La Banque mondiale accorde deux prêts d'un montant global de 402 millions de dollars au Maroc


Vendredi 22 Décembre 2017 - 11:56
Xinhua


Le Maroc et la Banque mondiale ont conclu jeudi à Rabat deux accords de prêt d'un montant global de 402 millions de dollars.


Le premier accord de prêt, d'une valeur de 202 millions de dollars, est destiné à soutenir la réalisation des objectifs tracé par le Plan de développement urbain de la ville de Casablanca (PDGC 2015-2020).Le financement de la Banque mondiale vise à renforcer les capacités d'investissement de la ville de Casablanca en améliorant le système de gestion des recettes municipales et en attirant des investissements privés dans les infrastructures et les services par le biais de partenariats public-privé. Le prêt vise également à améliorer les conditions de vie de milliers de ménages des quartiers défavorisés, en leur donnant accès aux services de base et en soutenant des réformes pour promouvoir un environnement propice à l'activité des entreprises, indique la Banque mondiale dans un communiqué.

Parmi les grands chantiers du PDGC, on peut citer le CasArt -Grand théâtre de Casablanca, les trois lignes de tramway supplémentaires, le village des sports, la mise à niveau du complexe Mohammed V et de l'espace ''La Casablancaise'', ainsi que la réhabilitation du littoral, de la Forêt de Merchich et du zoo d'Aïn Sebaâ. Réalisant plus de 30% du PIB national, l'axe Casablanca-Settat est le véritable poumon économique du royaume. Pôle d'attraction par excellence, la ville Blanche connaît actuellement de nombreuses transformations. Son ambition est de devenir un hub financier international connecté et inclusif, mais aussi un espace attractif de vie, de prospérité et de divertissement.

Selon le wali de la région de Casablanca-Settat, Khalid Safir, "le Plan de développement 2015-2020 se décline en quatre pôles stratégiques, à savoir "le pôle cadre de vie", qui aspire à réconcilier les habitants avec leur ville, "le pôle plate-forme", qui vise à optimiser le temps, le coût et la qualité des trajets des habitants et des visiteurs, "le pôle animation", qui vise à développer une offre de divertissement riche et différenciée, et "le pôle excellence économique", qui aspire à maintenir pour cette métropole son rôle de locomotive de l'économie nationale.

Le deuxième accord de prêt de 200 millions de dollars a pour objectif de renforcer le pilier II du Plan Maroc Vert en améliorant la compétitivité de l'industrie agroalimentaire et en renforçant sa valeur ajoutée.

D'après le ministre marocain de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, le Plan Maroc Vert a réussi à diversifier ses sources de financement, ce qui témoigne de la confiance qu'il inspire auprès des bailleurs de fonds mondiaux. Le Plan Maroc Vert a permis, depuis son lancement en 2008, de drainer des financements importants.

Le but du prêt de la Banque mondiale est également de renforcer les fédérations interprofessionnelles des filières agrumes et olive en leur apportant un appui technique et financier afin d'en faire des plateformes ouvertes pour la coordination interprofessionnelle et le dialogue public-privé, dans l'objectif de développer leur chaîne de valeur.

L'accord ambitionne aussi d'intégrer les petits et moyens producteurs dans un marché agroalimentaire exigeant et en forte croissance à travers l'intensification des investissements dans les installations de transformation des aliments, en coopération avec le Fonds de développement agricole. Il vise également à moderniser la gestion des nouveaux marchés de gros et à améliorer l'accès à des informations sur les cours du marché grâce aux technologies de l'information et de la communication afin d'accroître l'efficience et la transparence des marchés dans le secteur des fruits et légumes.

L'amélioration de la sécurité alimentaire et l'adoption des normes qualitatives et de systèmes de certification, outre le soutien de l'innovation dans le secteur de l'industrie agroalimentaire à travers la création de deux centres qui proposent des services destinés à favoriser le développement technique et commercial des PME désirant s'orienter vers l'industrie de transformation des aliments, figurent également parmi les objectifs visés par cet accord. 



           

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