui ont fait paraître ces rumeurs ont été ou non "instrumentalisés".

Le conseiller en communication du président, Pierre Charon, s'est demandé de son coté s'il n'y aurait pas "une espèce de complot organisé avec des mouvements financiers".


           

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