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Dès les premières heures de la matinée, la foule, où certains se frappent la poitrine pour exprimer leur intense émotion, s'est pressée aux postes de contrôle mis en place à l'entrée du cimetière où se trouve le mausolée de la famille Bhutto, dans le village de Garhi Khuda Bakhsh. Un épais brouillard a d'abord bloqué nombre de personnes sur les routes, avant que le temps ne s'améliore et leur permette de parvenir sur place.
Ce contretemps a conduit les autorités à modifier le programme des festivités sur place, où le veuf de Mme Bhutto, Asif Ali Zardari et son fils, Bilawal Bhutto Zardari, co-présidents du Parti du peuple pakistanais (PPP), devaient venir présider la cérémonie. Pour des raisons de sécurité, le président du Pakistan depuis septembre et ses trois enfants sont finalement restés dans leur maison familiale de Naudero, à cinq kilomètres de là, a précisé un responsable des services de sécurité sous couvert d'anonymat. Ils pourraient se rendent plus tard sur la tombe de leur femme et mère, selon la même source. A Naudero, la famille Bhutto et des ministres et parlementaires ont observé une minute de silence à 17 h 20, l'heure exacte à laquelle le cortège de l'ancienne premier ministre a été attaqué le 27 décembre 2007 à Rawalpindi, près de la capitale Islamabad, alors qu'elle y menait campagne pour les élections législatives, deux mois après son retour d'exil.
Des partisans venus de tout le Pakistan
"Aujourd'hui, la démocratisation est achevée. Aujourd'hui nous pouvons dire que nous avons écrit un nouveau chapitre dans le parcours que Benazir Bhutto a entamé", a déclaré sur place Asif Ali Zardari, vêtu d'une longue chemise noire et coiffé d'un chapeau blanc traditionnel Sindhi. "Les tyrans et meurtriers l'ont tuée, mais ils ne pourront jamais tuer ses idées, qui ont inspiré une génération et l'ont tirée vers le haut", avait-il auparavant souligné dans un message adressé à la nation. A quelques kilomètres de là, le village de Garhi Khuda Bakhsh est couvert de portraits de Benazir Bhutto, et des centaines de vendeurs proposent toute sorte d'objets souvenirs, des posters aux CD gravés de ses discours. Un énorme dispositif de sécurité est déployé sur place. Selon le PPP, près de 7.000 policiers et éléments des forces paramilitaires sont mobilisés avec des membres du parti et des volontaires pour protéger le président, son fils et les autres dignitaires du PPP, et déjouer d'éventuelles attaques.
Les partisans de Benazir Bhutto sont arrivés en train, en voiture, à bord de cars, à vélo et même à pied pour rendre hommage à celle qui fut la première femme des temps modernes à gouverner un pays musulman. Le village entier est couvert de ses portraits, et des centaines de vendeurs locaux proposaient toute sorte d'objets souvenirs, des posters aux CD gravés de ses discours. Nombre des participants à l'hommage de Garhi Khuda Bakhsh ont dormi vendredi soir à la belle étoile, bravant des températures proches de zéro. Des commémorations sont prévues samedi dans d'autres villes du pays. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a espéré la mise en place rapide d'une commission d'enquête sur cet assassinat.
Ce contretemps a conduit les autorités à modifier le programme des festivités sur place, où le veuf de Mme Bhutto, Asif Ali Zardari et son fils, Bilawal Bhutto Zardari, co-présidents du Parti du peuple pakistanais (PPP), devaient venir présider la cérémonie. Pour des raisons de sécurité, le président du Pakistan depuis septembre et ses trois enfants sont finalement restés dans leur maison familiale de Naudero, à cinq kilomètres de là, a précisé un responsable des services de sécurité sous couvert d'anonymat. Ils pourraient se rendent plus tard sur la tombe de leur femme et mère, selon la même source. A Naudero, la famille Bhutto et des ministres et parlementaires ont observé une minute de silence à 17 h 20, l'heure exacte à laquelle le cortège de l'ancienne premier ministre a été attaqué le 27 décembre 2007 à Rawalpindi, près de la capitale Islamabad, alors qu'elle y menait campagne pour les élections législatives, deux mois après son retour d'exil.
Des partisans venus de tout le Pakistan
"Aujourd'hui, la démocratisation est achevée. Aujourd'hui nous pouvons dire que nous avons écrit un nouveau chapitre dans le parcours que Benazir Bhutto a entamé", a déclaré sur place Asif Ali Zardari, vêtu d'une longue chemise noire et coiffé d'un chapeau blanc traditionnel Sindhi. "Les tyrans et meurtriers l'ont tuée, mais ils ne pourront jamais tuer ses idées, qui ont inspiré une génération et l'ont tirée vers le haut", avait-il auparavant souligné dans un message adressé à la nation. A quelques kilomètres de là, le village de Garhi Khuda Bakhsh est couvert de portraits de Benazir Bhutto, et des centaines de vendeurs proposent toute sorte d'objets souvenirs, des posters aux CD gravés de ses discours. Un énorme dispositif de sécurité est déployé sur place. Selon le PPP, près de 7.000 policiers et éléments des forces paramilitaires sont mobilisés avec des membres du parti et des volontaires pour protéger le président, son fils et les autres dignitaires du PPP, et déjouer d'éventuelles attaques.
Les partisans de Benazir Bhutto sont arrivés en train, en voiture, à bord de cars, à vélo et même à pied pour rendre hommage à celle qui fut la première femme des temps modernes à gouverner un pays musulman. Le village entier est couvert de ses portraits, et des centaines de vendeurs locaux proposaient toute sorte d'objets souvenirs, des posters aux CD gravés de ses discours. Nombre des participants à l'hommage de Garhi Khuda Bakhsh ont dormi vendredi soir à la belle étoile, bravant des températures proches de zéro. Des commémorations sont prévues samedi dans d'autres villes du pays. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a espéré la mise en place rapide d'une commission d'enquête sur cet assassinat.
