Née à Dakar de parents capverdiens, Mariana Ramos, crinière retombant sur les épaules, est arrivée sur scène vêtue d'une longue robe africaine jonglant pendant près de deux heures entre styles mélancoliques et plus enlevés illustrant la large palette des rythmes de l'archipel revisités par moult influences (samba, bossa nova, jazz, blues...).
Dans un enchaînement entre tradition et modernité, la chanteuse-danseuse a proposé dans un chaud créole capverdien la morna, rythme traditionnel de l'île de Santiago empreinte de nostalgie cher à la grande Cesaria Evora, les coladeiras, musiques enjoués de l'île de Sao Vicente, les funanas, anciennes musiques d'esclaves, ou encore batukas, musiques rythmées de femmes.
Avec Mariana Ramos, la danse -"c'est dans mes gènes", dit-elle- n'est jamais loin: elle a invité sur scène une spectatrice cap-verdienne à une batuka endiablée et son bassiste pour un collé-serré.
Dans la deuxième partie du spectacle, elle a quitté les talons hauts et sa longue robe pour revenir pieds nus (comme la diva Evora) et en tunique, tenue plus adaptée aux balancements saccadés de la danse africaine.
En communion avec le public debout, Mariana Ramos a entonné le grand standard Saudade avant de quitter la scène.
Après trois ans passés au Sénégal, quatre au Cap Vert chez sa grand-mère paternelle Bibia, Mariana Ramos a rejoint ses parents en France où elle découvrira Piaf, Nougaro, Jonasz mais aussi la danse classique, le modern jazz et la danse contemporaine.
"Avec la musique capverdienne, on peut mettre toutes les influences, c'est d'une richesse incroyable, cela me ressemble", lance-t-elle dans un grand éclat de rire.
Après Di Dor Em Or (2000), Bibia (2004) et Mornador (2008), qui compte ses propres compositions mais aussi celles de son père Toy de Bibia, guitariste du groupe phare capverdien des années 60, Voz de Cabo Verde, ou Teo Chantre, chanteur et compositeur de Cesaria Evora, Mariana Ramos prépare un quatrième disque pour la fin de l'année sous son label indépendant.
Dans un enchaînement entre tradition et modernité, la chanteuse-danseuse a proposé dans un chaud créole capverdien la morna, rythme traditionnel de l'île de Santiago empreinte de nostalgie cher à la grande Cesaria Evora, les coladeiras, musiques enjoués de l'île de Sao Vicente, les funanas, anciennes musiques d'esclaves, ou encore batukas, musiques rythmées de femmes.
Avec Mariana Ramos, la danse -"c'est dans mes gènes", dit-elle- n'est jamais loin: elle a invité sur scène une spectatrice cap-verdienne à une batuka endiablée et son bassiste pour un collé-serré.
Dans la deuxième partie du spectacle, elle a quitté les talons hauts et sa longue robe pour revenir pieds nus (comme la diva Evora) et en tunique, tenue plus adaptée aux balancements saccadés de la danse africaine.
En communion avec le public debout, Mariana Ramos a entonné le grand standard Saudade avant de quitter la scène.
Après trois ans passés au Sénégal, quatre au Cap Vert chez sa grand-mère paternelle Bibia, Mariana Ramos a rejoint ses parents en France où elle découvrira Piaf, Nougaro, Jonasz mais aussi la danse classique, le modern jazz et la danse contemporaine.
"Avec la musique capverdienne, on peut mettre toutes les influences, c'est d'une richesse incroyable, cela me ressemble", lance-t-elle dans un grand éclat de rire.
Après Di Dor Em Or (2000), Bibia (2004) et Mornador (2008), qui compte ses propres compositions mais aussi celles de son père Toy de Bibia, guitariste du groupe phare capverdien des années 60, Voz de Cabo Verde, ou Teo Chantre, chanteur et compositeur de Cesaria Evora, Mariana Ramos prépare un quatrième disque pour la fin de l'année sous son label indépendant.