Abou Qatada
M. Qatada, 51 ans, qui se bat pour éviter l'extradition vers son pays, a été libéré de la prison de haute sécurité de Long Lartin, dans le centre-ouest de l'Angleterre. Il a quitté les lieux vers 21H15 GMT à l'arrière d'un véhicule, une main posée sur le visage.
Un temps considéré comme le chef spirituel d'Al-Qaïda en Europe, il sera assigné à résidence 22 heures par jour, devra porter un bracelet électronique, ne pourra pas se rendre dans une mosquée et n'aura accès ni à internet ni à aucun moyen de communication électronique.
Le Jordanien, qui a passé une grande partie des six dernières années en prison au Royaume-Uni malgré l'absence de charges, a aussi l'interdiction de rencontrer 27 individus, parmi lesquels figure le nouveau chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri.
Le gouvernement britannique a assuré qu'il utiliserait "tous les recours possibles" pour faire extrader M. Qatada, recherché en Jordanie pour deux affaires de "terrorisme" pour lesquelles il a déjà été jugé et condamné par contumace.
"Tout le monde veut que cet homme parte", a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de l'Intérieur lundi.
La justice britannique avait ordonné la libération conditionnelle du Jordanien le 6 février, provoquant un tollé au sein du gouvernement, peu après une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) qui s'était prononcée contre l'extradition de M. Qatada vers la Jordanie.
Selon la CEDH, son extradition violerait ses droits à un procès équitable en Jordanie car des preuves obtenues sous la torture pourraient être retenues contre lui.
S'il est extradé, "nous continuerons à négocier avec les Jordaniens pour avoir des assurances sur les preuves retenues contre Qatada" devant la justice jordanienne, a indiqué la porte-parole du ministère de l'Intérieur britannique, en référence aux craintes que des preuves obtenues sous la torture soient utilisées contre l'islamiste.
Le secrétaire d'Etat britannique chargé de la Sécurité, James Brokenshire, doit se rendre prochainement en Jordanie pour discuter de l'affaire, a encore précisé le ministère de l'Intérieur.
Un temps considéré comme le chef spirituel d'Al-Qaïda en Europe, il sera assigné à résidence 22 heures par jour, devra porter un bracelet électronique, ne pourra pas se rendre dans une mosquée et n'aura accès ni à internet ni à aucun moyen de communication électronique.
Le Jordanien, qui a passé une grande partie des six dernières années en prison au Royaume-Uni malgré l'absence de charges, a aussi l'interdiction de rencontrer 27 individus, parmi lesquels figure le nouveau chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri.
Le gouvernement britannique a assuré qu'il utiliserait "tous les recours possibles" pour faire extrader M. Qatada, recherché en Jordanie pour deux affaires de "terrorisme" pour lesquelles il a déjà été jugé et condamné par contumace.
"Tout le monde veut que cet homme parte", a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de l'Intérieur lundi.
La justice britannique avait ordonné la libération conditionnelle du Jordanien le 6 février, provoquant un tollé au sein du gouvernement, peu après une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) qui s'était prononcée contre l'extradition de M. Qatada vers la Jordanie.
Selon la CEDH, son extradition violerait ses droits à un procès équitable en Jordanie car des preuves obtenues sous la torture pourraient être retenues contre lui.
S'il est extradé, "nous continuerons à négocier avec les Jordaniens pour avoir des assurances sur les preuves retenues contre Qatada" devant la justice jordanienne, a indiqué la porte-parole du ministère de l'Intérieur britannique, en référence aux craintes que des preuves obtenues sous la torture soient utilisées contre l'islamiste.
Le secrétaire d'Etat britannique chargé de la Sécurité, James Brokenshire, doit se rendre prochainement en Jordanie pour discuter de l'affaire, a encore précisé le ministère de l'Intérieur.