
L'école primaire Saturne
Agé de 47 ans, ce père de famille habitant à Lesparre-Médoc avait été interpellé samedi dans le cadre de l'enquête sur une agression sexuelle commis sur une élève de l'école primaire Saturne à Blanquefort, dans la banlieue bordelaise. Il est suspecté d'avoir enlevé la fillette le 17 mai alors qu'elle rentrait chez elle en vélo, puis de l'avoir entraînée dans un bois pour la violer.
"Nous avons ouvert une procédure d'instruction pour viol sur mineure de moins de 15 ans. Nous saisissons également le magistrat du fait d'agression sexuelle et de délit d'enlèvement", a précisé à l'Associated Press Agnès Auboin, vice-procureur de Bordeaux, en ajoutant que "les peines encourues en France n'étant pas additionnées, la personne mise en cause risque, au plus, 20 ans de réclusion criminelle".
L'enquête de voisinage semble avoir été déterminante, selon les enquêteurs, celle-ci ayant permis de mettre en évidence "des éléments concordants sur le comportement problématique de l'homme suspecté et sur le mode opératoire utilisé".
Le colonel Alain André, commandant en second du groupement de gendarmerie de la Gironde, en charge de cette affaire, a noté que "La première chose a été de recueillir avec soin le témoignage de la fillette qui s'est montrée très courageuse, qui a permis de dresser rapidement un portrait-robot très ressemblant de l'agresseur". Une diffusion locale a permis, selon lui, de voir "se présenter une mère de famille venue dire que sa fille avait été suivie par cette personne en donnant l'essentiel du numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule".
Le parquet de Bordeaux, qui a requis auprès du juge des libertés et de la détention (JLD) la détention provisoire du suspect, a précisé que cet homme, connu des services de police pour 13 faits de vols, avait "avoué une partie des faits en garde à vue" et pourrait être mis en cause pour une autre agression sexuelle commise deux jours avant celle de l'école Saturne. "Nous ne pouvons exclure que d'autres personnes se manifestent", a noté Mme Auboin.
"Nous avons ouvert une procédure d'instruction pour viol sur mineure de moins de 15 ans. Nous saisissons également le magistrat du fait d'agression sexuelle et de délit d'enlèvement", a précisé à l'Associated Press Agnès Auboin, vice-procureur de Bordeaux, en ajoutant que "les peines encourues en France n'étant pas additionnées, la personne mise en cause risque, au plus, 20 ans de réclusion criminelle".
L'enquête de voisinage semble avoir été déterminante, selon les enquêteurs, celle-ci ayant permis de mettre en évidence "des éléments concordants sur le comportement problématique de l'homme suspecté et sur le mode opératoire utilisé".
Le colonel Alain André, commandant en second du groupement de gendarmerie de la Gironde, en charge de cette affaire, a noté que "La première chose a été de recueillir avec soin le témoignage de la fillette qui s'est montrée très courageuse, qui a permis de dresser rapidement un portrait-robot très ressemblant de l'agresseur". Une diffusion locale a permis, selon lui, de voir "se présenter une mère de famille venue dire que sa fille avait été suivie par cette personne en donnant l'essentiel du numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule".
Le parquet de Bordeaux, qui a requis auprès du juge des libertés et de la détention (JLD) la détention provisoire du suspect, a précisé que cet homme, connu des services de police pour 13 faits de vols, avait "avoué une partie des faits en garde à vue" et pourrait être mis en cause pour une autre agression sexuelle commise deux jours avant celle de l'école Saturne. "Nous ne pouvons exclure que d'autres personnes se manifestent", a noté Mme Auboin.