Alexandre Jardin
Dans un long "mémorandum" publié sur le site evene.fr, Gabriel Jardin fait état de plusieurs témoignages de contemporains de son père ou d'historiens qui vont à l'encontre selon lui des violentes accusations de collaboration active avancées dans le livre de son neveu.
Auteur en 2006 d'un ouvrage sur Paul Morand, son parrain, Gabriel Jardin rappelle d'entrée de jeu que son père "n'a jamais fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire ou de nature politique, ni à la Libération, ni jusqu'à sa mort en 1976, contrairement à de nombreux hauts fonctionnaires du gouvernement de Vichy".
Il cite encore l'un des collaborateurs de Serge Klarsfeld qui, à la fin des années 1980, assurait que la fiche de Jean Jardin dans leurs dossiers était "vierge".
Jean Jardin, dit "Le Nain jaune", a été directeur de cabinet de Pierre Laval du 20 avril 1942 au 30 octobre 1943. La rafle du Vel'd'Hiv eut lieu les 16 et 17 juillet 1942. En octobre 1943, il avait été nommé premier conseiller de l'ambassade de France à Berne.
Pour Alexandre Jardin, au poste qu'il occupait à Vichy son grand-père avait tous les moyens de savoir ce que signifiait cette grande rafle pour les milliers de Juifs arrêtés. Et, souligne-t-il, il n'a pas démissionné.
En revanche, selon Gabriel Jardin, frère de l'écrivain Pascal Jardin, père d'Alexandre, ce postulat de culpabilité a priori est "inadmissible".
Il assure également, se référant à un ouvrage d'historien, que l'ancien ministre Louis Marin, qui rejoindra de Gaulle, et le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon sous l'Occupation, désigné à titre posthume Juste parmi les Nations, avaient supplié Jean Jardin en 1943 de ne pas quitter son poste à Vichy où il protégeait "tant de gens". Jean Jardin leur avait, disent-ils, répondu se sentir "désormais impuissant face à certains hommes".
Gabriel Jardin énumère aussi les personnalités juives ou de la Résistance dont son père était proche et met en avant son amitié avec Pierre Lazareff ou Hubert Beuve-Méry, fondateur du Monde.
Auteur en 2006 d'un ouvrage sur Paul Morand, son parrain, Gabriel Jardin rappelle d'entrée de jeu que son père "n'a jamais fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire ou de nature politique, ni à la Libération, ni jusqu'à sa mort en 1976, contrairement à de nombreux hauts fonctionnaires du gouvernement de Vichy".
Il cite encore l'un des collaborateurs de Serge Klarsfeld qui, à la fin des années 1980, assurait que la fiche de Jean Jardin dans leurs dossiers était "vierge".
Jean Jardin, dit "Le Nain jaune", a été directeur de cabinet de Pierre Laval du 20 avril 1942 au 30 octobre 1943. La rafle du Vel'd'Hiv eut lieu les 16 et 17 juillet 1942. En octobre 1943, il avait été nommé premier conseiller de l'ambassade de France à Berne.
Pour Alexandre Jardin, au poste qu'il occupait à Vichy son grand-père avait tous les moyens de savoir ce que signifiait cette grande rafle pour les milliers de Juifs arrêtés. Et, souligne-t-il, il n'a pas démissionné.
En revanche, selon Gabriel Jardin, frère de l'écrivain Pascal Jardin, père d'Alexandre, ce postulat de culpabilité a priori est "inadmissible".
Il assure également, se référant à un ouvrage d'historien, que l'ancien ministre Louis Marin, qui rejoindra de Gaulle, et le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon sous l'Occupation, désigné à titre posthume Juste parmi les Nations, avaient supplié Jean Jardin en 1943 de ne pas quitter son poste à Vichy où il protégeait "tant de gens". Jean Jardin leur avait, disent-ils, répondu se sentir "désormais impuissant face à certains hommes".
Gabriel Jardin énumère aussi les personnalités juives ou de la Résistance dont son père était proche et met en avant son amitié avec Pierre Lazareff ou Hubert Beuve-Méry, fondateur du Monde.