“Les soupçons visant Sami Aidoudi n’ont pas été démontrés à ce jour, mais l’enquête se poursuit”, a expliqué Sofian Sliti, porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
L’opposition allemande et des ONG de défense des droits de l’homme avaient critiqué la décision d’expulser Aidoudi, en déclarant qu’il risquait d’être torturé dans son pays d’origine.
Aidoudi avait demandé en vain l’asile en Allemagne en 2006. Le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, qui a adopté une ligne dure sur les questions d’immigration, l’a accusé en mai d’avoir été le garde du corps de Ben Laden et estimé qu’il devait être renvoyé dans son pays.
Aidoudi a toujours rejeté les accusations le visant mais a été arrêté en juin et expulsé d’Allemagne le 13 juillet.
Pour le député conservateur allemand Armin Schuster, la décision de la Tunisie de le libérer prouve que l’Allemagne avait eu raison de l’extrader.
“Si les autorités tunisiennes l’ont libéré, cela fait pièce à l’argument concernant un risque de torture là-bas”, a-t-il dit au Berliner Zeitung.
L’opposition allemande et des ONG de défense des droits de l’homme avaient critiqué la décision d’expulser Aidoudi, en déclarant qu’il risquait d’être torturé dans son pays d’origine.
Aidoudi avait demandé en vain l’asile en Allemagne en 2006. Le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, qui a adopté une ligne dure sur les questions d’immigration, l’a accusé en mai d’avoir été le garde du corps de Ben Laden et estimé qu’il devait être renvoyé dans son pays.
Aidoudi a toujours rejeté les accusations le visant mais a été arrêté en juin et expulsé d’Allemagne le 13 juillet.
Pour le député conservateur allemand Armin Schuster, la décision de la Tunisie de le libérer prouve que l’Allemagne avait eu raison de l’extrader.
“Si les autorités tunisiennes l’ont libéré, cela fait pièce à l’argument concernant un risque de torture là-bas”, a-t-il dit au Berliner Zeitung.